Empêcher les réfugiés qui fuient le conflit syrien d'entrer en Jordanie accroîtrait leur souffrance et pourrait déboucher sur de nouvelles effusions de sang et violations des droits humains, a indiqué Amnesty International, après la déclaration du Premier ministre jordanien, qui a annoncé que les autorités jordaniennes fermeraient leur frontière si le gouvernement du président syrien Bachar el Assad était renversé.
Lors d'une conférence de presse dans la capitale jordanienne Amman, le 17 janvier, le Premier ministre Abdallah Ensour a en effet déclaré aux journalistes que son pays ne permettrait pas l'afflux continu de réfugiés sur son territoire si le gouvernement de Bachar el Assad venait à tomber ou si le nombre de réfugiés s'accélérait fortement, mais qu'il chercherait à les contenir en Syrie.
"À un moment où la population syrienne a sans doute le plus besoin de protection, la Jordanie menace de fermer ses frontières, l'exposant au risque de nouvelles atteintes aux droits humains", a mis en garde Charlotte Phillips, de l'équipe chargée des réfugiés à Amnesty International.
Lors d'une conférence de presse dans la capitale jordanienne Amman, le 17 janvier, le Premier ministre Abdallah Ensour a en effet déclaré aux journalistes que son pays ne permettrait pas l'afflux continu de réfugiés sur son territoire si le gouvernement de Bachar el Assad venait à tomber ou si le nombre de réfugiés s'accélérait fortement, mais qu'il chercherait à les contenir en Syrie.
"À un moment où la population syrienne a sans doute le plus besoin de protection, la Jordanie menace de fermer ses frontières, l'exposant au risque de nouvelles atteintes aux droits humains", a mis en garde Charlotte Phillips, de l'équipe chargée des réfugiés à Amnesty International.
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