Hans-Georg Maaßen, président de l'Office fédéral de la protection de la Constitution allemande. Photo (c) Ministère fédéral de l'intérieur / Sandy Thieme
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Angela Merkel est en difficulté. Des poids au sein du SPD commencent même à menacer l'avenir de la grande coalition si la chancelière n'agit pas. Le SPD a réclamé officiellement jeudi 13 septembre 2018 le départ du patron du Renseignement allemand (BfV) accusé "d'ambiguïtés vis-à-vis du parti populiste AfD". Le secrétaire général du parti social-démocrate, Lars Klingbeil, a déclaré "qu’il est clair que Hans-Georg Maassen doit partir. Merkel doit agir".
Une déclaration que le ministre de l'Intérieur et leader de la CSU Horst Seehofer ne veut pas du tout entendre. Il a assuré le directeur du BFV de son soutien après son audition mercredi 12 septembre par une commission du Bundestag.
Selon la constitution allemande, seul le ministre de l'Intérieur dispose de l'autorité pour démettre le patron du Renseignement. Et ce n’est pas Horst Seehofer qui a des divergences avec la chancelière à cause du flux migratoire qui va se séparer du patron du renseignement. Seehofer a clairement déclaré qu’il a "besoin de Hans-Georg Maassen pour travailler".
Les explications publiques d'Hans-Georg Maassen n'ont pas convaincu l’opinion. Le patron de BVF était à nouveau entendu le 18 septembre par la commission du Bundestag.
Une semaine après les violences de Chemnitz où des militants d'extrême-droite ont menacé des personnes d’apparence étrangère, Hans-Georg Maassen a déclaré dans les colonnes du quotidien allemand Bild que la vidéo montrant les "chasses" n’était pas authentique et "qu'elle avait été diffusée pour détourner l’attention" de l’opinion.
Maassen est soupçonné d’avoir transmis des informations aux leaders de l’AfD. Selon l'agence DPA, Hans-Georg Maassen a rencontré 237 responsables politiques depuis sa prise de fonction en 2012 mais seulement 5 membres de l’AfD.
Une déclaration que le ministre de l'Intérieur et leader de la CSU Horst Seehofer ne veut pas du tout entendre. Il a assuré le directeur du BFV de son soutien après son audition mercredi 12 septembre par une commission du Bundestag.
Selon la constitution allemande, seul le ministre de l'Intérieur dispose de l'autorité pour démettre le patron du Renseignement. Et ce n’est pas Horst Seehofer qui a des divergences avec la chancelière à cause du flux migratoire qui va se séparer du patron du renseignement. Seehofer a clairement déclaré qu’il a "besoin de Hans-Georg Maassen pour travailler".
Les explications publiques d'Hans-Georg Maassen n'ont pas convaincu l’opinion. Le patron de BVF était à nouveau entendu le 18 septembre par la commission du Bundestag.
Une semaine après les violences de Chemnitz où des militants d'extrême-droite ont menacé des personnes d’apparence étrangère, Hans-Georg Maassen a déclaré dans les colonnes du quotidien allemand Bild que la vidéo montrant les "chasses" n’était pas authentique et "qu'elle avait été diffusée pour détourner l’attention" de l’opinion.
Maassen est soupçonné d’avoir transmis des informations aux leaders de l’AfD. Selon l'agence DPA, Hans-Georg Maassen a rencontré 237 responsables politiques depuis sa prise de fonction en 2012 mais seulement 5 membres de l’AfD.