Libye: Les craintes s'intensifient pour les migrants alors que des milliers de personnes fuient la Libye
Amnesty International a mis en garde contre une crise humanitaire qui prend de l'ampleur, alors que des milliers de migrants fuient la Libye, toujours en proie aux troubles.
Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a prévenu mardi 1er mars que la Tunisie allait avoir besoin d'aide pour faire face à l'afflux de près de 75 000 personnes qui ont fui la Libye depuis le 20 février. Il a affirmé que plusieurs milliers étaient toujours bloquées à la frontière entre les deux pays dans des conditions de grand froid. Le HCR a ajouté que 69 000 personnes avaient également franchi la frontière libyenne vers l'Égypte depuis le 19 février.
Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a prévenu mardi 1er mars que la Tunisie allait avoir besoin d'aide pour faire face à l'afflux de près de 75 000 personnes qui ont fui la Libye depuis le 20 février. Il a affirmé que plusieurs milliers étaient toujours bloquées à la frontière entre les deux pays dans des conditions de grand froid. Le HCR a ajouté que 69 000 personnes avaient également franchi la frontière libyenne vers l'Égypte depuis le 19 février.
Pakistan: Le nombre d'atrocités commises au Baloutchistan continue d'augmenter
Région du Baloutchistan en rose (c) Wikipedia
Le gouvernement pakistanais doit immédiatement rendre des comptes pour le nombre alarmant d'homicides et d'enlèvements signalés au Baloutchistan au cours des derniers mois et attribués aux forces gouvernementales, a déclaré Amnesty International mercredi 23 février.
Face à la multiplication des attaques contre des agents de l'État et des non-Baloutches résidant dans la province, l'organisation a également appelé les groupes armés baloutches à éviter de lancer des attaques qui prennent pour cible des civils ou les mettent en danger.
Une liste dressée par Amnesty International montre que, au cours des quatre derniers mois, au moins 90 militants, enseignants, journalistes et avocats baloutches ont disparu ou ont été assassinés, le plus souvent dans le cadre d'opérations consistant à se débarrasser du corps de la victime. Leurs corps criblés de balles, et présentant dans la plupart des cas des traces de torture, ont été retrouvés dans toute la province du Baloutchistan.
Amnesty International demande au gouvernement pakistanais de veiller à ce que les meurtriers présumés de Shahbaz Bhatti, le ministre des Minorités du pays, soient déférés à la justice. Shahbaz Bhatti, seul chrétien du gouvernement et l'un des rares politiciens pakistanais de premier plan à avoir demandé que les controversées lois nationales relatives au blasphème soient modifiées, est mort mercredi 2 mars après que trois hommes armés eurent ouvert le feu sur sa voiture alors qu'il se rendait au travail, à Islamabad, la capitale.
"Le gouvernement pakistanais doit immédiatement traduire ces assassins en justice, dans le cadre d'une procédure qui soit conforme aux normes internationales. Le fait que des auteurs de violations échappent constamment à l'obligation de rendre des comptes affaiblit gravement l'état de droit au Pakistan", a déclaré Sam Zarifi, directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
Face à la multiplication des attaques contre des agents de l'État et des non-Baloutches résidant dans la province, l'organisation a également appelé les groupes armés baloutches à éviter de lancer des attaques qui prennent pour cible des civils ou les mettent en danger.
Une liste dressée par Amnesty International montre que, au cours des quatre derniers mois, au moins 90 militants, enseignants, journalistes et avocats baloutches ont disparu ou ont été assassinés, le plus souvent dans le cadre d'opérations consistant à se débarrasser du corps de la victime. Leurs corps criblés de balles, et présentant dans la plupart des cas des traces de torture, ont été retrouvés dans toute la province du Baloutchistan.
Amnesty International demande au gouvernement pakistanais de veiller à ce que les meurtriers présumés de Shahbaz Bhatti, le ministre des Minorités du pays, soient déférés à la justice. Shahbaz Bhatti, seul chrétien du gouvernement et l'un des rares politiciens pakistanais de premier plan à avoir demandé que les controversées lois nationales relatives au blasphème soient modifiées, est mort mercredi 2 mars après que trois hommes armés eurent ouvert le feu sur sa voiture alors qu'il se rendait au travail, à Islamabad, la capitale.
"Le gouvernement pakistanais doit immédiatement traduire ces assassins en justice, dans le cadre d'une procédure qui soit conforme aux normes internationales. Le fait que des auteurs de violations échappent constamment à l'obligation de rendre des comptes affaiblit gravement l'état de droit au Pakistan", a déclaré Sam Zarifi, directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
Chine: Les autorités doivent mettre fin à la répression qui cible les journalistes étrangers
En Chine, la récente répression infligée aux journalistes étrangers qui tentent de couvrir d'éventuelles manifestations inspirées par les événements en Afrique du Nord et au Moyen-Orient trahit la peur que suscitent au sein du gouvernement les mouvements populaires de contestation, a déclaré Amnesty international jeudi 3 mars.
"Les autorités chinoises doivent tenir les engagements qu'elles ont souscrits avant les Jeux olympiques de Pékin en 2008 et autoriser la presse étrangère à mener des interviews en Chine sans ingérence", a indiqué Sam Zarifi, directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
"Les autorités chinoises doivent tenir les engagements qu'elles ont souscrits avant les Jeux olympiques de Pékin en 2008 et autoriser la presse étrangère à mener des interviews en Chine sans ingérence", a indiqué Sam Zarifi, directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
Brésil: Une décision de justice porte un coup à l'impunité accordée aux auteurs d'actes de violence contre les populations indigènes
Danseur Capoeira (c) Roberto Saccon
Un premier pas vers la justice vient d'être fait pour la famille de Marcos Veron, dirigeant indigène battu à mort pour avoir défendu les droits des Guaranis-Kaiowás à leurs terres ancestrales. Mais il reste encore beaucoup à faire.
Le 25 février, un tribunal de São Paulo a reconnu Estevão Romero, Carlos Roberto dos Santos et Jorge Cristaldo Insabralde coupables d'actes de torture, enlèvement et constitution de bande criminelle armée et les a condamnés à 12 ans et trois mois de prison. Ils ont cependant été acquittés de l'accusation d'homicide ; tous les trois vont faire appel de leur condamnation et ont été laissés libres.
Le 25 février, un tribunal de São Paulo a reconnu Estevão Romero, Carlos Roberto dos Santos et Jorge Cristaldo Insabralde coupables d'actes de torture, enlèvement et constitution de bande criminelle armée et les a condamnés à 12 ans et trois mois de prison. Ils ont cependant été acquittés de l'accusation d'homicide ; tous les trois vont faire appel de leur condamnation et ont été laissés libres.
Corée du sud: Le gouvernement ne doit pas expulser un dirigeant du syndicat des travailleurs migrants
La liberté (c) Jordan Prestrot
Amnesty International appelle les autorités sud-coréennes à rétablir immédiatement la validité du titre de séjour de Michel Catuira, travailleur migrant philippin et président du Syndicat des travailleurs migrants (MTU) de Séoul-Gyeonggi-Incheon, en Corée du Sud et à ne pas l'expulser par la force.
Le harcèlement dont Michel Catuira fait l'objet a débuté en juillet 2010. Le ministère de l'Emploi et du Travail l'avait convoqué avec son employeur pour un interrogatoire car ils étaient soupçonnés d'avoir fait de fausses déclarations concernant son emploi. Le ministère n'a mis au jour aucune violation de la législation sur le travail ou sur l'immigration sur laquelle il aurait pu s'appuyer pour engager des poursuites.
Le harcèlement dont Michel Catuira fait l'objet a débuté en juillet 2010. Le ministère de l'Emploi et du Travail l'avait convoqué avec son employeur pour un interrogatoire car ils étaient soupçonnés d'avoir fait de fausses déclarations concernant son emploi. Le ministère n'a mis au jour aucune violation de la législation sur le travail ou sur l'immigration sur laquelle il aurait pu s'appuyer pour engager des poursuites.
Égypte: Les projets de modification de la Constitution, premiers balbutiements vers la réforme
Tout en se félicitant lundi 28 février des projets visant à supprimer de la Constitution égyptienne les pouvoirs analogues à ceux instaurés au titre de l'état d'urgence, Amnesty International a instamment prié les autorités égyptiennes de prendre sans délai des mesures afin de lever l'état d'urgence et de garantir que les femmes soient partie intégrante de toute réforme politique et des droits humains.
L'organisation salue toutes les initiatives destinées à renforcer la participation à l'avenir de l'Égypte, ainsi que la révision ou l'abrogation de certains articles parmi les plus inquiétants. Toutefois, elle appelle aujourd'hui le Conseil suprême des forces armées à donner une direction éclairée en matière de droits humains, afin que les droits fondamentaux de la personne humaine, y compris le droit à la non-discrimination, soient inscrits dans la Constitution.
L'organisation salue toutes les initiatives destinées à renforcer la participation à l'avenir de l'Égypte, ainsi que la révision ou l'abrogation de certains articles parmi les plus inquiétants. Toutefois, elle appelle aujourd'hui le Conseil suprême des forces armées à donner une direction éclairée en matière de droits humains, afin que les droits fondamentaux de la personne humaine, y compris le droit à la non-discrimination, soient inscrits dans la Constitution.
Afghanistan: La rencontre de Djedda doit protéger les droits, non les sacrifier
Femme Kuchi (c) Charisse Louw
La rencontre internationale de soutien à l'Afghanistan, prévue à Djedda le 3 mars, doit veiller à ce que les droits humains, y compris les droits des femmes, soient partie intégrante du processus de réconciliation en Afghanistan afin de garantir une paix juste et durable, a déclaré Amnesty International le 2 mars.
L'Organisation de la conférence islamique (OCI) a invité à Djedda des membres du Groupe de contact international qui permet au gouvernement afghan de se rapprocher des États clés et des organisations internationales qui fournissent au gouvernement afghan un soutien financier, militaire et politique.
La rencontre est considérée comme importante et s'inscrit dans le cadre des efforts récents en faveur de pourparlers de paix avec les talibans et autres groupes.
L'Organisation de la conférence islamique (OCI) a invité à Djedda des membres du Groupe de contact international qui permet au gouvernement afghan de se rapprocher des États clés et des organisations internationales qui fournissent au gouvernement afghan un soutien financier, militaire et politique.
La rencontre est considérée comme importante et s'inscrit dans le cadre des efforts récents en faveur de pourparlers de paix avec les talibans et autres groupes.