L'Italie s'est abstenue de prendre des mesures afin de protéger les groupes minoritaires contre la discrimination, a déclaré Amnesty International mardi 26 juillet, alors que le Parlement vient de rejeter un projet de loi relatif aux crimes homophobes et transphobes.
"Le Parlement italien a manqué une occasion de faire un pas dans la bonne direction", a estimé Nicola Duckworth, directrice du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.
"La loi italienne prévoit déjà des sanctions pour les crimes à caractère haineux se fondant sur la race, l'origine ethnique, la nationalité et la religion". S'il est adopté, ce projet de loi ajouterait à cette liste les crimes homophobes et transphobes.
"Le nombre d'agressions homophobes et transphobes signalées ces dernières années en Italie demeure un sujet de préoccupation", a ajouté Nicola Duckworth.
"Les crimes à caractère haineux ont de graves répercussions, non seulement sur la victime elle-même, mais aussi sur le groupe à laquelle elle s'identifie".
Amnesty International exhorte l'Italie à mettre pleinement en œuvre la législation relative à la lutte contre la discrimination et à faire en sorte que les lois érigeant en infraction ces crimes ne laissent pas de côté certains groupes de la population.
"Les autorités et les responsables politiques ne doivent pas se contenter d'adopter les lois nécessaires, ils doivent aussi montrer l'exemple. Ils doivent promouvoir l'égalité et la non-discrimination et s'abstenir de faire des commentaires désobligeants et discriminatoires qui entretiennent un climat d'intolérance et condamner de tels propos, a déclaré Nicola Duckworth.
"Les autorités italiennes se doivent de promouvoir la diversité et de lancer des initiatives de sensibilisation visant à lutter contre les stéréotypes négatifs et les préjugés envers les lesbiennes, gays, personnes bisexuelles et transgenres, ainsi qu'envers d'autres groupes exposés à des agressions à caractère discriminatoire".
"Le Parlement italien a manqué une occasion de faire un pas dans la bonne direction", a estimé Nicola Duckworth, directrice du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.
"La loi italienne prévoit déjà des sanctions pour les crimes à caractère haineux se fondant sur la race, l'origine ethnique, la nationalité et la religion". S'il est adopté, ce projet de loi ajouterait à cette liste les crimes homophobes et transphobes.
"Le nombre d'agressions homophobes et transphobes signalées ces dernières années en Italie demeure un sujet de préoccupation", a ajouté Nicola Duckworth.
"Les crimes à caractère haineux ont de graves répercussions, non seulement sur la victime elle-même, mais aussi sur le groupe à laquelle elle s'identifie".
Amnesty International exhorte l'Italie à mettre pleinement en œuvre la législation relative à la lutte contre la discrimination et à faire en sorte que les lois érigeant en infraction ces crimes ne laissent pas de côté certains groupes de la population.
"Les autorités et les responsables politiques ne doivent pas se contenter d'adopter les lois nécessaires, ils doivent aussi montrer l'exemple. Ils doivent promouvoir l'égalité et la non-discrimination et s'abstenir de faire des commentaires désobligeants et discriminatoires qui entretiennent un climat d'intolérance et condamner de tels propos, a déclaré Nicola Duckworth.
"Les autorités italiennes se doivent de promouvoir la diversité et de lancer des initiatives de sensibilisation visant à lutter contre les stéréotypes négatifs et les préjugés envers les lesbiennes, gays, personnes bisexuelles et transgenres, ainsi qu'envers d'autres groupes exposés à des agressions à caractère discriminatoire".
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