Sur fond de tensions croissantes autour de cette question, dans la nuit du lundi 14 février, des membres de la police italienne des frontières auraient ouvert le feu sur un bateau qui transportait des migrants et demandeurs d’asile égyptiens, blessant le pilote de l’embarcation.
"Une situation d’urgence humanitaire" appelle une réponse humanitaire, et non sécuritaire, a indiqué Nicola Duckworth, directrice du programme Europe d’Amnesty International.
"Ce qui veut dire que les navires qui transportent des migrants et des demandeurs d’asile en provenance de Tunisie, d’Égypte et d’autres pays d'Afrique du Nord ne doivent pas être repoussés. Tout arrivant a le droit d’être traité avec dignité, de se voir apporter de l’aide et de bénéficier d’une procédure équitable de demande d’asile".
Les autorités italiennes ont renforcé les patrouilles le long des côtes au lendemain de la vague de
migration dans les eaux de la Méditerranée.
De très nombreuses personnes ont été contraintes de dormir dehors pendant plusieurs jours avant que les autorités italiennes ne décident de rouvrir le centre d’accueil de Lampedusa.
L’Italie place régulièrement en détention des migrants clandestins et, par le passé, a procédé à des
expulsions massives, en violation du droit international.
"Loin de constituer une mesure automatique, le placement en détention doit toujours être envisagé
dernier ressort. Nul ne doit être renvoyé avant d’être en mesure de faire entendre son cas et d'expliquer les circonstances de sa venue devant les autorités compétentes, et, assurément, il ne faut pas procéder à des expulsions forcées de masse", a expliqué Nicola Frontex, l’Agence européenne pour la gestion de la coopération aux frontières extérieures, a accepté d’apporter son soutien à l’Italie qui a sollicité de l’aide pour endiguer le flux de migrants en provenance d’Afrique du Nord.
"Les patrouilles menées dans les eaux nationales et internationales par l’Italie, la Tunisie ou toute autre force, comme Frontex, doivent avoir pour principal objectif la sécurité des personnes interceptées en mer", a conclu Nicola Duckworth.
"Une situation d’urgence humanitaire" appelle une réponse humanitaire, et non sécuritaire, a indiqué Nicola Duckworth, directrice du programme Europe d’Amnesty International.
"Ce qui veut dire que les navires qui transportent des migrants et des demandeurs d’asile en provenance de Tunisie, d’Égypte et d’autres pays d'Afrique du Nord ne doivent pas être repoussés. Tout arrivant a le droit d’être traité avec dignité, de se voir apporter de l’aide et de bénéficier d’une procédure équitable de demande d’asile".
Les autorités italiennes ont renforcé les patrouilles le long des côtes au lendemain de la vague de
migration dans les eaux de la Méditerranée.
De très nombreuses personnes ont été contraintes de dormir dehors pendant plusieurs jours avant que les autorités italiennes ne décident de rouvrir le centre d’accueil de Lampedusa.
L’Italie place régulièrement en détention des migrants clandestins et, par le passé, a procédé à des
expulsions massives, en violation du droit international.
"Loin de constituer une mesure automatique, le placement en détention doit toujours être envisagé
dernier ressort. Nul ne doit être renvoyé avant d’être en mesure de faire entendre son cas et d'expliquer les circonstances de sa venue devant les autorités compétentes, et, assurément, il ne faut pas procéder à des expulsions forcées de masse", a expliqué Nicola Frontex, l’Agence européenne pour la gestion de la coopération aux frontières extérieures, a accepté d’apporter son soutien à l’Italie qui a sollicité de l’aide pour endiguer le flux de migrants en provenance d’Afrique du Nord.
"Les patrouilles menées dans les eaux nationales et internationales par l’Italie, la Tunisie ou toute autre force, comme Frontex, doivent avoir pour principal objectif la sécurité des personnes interceptées en mer", a conclu Nicola Duckworth.