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"Il est déjà arrivé que les autorités irakiennes n'enquêtent pas efficacement sur des attaques dans des camps accueillant des exilés iraniens. Par conséquent, personne n'a été amené à rendre des comptes pour ces faits et les résidents vivent dans une peur permanente pour leur sécurité. Les autorités doivent veiller à ce qu'une enquête sur les violences d'hier soit menée dans les meilleurs délais et qu'elle soit indépendante, transparence et pleinement conforme aux normes internationales", a souligné Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.
Les circonstances de ces événements sont incertaines. Selon les résidents, les forces de sécurité irakiennes ont attaqué le camp et tué plusieurs d'entre eux. Certaines victimes auraient été arrêtées et menottées avant d'être abattues. Toutefois, les autorités irakiennes ont fourni d'autres versions de ce qui s'est passé, en faisant notamment état d'affrontements entre résidents.
Une centaine d'exilés iraniens sont restés dans le camp d'Ashraf après que la plupart de ses résidents ont été réinstallés au camp Liberté, dans le nord-est de Bagdad, au cours des dernières années.
Les circonstances de ces événements sont incertaines. Selon les résidents, les forces de sécurité irakiennes ont attaqué le camp et tué plusieurs d'entre eux. Certaines victimes auraient été arrêtées et menottées avant d'être abattues. Toutefois, les autorités irakiennes ont fourni d'autres versions de ce qui s'est passé, en faisant notamment état d'affrontements entre résidents.
Une centaine d'exilés iraniens sont restés dans le camp d'Ashraf après que la plupart de ses résidents ont été réinstallés au camp Liberté, dans le nord-est de Bagdad, au cours des dernières années.