Une quinzaine de femmes et cinq enfants ont été arrêtés dimanche 3 juillet devant le ministère de l'Intérieur. Elles réclamaient des procès équitables pour leurs proches qui sont détenus sans inculpation – et ce parfois depuis 10 ans.
Toutes les femmes en question, sauf deux, ont été relâchées après avoir semble-t-il signé des déclarations dans lesquelles elles s'engageaient à ne plus manifester.
"Si ces femmes ont été arrêtées uniquement pour avoir manifesté de manière pacifique en public, nous les considérerons comme des prisonnières d'opinion et demanderons leur libération immédiate et sans condition", a fait savoir Philip Luther, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty International.
"Les autorités saoudiennes doivent veiller à ce qu'elles soient protégées contre tout acte de torture et toute autre forme de mauvais traitements durant leur détention ; elles doivent être autorisées à consulter régulièrement leur avocat, à recevoir la visite de leur famille et à bénéficier des soins médicaux dont elles pourraient avoir besoin".
Les deux femmes maintenues en détention sont Rima bint Abdul Rahman al Jareesh, membre de l'Association saoudienne des droits civils et politiques (ACPRA), et Sharifa al Saqaabi. Toutes deux avaient auparavant signé des pétitions réclamant des réformes dans le pays. Rima bint Abdul Rahman al Jareesh aurait refusé de signer la déclaration et refusé que son tuteur masculin (mahram) se porte garant afin d'assurer sa remise en liberté.
Elle avait déjà été placée en détention pour sa participation à une manifestation similaire en juillet 2007, avant d'être libérée trois jours plus tard.
Mohammed Salih al Bajadi, cofondateur de l'ACPRA, comptait parmi les très nombreuses personnes arrêtées au lendemain d'une autre manifestation réclamant la libération de prisonniers politiques le 20 mars. Il est toujours maintenu en détention depuis.
Depuis le 11 septembre 2001, des milliers de personnes ont été victimes d'arrestations arbitraires en Arabie saoudite, y compris des détracteurs du gouvernement et des défenseurs des droits humains pacifiques. Beaucoup sont toujours détenues sans inculpation ni jugement.
D'après les recherches qu'a menées Amnesty International, les détracteurs du gouvernement saoudien s'exposent à des violations flagrantes des droits humains aux mains des forces de sécurité. Ils sont notamment détenus au secret sans inculpation, se voient privés du droit de consulter un avocat ou d'être présentés devant un juge pour contester la légalité de leur détention, et sont soumis à des actes de torture ou des mauvais traitements en vue de leur extorquer des « aveux » ou de les contraindre à se 'repentir'.
"En tant que partie à la Convention contre la torture, l'Arabie saoudite doit mettre un terme aux traitements cruels qu'elle inflige aux personnes incarcérées parce qu'elles osent protester", a conclu Philip Luther.
"Les charges retenues contre tous les détenus doivent être rendues publiques et ils doivent être jugés dans le cadre de procès équitables respectant les normes internationales".
Toutes les femmes en question, sauf deux, ont été relâchées après avoir semble-t-il signé des déclarations dans lesquelles elles s'engageaient à ne plus manifester.
"Si ces femmes ont été arrêtées uniquement pour avoir manifesté de manière pacifique en public, nous les considérerons comme des prisonnières d'opinion et demanderons leur libération immédiate et sans condition", a fait savoir Philip Luther, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty International.
"Les autorités saoudiennes doivent veiller à ce qu'elles soient protégées contre tout acte de torture et toute autre forme de mauvais traitements durant leur détention ; elles doivent être autorisées à consulter régulièrement leur avocat, à recevoir la visite de leur famille et à bénéficier des soins médicaux dont elles pourraient avoir besoin".
Les deux femmes maintenues en détention sont Rima bint Abdul Rahman al Jareesh, membre de l'Association saoudienne des droits civils et politiques (ACPRA), et Sharifa al Saqaabi. Toutes deux avaient auparavant signé des pétitions réclamant des réformes dans le pays. Rima bint Abdul Rahman al Jareesh aurait refusé de signer la déclaration et refusé que son tuteur masculin (mahram) se porte garant afin d'assurer sa remise en liberté.
Elle avait déjà été placée en détention pour sa participation à une manifestation similaire en juillet 2007, avant d'être libérée trois jours plus tard.
Mohammed Salih al Bajadi, cofondateur de l'ACPRA, comptait parmi les très nombreuses personnes arrêtées au lendemain d'une autre manifestation réclamant la libération de prisonniers politiques le 20 mars. Il est toujours maintenu en détention depuis.
Depuis le 11 septembre 2001, des milliers de personnes ont été victimes d'arrestations arbitraires en Arabie saoudite, y compris des détracteurs du gouvernement et des défenseurs des droits humains pacifiques. Beaucoup sont toujours détenues sans inculpation ni jugement.
D'après les recherches qu'a menées Amnesty International, les détracteurs du gouvernement saoudien s'exposent à des violations flagrantes des droits humains aux mains des forces de sécurité. Ils sont notamment détenus au secret sans inculpation, se voient privés du droit de consulter un avocat ou d'être présentés devant un juge pour contester la légalité de leur détention, et sont soumis à des actes de torture ou des mauvais traitements en vue de leur extorquer des « aveux » ou de les contraindre à se 'repentir'.
"En tant que partie à la Convention contre la torture, l'Arabie saoudite doit mettre un terme aux traitements cruels qu'elle inflige aux personnes incarcérées parce qu'elles osent protester", a conclu Philip Luther.
"Les charges retenues contre tous les détenus doivent être rendues publiques et ils doivent être jugés dans le cadre de procès équitables respectant les normes internationales".
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