Amnesty International a exhorté les autorités israéliennes ce vendredi 15 octobre 2010 à abandonner leur projet de construction de 238 nouveaux logements dans des colonies israéliennes situées dans les territoires occupés à Jérusalem-Est.
"Les autorités israéliennes doivent immédiatement mettre fin à l’expansion des colonies à Jérusalem-Est et dans le reste des territoires occupés de Cisjordanie", a indiqué Philip Luther, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International. "Non seulement ce projet de construction bafoue le droit international, mais il vient s’ajouter à la longue liste des atteintes aux droits humains que subissent les Palestiniens qui vivent dans les territoires occupés, notamment aux violations de leurs droits à un logement convenable et à l’eau."
Ce projet comprenant 238 nouveaux logements doit être réalisé dans les grandes colonies de Pisgat Zeev et Ramot, implantées en 1984 et 1974 respectivement. Pisgat Zeev compte désormais plus de 40 000 habitants et, comme à Ramot, les services y sont fournis par la municipalité israélienne de Jérusalem.
L'Administration israélienne des terres et le ministère israélien de la Construction et du Logement ont annoncé jeudi 14 octobre la construction de 80 logements à Pisgat Zeev et 158 à Ramot. Selon les médias israéliens, le Premier ministre Benjamin Netanyahou avait donné son aval à ce projet.
Bien que les quartiers de Pisgat Zeev et Ramot n’étaient pas concernés par le récent gel des constructions dans les colonies, qui ne s’appliquait pas à Jérusalem-Est, toute construction sur les territoires occupés est illégale au titre du droit international.
Israël a annexé de manière unilatérale 70,5 km2 de territoires occupés à Jérusalem-Est et ses environs au lendemain de la guerre de 1967.
"La discrimination fondée sur la nationalité et la religion caractérise la politique israélienne de colonisation", a affirmé Philip Luther. "Cette politique foule aux pieds les droits des Palestiniens de Jérusalem-Est soumis au Code pénal civil et de ceux qui vivent dans le reste de la Cisjordanie, régie par la législation militaire israélienne."
Les spoliations et le découpage de la Cisjordanie, y compris de Jérusalem-Est, ont un effet dévastateur sur la vie des Palestiniens. À Jérusalem-Est, 35 % des terres ont été expropriées pour implanter des colonies dans lesquelles vivent 195 000 Israéliens. Parallèlement, 13 % seulement de Jérusalem-Est, qui est déjà très construit, accueille plus de 250 000 Palestiniens.
Dans le reste de la Cisjordanie, quelque 40 % des terres sont désormais classées "propriétés de l’État" par Israël et sont souvent utilisées pour la construction des colonies. En outre, 21 % des superficies bâties des colonies se trouvent sur des terres palestiniennes privées.
Les confiscations, les saisies et les appropriations de terres pour la construction de colonies, de routes de contournement, du mur/barrière et d’infrastructures associées, débouchent sur l’expulsion forcée des Palestiniens.
D’après les Nations unies, en 2009 seulement, plus de 600 Palestiniens, dont plus de la moitié étaient des enfants, ont été déplacés à Jérusalem-Est et dans le reste de la Cisjordanie après que leur logement a été démoli sur ordre des autorités israéliennes, souvent pour laisser place à des colonies israéliennes.
Aux termes du Code de justice militaire israélien, les autorités ne sont pas tenues de proposer une solution de relogement ni une indemnisation aux familles palestiniennes expulsées de chez elles. Ce qui signifie que nombre d’entre elles se retrouvent alors sans abri et plongent dans le dénuement.
Enfin, la politique d’Israël consistant à implanter ses civils sur des terres occupés viole la Quatrième Convention de Genève et est considérée comme un crime de guerre, aux termes du statut de la Cour pénale internationale.
"Les autorités israéliennes doivent immédiatement mettre fin à l’expansion des colonies à Jérusalem-Est et dans le reste des territoires occupés de Cisjordanie", a indiqué Philip Luther, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International. "Non seulement ce projet de construction bafoue le droit international, mais il vient s’ajouter à la longue liste des atteintes aux droits humains que subissent les Palestiniens qui vivent dans les territoires occupés, notamment aux violations de leurs droits à un logement convenable et à l’eau."
Ce projet comprenant 238 nouveaux logements doit être réalisé dans les grandes colonies de Pisgat Zeev et Ramot, implantées en 1984 et 1974 respectivement. Pisgat Zeev compte désormais plus de 40 000 habitants et, comme à Ramot, les services y sont fournis par la municipalité israélienne de Jérusalem.
L'Administration israélienne des terres et le ministère israélien de la Construction et du Logement ont annoncé jeudi 14 octobre la construction de 80 logements à Pisgat Zeev et 158 à Ramot. Selon les médias israéliens, le Premier ministre Benjamin Netanyahou avait donné son aval à ce projet.
Bien que les quartiers de Pisgat Zeev et Ramot n’étaient pas concernés par le récent gel des constructions dans les colonies, qui ne s’appliquait pas à Jérusalem-Est, toute construction sur les territoires occupés est illégale au titre du droit international.
Israël a annexé de manière unilatérale 70,5 km2 de territoires occupés à Jérusalem-Est et ses environs au lendemain de la guerre de 1967.
"La discrimination fondée sur la nationalité et la religion caractérise la politique israélienne de colonisation", a affirmé Philip Luther. "Cette politique foule aux pieds les droits des Palestiniens de Jérusalem-Est soumis au Code pénal civil et de ceux qui vivent dans le reste de la Cisjordanie, régie par la législation militaire israélienne."
Les spoliations et le découpage de la Cisjordanie, y compris de Jérusalem-Est, ont un effet dévastateur sur la vie des Palestiniens. À Jérusalem-Est, 35 % des terres ont été expropriées pour implanter des colonies dans lesquelles vivent 195 000 Israéliens. Parallèlement, 13 % seulement de Jérusalem-Est, qui est déjà très construit, accueille plus de 250 000 Palestiniens.
Dans le reste de la Cisjordanie, quelque 40 % des terres sont désormais classées "propriétés de l’État" par Israël et sont souvent utilisées pour la construction des colonies. En outre, 21 % des superficies bâties des colonies se trouvent sur des terres palestiniennes privées.
Les confiscations, les saisies et les appropriations de terres pour la construction de colonies, de routes de contournement, du mur/barrière et d’infrastructures associées, débouchent sur l’expulsion forcée des Palestiniens.
D’après les Nations unies, en 2009 seulement, plus de 600 Palestiniens, dont plus de la moitié étaient des enfants, ont été déplacés à Jérusalem-Est et dans le reste de la Cisjordanie après que leur logement a été démoli sur ordre des autorités israéliennes, souvent pour laisser place à des colonies israéliennes.
Aux termes du Code de justice militaire israélien, les autorités ne sont pas tenues de proposer une solution de relogement ni une indemnisation aux familles palestiniennes expulsées de chez elles. Ce qui signifie que nombre d’entre elles se retrouvent alors sans abri et plongent dans le dénuement.
Enfin, la politique d’Israël consistant à implanter ses civils sur des terres occupés viole la Quatrième Convention de Genève et est considérée comme un crime de guerre, aux termes du statut de la Cour pénale internationale.