Chaque samedi, entre dix et vingt joueurs d’ultimate se retrouvent pour pratiquer leur passion. Photo prise par l'auteur.
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Tout commence en novembre 2015. Julien Dupas, père au foyer et ancien Rémois, emménage à Rethel pour suivre sa compagne, médecin généraliste à Warmeriville. Très vite, il se rend compte que la ville ne compte aucun club d’ultimate, son sport favori qu’il pratiquait à Reims. "En arrivant, j’ai voulu créer quelque chose. J’ai cherché des joueurs sur les réseaux sociaux", raconte cet ancien professeur de maths de 30 ans. Il lance ainsi des appels sur les groupes communautaires rethélois et crée une page Facebook pour son club, qu’il nomme la "Disc’Horde".
À force de recherches, il parvient, en usant aussi de ses réseaux rémois, à réunir quelques joueurs pour un premier entraînement en mars 2016. Depuis, tous les samedis après-midi, entre dix et quinze joueurs, selon celui qui est devenu l’entraîneur de ce petit club, viennent participer aux entraînements.
En réalité, il n’y a pas à proprement parler de club d’ultimate à Rethel. "Pour l’instant, il n’y a rien d’officiel, c’est juste un groupe d’amis. Mais je vais bientôt organiser une assemblée générale constitutive pour justement créer officiellement un club", explique avec enthousiasme Julien Dupas.
Il faut dire qu’à l’heure actuelle, l’ultimate reste un sport relativement confidentiel dans la région. "C’est un peu le désert dans le Nord-Est" reconnaît le trentenaire, qui explique que c’est surtout en région parisienne et sur les côtes que l’on trouve le plus d’adeptes de ce sport. Pourquoi sur les côtes? "Parce que sur les plages, avec le sable, les sensations sont super. On peut se jeter sans avoir peur de se faire mal" répond le néo-rethélois. Si un club se monte à Rethel, il sera ainsi le premier du département. Et dans la région, il faut aller à Reims ou Troyes pour trouver des équipes officielles, et cela seulement depuis trois ou quatre ans. "Je ne sais pas trop pourquoi le sport n’est pas plus connu, cela doit être une question de médiatisation" analyse l’entraîneur rethélois.
À force de recherches, il parvient, en usant aussi de ses réseaux rémois, à réunir quelques joueurs pour un premier entraînement en mars 2016. Depuis, tous les samedis après-midi, entre dix et quinze joueurs, selon celui qui est devenu l’entraîneur de ce petit club, viennent participer aux entraînements.
En réalité, il n’y a pas à proprement parler de club d’ultimate à Rethel. "Pour l’instant, il n’y a rien d’officiel, c’est juste un groupe d’amis. Mais je vais bientôt organiser une assemblée générale constitutive pour justement créer officiellement un club", explique avec enthousiasme Julien Dupas.
Il faut dire qu’à l’heure actuelle, l’ultimate reste un sport relativement confidentiel dans la région. "C’est un peu le désert dans le Nord-Est" reconnaît le trentenaire, qui explique que c’est surtout en région parisienne et sur les côtes que l’on trouve le plus d’adeptes de ce sport. Pourquoi sur les côtes? "Parce que sur les plages, avec le sable, les sensations sont super. On peut se jeter sans avoir peur de se faire mal" répond le néo-rethélois. Si un club se monte à Rethel, il sera ainsi le premier du département. Et dans la région, il faut aller à Reims ou Troyes pour trouver des équipes officielles, et cela seulement depuis trois ou quatre ans. "Je ne sais pas trop pourquoi le sport n’est pas plus connu, cela doit être une question de médiatisation" analyse l’entraîneur rethélois.
En plein essor
En France, l’ultimate ne recense en effet que 3.000 licenciés et 75 clubs. C’est de l’autre côté de l’Atlantique, aux États-Unis, que le sport est populaire. "L’ultimate vient de là-bas. L’équipe américaine est la meilleure au monde. Il y a une grosse dimension économique avec des beaux stades et les jeunes le pratiquent souvent à l’université".
S’il reste confidentiel dans de nombreux pays, l’ultimate est néanmoins en plein essor, à l’image de sa reconnaissance officielle par le Comité International Olympique (CIO) l’an dernier.
En France aussi, le sport gagne en popularité. Bien que faible, le nombre de licenciés est passé de 2.000 à 3.000 en à peine quatre ans. Par ailleurs, il est de plus en plus pratiqué dans les collèges et lycées. "Les profs de sport aiment enseigner ce sport car il est complet et qu’il demande beaucoup de fair-play. Ce sont en effet les joueurs qui s’auto-arbitrent, et ce même au niveau international" décrit Julien Dupas. Un prix du fair-play est ainsi remis à la fin de chaque compétition d’ultimate.
Des compétitions justement, Julien aimerait bien en faire avec son futur club de Rethel, ce qui suppose d’abord de s’affilier à la fédération française. Et pour cela, il compte bien demander une participation aux futurs licenciés. "Il y aura sûrement deux tarifs, un pour ceux qui joueront uniquement en loisirs et un pour ceux qui voudront faire de la compétition. Mais on ne dépassera pas 70 euros" promet-il.
Julien Dupas prédit d’ailleurs un futur radieux pour son sport. "Cela sent bon pour l’ultimate dans le futur. Pour moi, c’est un peu comme le badminton il y a quelques années, qui était un peu méprisé et qui est depuis devenu très populaire. J’espère que cela sera pareil avec l’ultimate". Avis aux amateurs.
Pour plus de renseignements, rendez-vous sur la page Facebook du club "La Disc’Horde - Ultimate Frisbee Rethelois".
S’il reste confidentiel dans de nombreux pays, l’ultimate est néanmoins en plein essor, à l’image de sa reconnaissance officielle par le Comité International Olympique (CIO) l’an dernier.
En France aussi, le sport gagne en popularité. Bien que faible, le nombre de licenciés est passé de 2.000 à 3.000 en à peine quatre ans. Par ailleurs, il est de plus en plus pratiqué dans les collèges et lycées. "Les profs de sport aiment enseigner ce sport car il est complet et qu’il demande beaucoup de fair-play. Ce sont en effet les joueurs qui s’auto-arbitrent, et ce même au niveau international" décrit Julien Dupas. Un prix du fair-play est ainsi remis à la fin de chaque compétition d’ultimate.
Des compétitions justement, Julien aimerait bien en faire avec son futur club de Rethel, ce qui suppose d’abord de s’affilier à la fédération française. Et pour cela, il compte bien demander une participation aux futurs licenciés. "Il y aura sûrement deux tarifs, un pour ceux qui joueront uniquement en loisirs et un pour ceux qui voudront faire de la compétition. Mais on ne dépassera pas 70 euros" promet-il.
Julien Dupas prédit d’ailleurs un futur radieux pour son sport. "Cela sent bon pour l’ultimate dans le futur. Pour moi, c’est un peu comme le badminton il y a quelques années, qui était un peu méprisé et qui est depuis devenu très populaire. J’espère que cela sera pareil avec l’ultimate". Avis aux amateurs.
Pour plus de renseignements, rendez-vous sur la page Facebook du club "La Disc’Horde - Ultimate Frisbee Rethelois".