Cette édition de 2009 a coïncidé avec le lancement de la 34e semaine nationale de l' alphabétisation. Les activités ont eu pour cadre le Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES).
Cette rencontre, à laquelle ont assisté les acteurs de ce sous-secteur de l' Education, a été l'occasion, pour ces derniers, partenaires techniques et financiers, de plaider en faveur de l' élargissement des apprentissages, de l'assainissement du secteur mais aussi d'un accomagnement en terme de financement. Aussi, l'Etat a t-il été invité à mettre en place "une politique claire, structurée et opérationnelle".
Par ailleurs, il a été fait le bilan de ce sous - secteur qui révèle un tableau peu reluisant. Le taux d'analphabétisme est de 57% dont 34% de femmes et 21% d'hommes.
Dans ce secteur en manque d'organisation et de rationalisation des interventions, la bataille de l'éducation pour tous (EPT) semble un pari difficile à gagner. Cette situation est d'autant plus préoccupante que, depuis 1995, année de la création d'un ministère chargé de l'alphabétisation et des langues nationales, des institutions comme l'Agence canadienne pour le développement international (ACDI) y ont investi des milliards.
Cependant, on note avec satisfaction que les départements d'Oussouye, dans la région de Ziguinchor et de Dakar sont les plus alphabétisés, contrairement, à ceux de Ranérou, Kanel, Mbacké et Matam qui sont restés à un niveau très faible.
Venu présidé la cérémonie de lancement, le ministre de l'Education chargé du préscolaire, de l'élémentaire, du moyen secondaire et des langues nationales, Kalidou Diallo, a assuré qu' "un milliard cent millions de francs cfa seront mis, dans le cadre des dépenses de transfert, à la disposition des opérateurs en alphabétisation".
M. Diallo qui a réaffirmé la volonté de l'Etat de faire de ce sous-secteur "un levier du développement" a, par ailleurs, annoncé l'intégration de ce concept aux programmes que sont le Document de stratégie de réduction de la pauvreté et la Stratégie de croissance accélérée.
En marge de la cérémonie de lancement, s'est tenue une rencontre à l'initiative de la Commission nationale pour l'Unesco et du Bureau régional pour l'éducation en Afrique.
Ce forum, qui avait pour but d'explorer les voies possibles de mutualisation des expériences entre opérateurs, a enregistré plusieurs interventions dont celle de Moustapha Tambédou, secrétaire général de la commission nationale pour l'Unesco: "le nombre de jeunes et d'adultes dépourvus de compétences de base en calcul et en écriture est estimé à 776 millions".
Cette rencontre, à laquelle ont assisté les acteurs de ce sous-secteur de l' Education, a été l'occasion, pour ces derniers, partenaires techniques et financiers, de plaider en faveur de l' élargissement des apprentissages, de l'assainissement du secteur mais aussi d'un accomagnement en terme de financement. Aussi, l'Etat a t-il été invité à mettre en place "une politique claire, structurée et opérationnelle".
Par ailleurs, il a été fait le bilan de ce sous - secteur qui révèle un tableau peu reluisant. Le taux d'analphabétisme est de 57% dont 34% de femmes et 21% d'hommes.
Dans ce secteur en manque d'organisation et de rationalisation des interventions, la bataille de l'éducation pour tous (EPT) semble un pari difficile à gagner. Cette situation est d'autant plus préoccupante que, depuis 1995, année de la création d'un ministère chargé de l'alphabétisation et des langues nationales, des institutions comme l'Agence canadienne pour le développement international (ACDI) y ont investi des milliards.
Cependant, on note avec satisfaction que les départements d'Oussouye, dans la région de Ziguinchor et de Dakar sont les plus alphabétisés, contrairement, à ceux de Ranérou, Kanel, Mbacké et Matam qui sont restés à un niveau très faible.
Venu présidé la cérémonie de lancement, le ministre de l'Education chargé du préscolaire, de l'élémentaire, du moyen secondaire et des langues nationales, Kalidou Diallo, a assuré qu' "un milliard cent millions de francs cfa seront mis, dans le cadre des dépenses de transfert, à la disposition des opérateurs en alphabétisation".
M. Diallo qui a réaffirmé la volonté de l'Etat de faire de ce sous-secteur "un levier du développement" a, par ailleurs, annoncé l'intégration de ce concept aux programmes que sont le Document de stratégie de réduction de la pauvreté et la Stratégie de croissance accélérée.
En marge de la cérémonie de lancement, s'est tenue une rencontre à l'initiative de la Commission nationale pour l'Unesco et du Bureau régional pour l'éducation en Afrique.
Ce forum, qui avait pour but d'explorer les voies possibles de mutualisation des expériences entre opérateurs, a enregistré plusieurs interventions dont celle de Moustapha Tambédou, secrétaire général de la commission nationale pour l'Unesco: "le nombre de jeunes et d'adultes dépourvus de compétences de base en calcul et en écriture est estimé à 776 millions".