Voici quelques extraits de ce rapport, intitulé "Jérusalem-Est : les préoccupations humanitaires clés":
"Jérusalem-Est était, pour les musulmans, les chrétiens et toute la population palestinienne, le centre de la médecine spécialisée, de l'enseignement universitaire, des activités économiques, sociales et culturelles. (...) Les politiques de restriction d'accès et l'édification de la barrière créent la séparation physique, politique, économique, sociale et culturelle de Jérusalem-Est".
"La législation israélienne prévoit que les Palestiniens de Jérusalem-Est sont des résidents permanents d'Israël et non des citoyens. (...) Les Palestiniens de Jérusalem qui font des séjours prolongés en Cisjordanie ou dans la bande de Gaza peuvent voir leur statut de résident annulé, comme c'est le cas de 14.000 Palestiniens depuis 1967."
La législation israélienne ne prévoit pas le transfert du statut de résident lors des mariages. "Un Palestinien de Jérusalem-Est qui veut vivre en ville avec sa femme originaire de la Cisjordanie ou de la bande de Gaza, doit faire une demande de regroupement familial, il en est de même pour les enfants."
Dans ses recommandations, l'agence OCHA réclame l'arrêt des démolitions des habitations palestiniennes et la recherche d'une solution permettant de légaliser les constructions sauvages, entreprises sans permis de construire. L'une des priorités réside aussi dans la planification et le zonage de Jérusalem-Est, pour répondre aux besoins des communautés palestiniennes qui y vivent.
Le rapport met aussi en lumière les problèmes posés par la colonisation israélienne, dans et autour de Jérusalem-Est, en violation du droit international: "Elle constitue les plus grandes colonies de peuplement dans le territoire palestinien occupé, avec une population d'environ 200.000 personnes en plus à Jérusalem-Est. Quelque 80% de tous les colons de Cisjordanie vivent dans un rayon de 25 km autour de Jérusalem."
En conclusion, l'OCHA recommande au gouvernement israélien de "se conformer à l'avis de la Cour internationale de justice sur la barrière, selon lequel le tracé de celle-ci serait illégal au regard du droit international, d'assurer un accès sécurisé à l'école à Jérusalem-Est pour les élèves et les enseignants du reste de la Cisjordanie et de veiller à ce que les hôpitaux spécialisés de Jérusalem-Est soient accessibles à tous les patients palestiniens et au personnel du reste de la Cisjordanie et de la bande de Gaza.
"Jérusalem-Est était, pour les musulmans, les chrétiens et toute la population palestinienne, le centre de la médecine spécialisée, de l'enseignement universitaire, des activités économiques, sociales et culturelles. (...) Les politiques de restriction d'accès et l'édification de la barrière créent la séparation physique, politique, économique, sociale et culturelle de Jérusalem-Est".
"La législation israélienne prévoit que les Palestiniens de Jérusalem-Est sont des résidents permanents d'Israël et non des citoyens. (...) Les Palestiniens de Jérusalem qui font des séjours prolongés en Cisjordanie ou dans la bande de Gaza peuvent voir leur statut de résident annulé, comme c'est le cas de 14.000 Palestiniens depuis 1967."
La législation israélienne ne prévoit pas le transfert du statut de résident lors des mariages. "Un Palestinien de Jérusalem-Est qui veut vivre en ville avec sa femme originaire de la Cisjordanie ou de la bande de Gaza, doit faire une demande de regroupement familial, il en est de même pour les enfants."
Dans ses recommandations, l'agence OCHA réclame l'arrêt des démolitions des habitations palestiniennes et la recherche d'une solution permettant de légaliser les constructions sauvages, entreprises sans permis de construire. L'une des priorités réside aussi dans la planification et le zonage de Jérusalem-Est, pour répondre aux besoins des communautés palestiniennes qui y vivent.
Le rapport met aussi en lumière les problèmes posés par la colonisation israélienne, dans et autour de Jérusalem-Est, en violation du droit international: "Elle constitue les plus grandes colonies de peuplement dans le territoire palestinien occupé, avec une population d'environ 200.000 personnes en plus à Jérusalem-Est. Quelque 80% de tous les colons de Cisjordanie vivent dans un rayon de 25 km autour de Jérusalem."
En conclusion, l'OCHA recommande au gouvernement israélien de "se conformer à l'avis de la Cour internationale de justice sur la barrière, selon lequel le tracé de celle-ci serait illégal au regard du droit international, d'assurer un accès sécurisé à l'école à Jérusalem-Est pour les élèves et les enseignants du reste de la Cisjordanie et de veiller à ce que les hôpitaux spécialisés de Jérusalem-Est soient accessibles à tous les patients palestiniens et au personnel du reste de la Cisjordanie et de la bande de Gaza.