Statue d'Antonin Dvorak face au Rudolfinum de Prague. Photo (c) Jonathan Hornung
Rusalka qui a été créé au Théâtre national de Prague le 31 mars 1901, est un conte lyrique en trois actes d'Antonín Dvořák, sur un livret de Jaroslav Kvapil, d’après "Undine", récit romantique du baron Friedrich Heinrich Carl de la Motte-Fouqué paru en 1811. Il s'inspire aussi de "La petite sirène", un conte du Danois Hans Christian Andersen écrit en 1835, et aussi dit-on, de "La cloche engloutie" du Prix Nobel de littérature 1912, l'Allemand Gerhart Johann Robert Hauptmann, datée de 1896.
Ces créatures peuplent la mythologie slave et germanique, on les trouve dans les eaux des fleuves, des rivières et des étangs, que l'on songe aux Filles du Rhin chez Wagner dans Rheingold ou Götterdämmerung. Elles peuvent tomber amoureuses d'un humain et alors tout se complique pour elles. C'est un sujet qui ne laisse pas indifférent si l'on en juge par la quantité d'œuvres qu'il a inspirées, on se contentera de citer cette "Ondine" de La Motte-Fouqué qui influença la pièce éponyme de Jean Giraudoux créée le 27 avril 1939 au théâtre de l'Athénée à Paris, cette œuvre a été mise en musique en 1982 par Daniel-Lesur. Ou bien "Undine", opéra en trois actes de E. T. A. Hoffmann, créé à Berlin le 3 août 1816 ou celle de Lortzing en 1845. Et encore "Roussalka", opéra d'Alexandre Dargomyjski en 1856. Maurice Ravel a intitulé "Ondine" le premier mouvement du triptyque pour piano "Gaspard de la Nuit", en 1909. Pour son "20e prélude pour piano" en 1912, Claude Debussy a utilisé le même titre. "Ondine" est aussi un ballet en trois actes de Hans Werner Henze en 1958. Jacques Offenbach a également été sensible au sujet quand il a composé son opéra romantique "Die Rheinnixen" ou "Les Fées du Rhin", sur un livret de Charles Nuitter. Il faut croire que ce milieu aquatique inspirait Dvorak puisqu'il avait écrit précédemment un poème symphonique "L'Ondin" créé le 3 juin 1896 à Prague. Celui-ci est amoureux d'une femme qu'il emmène sous les eaux. Dans "Rusalka", l'héroïne aime un prince. Dans les deux cas, l'affaire se termine mal.
Antonín Leopold Dvořák est né le 8 septembre 1841 à Nelahozeves à une quarantaine de km au nord de Prague et mort dans cette ville le 1er mai 1904. Son abondante production musicale est surtout faite de symphonies, 9, la dernière étant la plus connue, dite du "Nouveau Monde" et composée durant le séjour de Dvořák aux États-Unis de 1892 à 1895. On connaît aussi entre autres 3 concertos, de la musique de chambre et des poèmes symphoniques. Mais on évoque peu, à part "Rusalka", la dizaine d'opéras qu'il a composés. Il ne faut donc pas manquer ces représentations.
Ces créatures peuplent la mythologie slave et germanique, on les trouve dans les eaux des fleuves, des rivières et des étangs, que l'on songe aux Filles du Rhin chez Wagner dans Rheingold ou Götterdämmerung. Elles peuvent tomber amoureuses d'un humain et alors tout se complique pour elles. C'est un sujet qui ne laisse pas indifférent si l'on en juge par la quantité d'œuvres qu'il a inspirées, on se contentera de citer cette "Ondine" de La Motte-Fouqué qui influença la pièce éponyme de Jean Giraudoux créée le 27 avril 1939 au théâtre de l'Athénée à Paris, cette œuvre a été mise en musique en 1982 par Daniel-Lesur. Ou bien "Undine", opéra en trois actes de E. T. A. Hoffmann, créé à Berlin le 3 août 1816 ou celle de Lortzing en 1845. Et encore "Roussalka", opéra d'Alexandre Dargomyjski en 1856. Maurice Ravel a intitulé "Ondine" le premier mouvement du triptyque pour piano "Gaspard de la Nuit", en 1909. Pour son "20e prélude pour piano" en 1912, Claude Debussy a utilisé le même titre. "Ondine" est aussi un ballet en trois actes de Hans Werner Henze en 1958. Jacques Offenbach a également été sensible au sujet quand il a composé son opéra romantique "Die Rheinnixen" ou "Les Fées du Rhin", sur un livret de Charles Nuitter. Il faut croire que ce milieu aquatique inspirait Dvorak puisqu'il avait écrit précédemment un poème symphonique "L'Ondin" créé le 3 juin 1896 à Prague. Celui-ci est amoureux d'une femme qu'il emmène sous les eaux. Dans "Rusalka", l'héroïne aime un prince. Dans les deux cas, l'affaire se termine mal.
Antonín Leopold Dvořák est né le 8 septembre 1841 à Nelahozeves à une quarantaine de km au nord de Prague et mort dans cette ville le 1er mai 1904. Son abondante production musicale est surtout faite de symphonies, 9, la dernière étant la plus connue, dite du "Nouveau Monde" et composée durant le séjour de Dvořák aux États-Unis de 1892 à 1895. On connaît aussi entre autres 3 concertos, de la musique de chambre et des poèmes symphoniques. Mais on évoque peu, à part "Rusalka", la dizaine d'opéras qu'il a composés. Il ne faut donc pas manquer ces représentations.
Rusalka de Antonin Dvorak à l'Opéra de Nice
Direction musicale : Claude Schnitzler
Mise en scène : Marion Wassermann
Décors : Thierry Good
Costumes : Bruno Fatalot
Eclairages : Pierre Dupouey
Rusalka : Natalia Ushakova
Le Prince : Vsevolod Grivnov
Vodnik : Arutjun Kotchinian
Jezibaba et la Princesse étrangère : Denisa Hamarova
Trois nymphes : Claudia Sorokina, Patricia Fernandez, Christina Greco
Le garde-Forestier : Adam Plachetka
Le cuisinier : Juliette Mars
Orchestre Philharmonique de Nice
Chœur de l’Opéra de Nice
Les 26 et 30 mars à 20h et le 28 mars à 14h30
Opéra de Nice
4, Rue Saint-François de Paule - 06000 Nice
Téléphone : 04 92 17 40 40 / 40 79
www.opera-nice.org
Mise en scène : Marion Wassermann
Décors : Thierry Good
Costumes : Bruno Fatalot
Eclairages : Pierre Dupouey
Rusalka : Natalia Ushakova
Le Prince : Vsevolod Grivnov
Vodnik : Arutjun Kotchinian
Jezibaba et la Princesse étrangère : Denisa Hamarova
Trois nymphes : Claudia Sorokina, Patricia Fernandez, Christina Greco
Le garde-Forestier : Adam Plachetka
Le cuisinier : Juliette Mars
Orchestre Philharmonique de Nice
Chœur de l’Opéra de Nice
Les 26 et 30 mars à 20h et le 28 mars à 14h30
Opéra de Nice
4, Rue Saint-François de Paule - 06000 Nice
Téléphone : 04 92 17 40 40 / 40 79
www.opera-nice.org