Au Palais de justice de Koweït City, de plus en plus d'audiences relatives aux critiques publiques envers l'Emir ont lieu. Photo (c) Bulent Inan.
Atteintes à la liberté d'expression Koweït.mp3 (783.91 Ko)
Ce document, intitulé "The Iron Fist Policy: Criminalization of Peaceful Dissent in Kuwait" décrit en détail la manière dont la liberté d'expression est réprimée au Koweït depuis 2012.
C’est lorsque la parole a jailli durant la série de manifestations dites de la "Dignité de la nation", en 2012, lorsque des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour s’opposer à une nouvelle loi électorale et protester contre la corruption gouvernementale présumée, que le gouvernement a agi pour limiter la liberté d'expression au Koweït.
Bien que la Constitution garantisse explicitement la liberté d’expression, elle interdit formellement toute critique de l’Émir, tout commentaire considéré comme une atteinte à la sécurité nationale ou qui est perçu comme diffamatoire vis-à-vis de la religion.
Ces trois dernières années, les médias koweïtiens ont fait état de plus de 90 affaires de poursuites judiciaires pour ce type de motifs.
Un grand nombre des personnes emprisonnées dans le cadre des opérations de répression en cours sont des prisonniers d’opinion, uniquement pris pour cible parce qu’ils ont exercé pacifiquement leur droit à la liberté d’expression, notamment sur les réseaux sociaux.
Alors que les voix critiques sont réduites au silence, Amnesty International craint que le Koweït glisse vers une répression plus dure.
C’est lorsque la parole a jailli durant la série de manifestations dites de la "Dignité de la nation", en 2012, lorsque des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour s’opposer à une nouvelle loi électorale et protester contre la corruption gouvernementale présumée, que le gouvernement a agi pour limiter la liberté d'expression au Koweït.
Bien que la Constitution garantisse explicitement la liberté d’expression, elle interdit formellement toute critique de l’Émir, tout commentaire considéré comme une atteinte à la sécurité nationale ou qui est perçu comme diffamatoire vis-à-vis de la religion.
Ces trois dernières années, les médias koweïtiens ont fait état de plus de 90 affaires de poursuites judiciaires pour ce type de motifs.
Un grand nombre des personnes emprisonnées dans le cadre des opérations de répression en cours sont des prisonniers d’opinion, uniquement pris pour cible parce qu’ils ont exercé pacifiquement leur droit à la liberté d’expression, notamment sur les réseaux sociaux.
Alors que les voix critiques sont réduites au silence, Amnesty International craint que le Koweït glisse vers une répression plus dure.