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Auparavant, le Bureau du médiateur avait sollicité la mise en place d'une commission dans le cadre d'un rapport provisoire présenté au Parlement jamaïcain le 29 avril. Dans ce rapport, le Bureau du médiateur conclut qu'au moins 76 personnes et un soldat ont été tués dans les premiers jours de l'état d'urgence, ce qui représentait la plus importante perte en vies humaines dans le cadre d'une opération des forces de sécurité depuis l'indépendance de la Jamaïque. Cependant, le rapport "provisoire" ne présente pas de conclusions finales sur les événements; il se contente de préconiser la tenue de nouvelles investigations par une commission et les autorités judiciaires pénales compétentes.
"Trois ans plus tard, la Jamaïque ne s'est toujours pas acquittée de l'obligation de mener dans les meilleurs délais une enquête indépendante, impartiale et efficace sur les dizaines d'allégations d'homicides illégaux imputables aux forces de sécurité et d'autres graves atteintes aux droits humains perpétrées durant l'état d'urgence", a indiqué Chiara Liguori, chercheuse sur la Jamaïque à Amnesty International.
"Trois ans plus tard, la Jamaïque ne s'est toujours pas acquittée de l'obligation de mener dans les meilleurs délais une enquête indépendante, impartiale et efficace sur les dizaines d'allégations d'homicides illégaux imputables aux forces de sécurité et d'autres graves atteintes aux droits humains perpétrées durant l'état d'urgence", a indiqué Chiara Liguori, chercheuse sur la Jamaïque à Amnesty International.