"Samer al Barq, qui n'a jamais été inculpé d'aucune infraction, est sur le point de mourir en prison et doit être libéré immédiatement, s'il n'est pas inculpé et jugé de manière équitable. Il doit de toute urgence être admis dans un hôpital civil. Il a besoin de toute urgence de soins médicaux spécialisés, qui ne peuvent être administrés que dans un hôpital civil, et doit par conséquent y être transféré par les autorités pénitentiaires, ou être libéré pour pouvoir s'y rendre par lui-même", a estimé Ann Harrison, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient.
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Selon son avocat, Samer al Barq est sous perfusion, mais n'a pas reçu les soins médicaux spécialisés dont il a besoin, et n'a pas été informé qu'il allait les recevoir.
Avant son transfert le 27 août à l'hôpital d'Assaf Harofeh, où il est resté deux jours, il souffrait de troubles hépatiques et présentait un pouls très faible, ainsi qu'une tension artérielle basse. Le 28 août, une procédure de révision judiciaire a eu lieu à l'hôpital. Selon l'avocat qui y a assisté, Samer al Barq était menotté à son lit. L'avocat a raconté que son client éprouvait de grandes difficultés pour parler et n'était sans doute pas pleinement conscient de ce qui se passait autour de lui durant cette procédure, qui a été reportée au 6 septembre. Il a été renvoyé au centre médical des Services pénitentiaires israéliens le lendemain et placé à l'isolement avec Hassan Safadi, prisonnier maintenu en détention administrative dont la vie est également en grave danger. Hassan Safadi a entamé une deuxième grève de la faim depuis le 21 juin.
"Le fait que les autorités israéliennes privent de soins médicaux un prisonnier comme Samer al Barq, qui se trouve aux portes de la mort, et qu'elles le menottent à son lit d'hôpital, constitue un traitement inhumain et dégradant qui va à l'encontre des obligations internationales d'Israël en matière de droits humains", a estimé Ann Harrison.
Les Services pénitentiaires israéliens ont accordé la permission à l'ONG locale Médecins pour les droits de l'homme-Israël (PHR) de rendre visite à Samer al Barq et à d'autres grévistes de la faim lundi 10 septembre. Cependant, cela risque fort d'être trop tard.
Avant son transfert le 27 août à l'hôpital d'Assaf Harofeh, où il est resté deux jours, il souffrait de troubles hépatiques et présentait un pouls très faible, ainsi qu'une tension artérielle basse. Le 28 août, une procédure de révision judiciaire a eu lieu à l'hôpital. Selon l'avocat qui y a assisté, Samer al Barq était menotté à son lit. L'avocat a raconté que son client éprouvait de grandes difficultés pour parler et n'était sans doute pas pleinement conscient de ce qui se passait autour de lui durant cette procédure, qui a été reportée au 6 septembre. Il a été renvoyé au centre médical des Services pénitentiaires israéliens le lendemain et placé à l'isolement avec Hassan Safadi, prisonnier maintenu en détention administrative dont la vie est également en grave danger. Hassan Safadi a entamé une deuxième grève de la faim depuis le 21 juin.
"Le fait que les autorités israéliennes privent de soins médicaux un prisonnier comme Samer al Barq, qui se trouve aux portes de la mort, et qu'elles le menottent à son lit d'hôpital, constitue un traitement inhumain et dégradant qui va à l'encontre des obligations internationales d'Israël en matière de droits humains", a estimé Ann Harrison.
Les Services pénitentiaires israéliens ont accordé la permission à l'ONG locale Médecins pour les droits de l'homme-Israël (PHR) de rendre visite à Samer al Barq et à d'autres grévistes de la faim lundi 10 septembre. Cependant, cela risque fort d'être trop tard.
* Samer al Barq a observé une première grève de la faim durant 30 jours, jusqu'au 14 mai 2012, qu'il a interrompue, avant de la reprendre huit jours plus tard, le 22 mai, lorsque l'ordre de détention le concernant a de nouveau été renouvelé.
D'après son frère Samir Helmi al Barq, Samer a quitté la Jordanie en 1996 et s'est rendu au Pakistan pour étudier; il y a obtenu une maîtrise en sciences. Il a été arrêté par les autorités pakistanaises le 15 juillet 2003 et placé en détention pendant 14 jours, après avoir postulé pour suivre un doctorat en études islamiques à Islamabad. Samer al Barq ignore pourquoi il a été interpellé. Il a ensuite été remis aux autorités américaines et maintenu pendant trois mois en détention dans une prison secrète, dans un lieu inconnu, hors des frontières pakistanaises. Il a assuré, dans une déclaration privée qu'a reçue Amnesty International, qu'il avait subi "de nombreuses formes de torture inhumaine durant cette période".
Il a affirmé avoir été remis aux autorités jordaniennes le 26 octobre 2003. Elles l'ont maintenu derrière les barreaux pendant plus de quatre ans, sans l'inculper ni l'informer du motif de sa privation de liberté. Après avoir été transféré à plusieurs reprises dans différentes prisons, il a été libéré sous caution en janvier 2008. Les autorités jordaniennes l'ont de nouveau arrêté en avril 2010, avant de le confier aux autorités israéliennes trois mois plus tard.
D'après son frère Samir Helmi al Barq, Samer a quitté la Jordanie en 1996 et s'est rendu au Pakistan pour étudier; il y a obtenu une maîtrise en sciences. Il a été arrêté par les autorités pakistanaises le 15 juillet 2003 et placé en détention pendant 14 jours, après avoir postulé pour suivre un doctorat en études islamiques à Islamabad. Samer al Barq ignore pourquoi il a été interpellé. Il a ensuite été remis aux autorités américaines et maintenu pendant trois mois en détention dans une prison secrète, dans un lieu inconnu, hors des frontières pakistanaises. Il a assuré, dans une déclaration privée qu'a reçue Amnesty International, qu'il avait subi "de nombreuses formes de torture inhumaine durant cette période".
Il a affirmé avoir été remis aux autorités jordaniennes le 26 octobre 2003. Elles l'ont maintenu derrière les barreaux pendant plus de quatre ans, sans l'inculper ni l'informer du motif de sa privation de liberté. Après avoir été transféré à plusieurs reprises dans différentes prisons, il a été libéré sous caution en janvier 2008. Les autorités jordaniennes l'ont de nouveau arrêté en avril 2010, avant de le confier aux autorités israéliennes trois mois plus tard.