Incendie meurtrier dans l'entrepôt de la société Iron Mountain. Copie écran extraite de la vidéo ci-dessous
Incendie Iron Mountain.mp3 (211.43 Ko)
Iron Mountain est, d'après son site internet, une entreprise spécialisée dans le stockage de documents pour des entreprises du monde entier, "les opérations de récupération après sinistre et de sauvegarde en ligne", "pour protéger les données des entreprises " et promet "un niveau de sécurité et de fiabilité inégalé en ce qui concerne les solutions de sauvegarde".
Au lendemain du feu, des doutes sur d'éventuelles origines criminelles avaient été émis. En effet, à l'époque, il avait été révélé que parmi les 43 sociétés qui avait entreposé des documents dans ce local, beaucoup étaient impliquées, au moment des faits, dans 29 enquêtes conduites par l'Unité de la criminalité économique et du blanchiment d'argent (Procelac).
La semaine du 2 mars dernier, l'équipe de médecins légistes de la police fédérale a conclu que ce drame était bien le résultat d'un "acte d'incendie volontaire". Marcela Sánchez, le procureur responsable de l'enquête, a déclaré: "Il a été déterminé que l'incendie avait diverses sources et que des substances combustibles avait été utilisés pour le démarrer."
Le lundi 9 mars, José Sbatella, le chef de L'unité d'information financière, a déclaré: "Nous pensons qu'il s'agit d'un complot entre Iron Mountain et leurs clients pour supprimer des preuves de fraude fiscale". Il a ensuite énuméré un certain nombre de grandes banques "impliqués dans des opérations de blanchiment d'argent" parmi lesquelles, HSBC et BNP Paribas qui stockaient des documents dans l'entrepôt. Sbatella a ajouté que lorsque l'UIF a demandé certains documents lors de l'enquête pour évasion fiscale contre HSBC, la banque "a affirmé que tout avait été brûlé par le feu".
Fait troublant, ce n'est pas la première fois que la société Iron Mountain voit une de ses structures partir en fumée. En effet, on peut dénombrer, en Amérique de Nord et en Europe, cinq locaux incendiés, dont au moins deux feux suspectés volontaires. Le drame survenu dans l’entrepôt de Buenos Aires est, néanmoins, le seul à s'être avéré meurtrier.
Au lendemain du feu, des doutes sur d'éventuelles origines criminelles avaient été émis. En effet, à l'époque, il avait été révélé que parmi les 43 sociétés qui avait entreposé des documents dans ce local, beaucoup étaient impliquées, au moment des faits, dans 29 enquêtes conduites par l'Unité de la criminalité économique et du blanchiment d'argent (Procelac).
La semaine du 2 mars dernier, l'équipe de médecins légistes de la police fédérale a conclu que ce drame était bien le résultat d'un "acte d'incendie volontaire". Marcela Sánchez, le procureur responsable de l'enquête, a déclaré: "Il a été déterminé que l'incendie avait diverses sources et que des substances combustibles avait été utilisés pour le démarrer."
Le lundi 9 mars, José Sbatella, le chef de L'unité d'information financière, a déclaré: "Nous pensons qu'il s'agit d'un complot entre Iron Mountain et leurs clients pour supprimer des preuves de fraude fiscale". Il a ensuite énuméré un certain nombre de grandes banques "impliqués dans des opérations de blanchiment d'argent" parmi lesquelles, HSBC et BNP Paribas qui stockaient des documents dans l'entrepôt. Sbatella a ajouté que lorsque l'UIF a demandé certains documents lors de l'enquête pour évasion fiscale contre HSBC, la banque "a affirmé que tout avait été brûlé par le feu".
Fait troublant, ce n'est pas la première fois que la société Iron Mountain voit une de ses structures partir en fumée. En effet, on peut dénombrer, en Amérique de Nord et en Europe, cinq locaux incendiés, dont au moins deux feux suspectés volontaires. Le drame survenu dans l’entrepôt de Buenos Aires est, néanmoins, le seul à s'être avéré meurtrier.