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"La forte hausse du nombre d’exécutions ces derniers jours est une évolution extrêmement inquiétante", a indiqué Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International. "Des condamnations à mort continuent d’être prononcées à l’issue de procès contraires aux règles d’équité les plus élémentaires. Ces sentences se fondent sur des "aveux" obtenus sous la torture; aussi est-il plus que probable que des innocents soient mis à mort en Irak."
D’après une déclaration du ministère de la Justice, les prisonniers qui ont été exécutés - 41 hommes et une femme - avaient tous été déclarés coupables au titre de la Loi antiterroriste, texte draconien adopté en 2005.
Des centaines de civils sont tués chaque mois dans des attaques violentes orchestrées par les groupes armés. Des écoliers et des pèlerins chiites notamment ont été pris pour cibles lors de la dernière vague d’attentats.
"Tuer des civils de manière délibérée ne saurait en aucun cas se justifier. Les autorités irakiennes doivent protéger les civils contre les violences imputables aux groupes armés et traduire les responsables présumés en justice. Après avoir été jugés dans le cadre d’une procédure équitable, ils doivent être sanctionnés, mais sans recourir à la peine de mort."
D’après une déclaration du ministère de la Justice, les prisonniers qui ont été exécutés - 41 hommes et une femme - avaient tous été déclarés coupables au titre de la Loi antiterroriste, texte draconien adopté en 2005.
Des centaines de civils sont tués chaque mois dans des attaques violentes orchestrées par les groupes armés. Des écoliers et des pèlerins chiites notamment ont été pris pour cibles lors de la dernière vague d’attentats.
"Tuer des civils de manière délibérée ne saurait en aucun cas se justifier. Les autorités irakiennes doivent protéger les civils contre les violences imputables aux groupes armés et traduire les responsables présumés en justice. Après avoir été jugés dans le cadre d’une procédure équitable, ils doivent être sanctionnés, mais sans recourir à la peine de mort."