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Le 11 mars 2011 a lieu la plus grave catastrophe nucléaire du XXIe siècle. Suite à un séisme déclenchant un tsunami sur la côte Pacifique de Fukushima, les systèmes de refroidissement de 3 réacteurs de la centrale nucléaire de la région tombent en panne. Plus de 470 000 personnes quittent la région pour fuir le tsunami et les menaces radioactives. Neuf ans plus tard, le gouvernement japonais veut prouver que la région Fukushima est saine en lui attribuant deux disciplines des JO : le baseball et le softball. Le départ de la flamme olympique devait se faire à Fukushima le 26 mars.
Si le gouvernement voyait ces jeux comme une reconstruction, les victimes de l’accident nucléaire le voient plutôt comme des “jeux radioactifs”. Plusieurs dizaines de milliers de Japonais n’ont pas pu retrouver leur logement depuis la catastrophe dû aux dégâts et à la radioactivité de la région. Jusqu’à maintenant, ces réfugiés vivaient grâce aux aides du gouvernement. Mais les allocations et logements sociaux sont supprimés depuis début mars dans le but de reloger les rescapés dans leur région d’origine. Les Japonais originaires de Fukushima se sentent humiliés et le manifestent, le Japon leur a coupé toute aide pour l'organisation des JO.
Encore en état d’urgence nucléaire, le gouvernement japonais avait pour but de redorer son image et de prouver que la région de Fukushima est saine. Il a relevé le niveau acceptable d’exposition au rayonnement en le passant de 1 mv par an à 20 mv. De plus, le problème n’est pas encore écarté puisque les coeurs fondus radioactifs des réacteurs n’ont toujours pas été retrouvés. Pour les refroidir, d’énormes quantités d’eau y sont déversées tous les jours. L’eau déversées contaminée est stockée dans plus de 1000 réservoirs sur un site près de la centrale qui sera saturé en 2021. Le gouvernement envisage donc de diluer cette eau et de la déverser à la mer, au grand désespoir des pêcheurs et des écologistes.