Viols massifs et violences contre les femmes augmentent le nombre des victimes.
La journée a été célébrée avec faste dans la ville de Bukavu. Les femmes étaient les plus nombreuses à prendre part au défilé. Selon le chef de bureau chargé du Genre à la division provinciale du Genre, de la famille et de l’enfant, les femmes du Sud-Kivu ont payé le tribut le plus lourd, car la province est la porte d’entrée de toutes les rébellions. De cette insécurité viennent la majorité des viols et des violences sexuelles ainsi que des déplacements massifs des populations avec comme conséquences la propagation du Sida. Une participante au défilé a reconnu que la femme est la plus vulnérable en ce qui concerne la contamination, notamment, parce qu’il y a beaucoup de veuves de guerre. Ces dernières, n’ayant pas d’activités et étant responsables de famille, n’ont pas d’autre choix que de se livrer à la prostitution pour subvenir aux besoins de leurs ménages. Ainsi, dans la lutte contre le Sida, selon le souhait de certaines femmes, il faudrait qu’on pense à l’encadrement des femmes démunies en créant par exemple des activités génératrices de revenus.
Nicole* témoigne de son cas:"J'ai été violée plus d'une fois par plueieurs hommes. Je sais que mes jours sont comptés mais je garde espoir car je suis sous antiretroviraux depuis bientôt deux ans. C'est grâce à ces bienfaiteurs que je suis encore en vie et que je commence à récupérer. Le grand problème reste la stigmatisation. Les personnes vivant avec le virus sont considérés comme des intouchables alors qu'elles ont encore droit à la vie comme toute autre personne." Des témoignages ont été présentés par des personnes vivant avec le VIH Sida. C'était une grande première dans la ville car depuis des années ces personnes vivent dans la clandestinité. Grâce à quelques associations de la société civile,les PVV peuvent maintenant au grand jour avec leur maladie.
Le autorités publiques se sont engagées à faire respecter les droits des personnes infectées. A ce propos ,le vice gouverneur de la province du Sud Kivu M Jean Claude KIBALA a rappelé qu'une loi sur la protection des personnes infectées est sous étude au parlement national . Il a aussi mis en garde contre les contaminations criminelles ou volontaires qui seront désormais sanctionnées en RD Congo. Des statistiques données par le PNMLS indiquent que le Sud Kivu compte environ cent mille personnes vivant avec le VIH Sida. Certains coins de la province sont plus infectés que d'autres. C'est notamment des centres miniers et les grandes aglomérations situées à proximité des frontières comme le centre minier de Kamituga au sud ouest et la cité d'Uvira (7%) au Sud.
Des séances de dépistage volontaire ont été organisés dans plusieurs quartiers de la ville . La banalisation de la maladie par des interprétations fantaisistes du sigle SIDA comme "Salaires impayés Depuis des Années" ou "Syndrome Imaginaire pour Décourager les Amoureux " courent encores les rues. Les jeunes se sont regroupés dans de petites structures pour stopper la progression de la pandémie. Les élèves et étudiants ont pris l'engagement d'éviter ce qu'on appelle ici NTC ou notes sexuellement transmissibles. La sensibilisation contre la propagation du VIH Sida a encore du chemin à parcourir au vue du tabou qui entore le sexe dans les courumes et traditions.
Nicole* témoigne de son cas:"J'ai été violée plus d'une fois par plueieurs hommes. Je sais que mes jours sont comptés mais je garde espoir car je suis sous antiretroviraux depuis bientôt deux ans. C'est grâce à ces bienfaiteurs que je suis encore en vie et que je commence à récupérer. Le grand problème reste la stigmatisation. Les personnes vivant avec le virus sont considérés comme des intouchables alors qu'elles ont encore droit à la vie comme toute autre personne." Des témoignages ont été présentés par des personnes vivant avec le VIH Sida. C'était une grande première dans la ville car depuis des années ces personnes vivent dans la clandestinité. Grâce à quelques associations de la société civile,les PVV peuvent maintenant au grand jour avec leur maladie.
Le autorités publiques se sont engagées à faire respecter les droits des personnes infectées. A ce propos ,le vice gouverneur de la province du Sud Kivu M Jean Claude KIBALA a rappelé qu'une loi sur la protection des personnes infectées est sous étude au parlement national . Il a aussi mis en garde contre les contaminations criminelles ou volontaires qui seront désormais sanctionnées en RD Congo. Des statistiques données par le PNMLS indiquent que le Sud Kivu compte environ cent mille personnes vivant avec le VIH Sida. Certains coins de la province sont plus infectés que d'autres. C'est notamment des centres miniers et les grandes aglomérations situées à proximité des frontières comme le centre minier de Kamituga au sud ouest et la cité d'Uvira (7%) au Sud.
Des séances de dépistage volontaire ont été organisés dans plusieurs quartiers de la ville . La banalisation de la maladie par des interprétations fantaisistes du sigle SIDA comme "Salaires impayés Depuis des Années" ou "Syndrome Imaginaire pour Décourager les Amoureux " courent encores les rues. Les jeunes se sont regroupés dans de petites structures pour stopper la progression de la pandémie. Les élèves et étudiants ont pris l'engagement d'éviter ce qu'on appelle ici NTC ou notes sexuellement transmissibles. La sensibilisation contre la propagation du VIH Sida a encore du chemin à parcourir au vue du tabou qui entore le sexe dans les courumes et traditions.