Budget JO Paris.mp3 (743.53 Ko)
Le 15 septembre 2017, Emmanuel Macron a déclaré devant la délégation française: "Vous avez réussi à faire taire les grincheux, ceux qui disaient que c’était trop cher". Pourtant, le dépassement du budget est une tradition olympique, seule Los Angeles a tenu le sien en 1984. Alors même si Paris est une fête mais va-t-elle réussir à payer sa facture?
L’enveloppe est de 6.6 milliards d’euros: 3,6 milliards pour les coûts opérationnels et 3 milliards pour les aménagements. Pour Étienne Thobois (directeur général du Comité de candidature Paris 2024), il s’agit de s’appuyer sur "l’existant". Niveau infrastructures, il y a deux sites à bâtir, contre huit à Londres et seize à Pékin.
Gardons en tête que les J.O. auront un futur coût environnemental: faire nager des sportifs dans la Seine et faire voler des hélicoptères n’a rien de gratuit. La sécurité est également la grande inconnue: aucune ville n’a tenu ses engagements sur ce point.
Jean-Pascal Gayant, économiste, assure que Montréal a mis 30 ans à rembourser sa dette; les J.O. d’Athènes en 2004 ont contribué à rendre la situation du pays désastreuse. Depuis 1992, le coût réel a toujours dépassé le budget prévisionnel, il est doublé.
Pour Jacques Boutault, membre d’Europe Écologie Les Verts, "la rationalité économique va être secondaire et cela risque de nous coûter cher". A la suite de cette euphorie dépensière, nous sommes en proie à la réflexion: pourquoi ne pas investir cette somme dans un domaine nécessiteux comme l’éducation?
L’enveloppe est de 6.6 milliards d’euros: 3,6 milliards pour les coûts opérationnels et 3 milliards pour les aménagements. Pour Étienne Thobois (directeur général du Comité de candidature Paris 2024), il s’agit de s’appuyer sur "l’existant". Niveau infrastructures, il y a deux sites à bâtir, contre huit à Londres et seize à Pékin.
Gardons en tête que les J.O. auront un futur coût environnemental: faire nager des sportifs dans la Seine et faire voler des hélicoptères n’a rien de gratuit. La sécurité est également la grande inconnue: aucune ville n’a tenu ses engagements sur ce point.
Jean-Pascal Gayant, économiste, assure que Montréal a mis 30 ans à rembourser sa dette; les J.O. d’Athènes en 2004 ont contribué à rendre la situation du pays désastreuse. Depuis 1992, le coût réel a toujours dépassé le budget prévisionnel, il est doublé.
Pour Jacques Boutault, membre d’Europe Écologie Les Verts, "la rationalité économique va être secondaire et cela risque de nous coûter cher". A la suite de cette euphorie dépensière, nous sommes en proie à la réflexion: pourquoi ne pas investir cette somme dans un domaine nécessiteux comme l’éducation?