Plus communément appelée la "maladie des Vikings", cette dernière a prit le nom de celui qui l’a découvert, le chirurgien Guillaume Dupuytren. Chirurgien à l’Hôtel-Dieu de Paris, il décrit cette maladie se caractérisant par une fibrose rétractile de l’aponévrose palmaire, c’est-à-dire la membrane qui se situe entre les tendons fléchisseurs et la peau. Ceci entraîne alors l’apparition de nodules fibreux ainsi que d’une déformation des doigts.
C’est en 1831, quatre ans avant sa mort, que Dupuytren opéra cette dernière. Après avoir attendu, dans un premier temps, pendant plusieurs années dans le cas d’un homme qui souffrait d’une fibrose classique, Dupuytren disséqua la main malade, puis il opéra le cas d’un marchand de vin qui ainsi est entré dans l’histoire médicale. L’opération consistait en une fasciectomie (libération chirurgicale des tendons) "la main du malade étant solidement fixée" en passant à travers une incision sous la peau. Après huit semaines, le doigt reprenait des mouvements normaux. La maladie de Dupuytren évolue plutôt lentement, si bien que la rétractation du tissu palmaire se fait progressivement. Cela entraîne une perte d’extension au niveau des doigts, ceux-ci ayant tendance à se fixer en crochet, accompagnée d’une impossibilité d’ouvrir la main. Au quotidien, cette maladie peut s’avérer particulièrement handicapante. Elle touche entre 3 à 5 % de la population européenne. Les hommes de plus de 45 ans représentent une large part des malades (entre 70 et 80 %). Par ailleurs, cette maladie est surnommée "maladie des Viking" en raison de sa prévalence dans le nord de l'Europe et chez les personnes d'origine nord-européenne. Selon la tradition, la condition était courante chez les Vikings, qui ont conquis et attaqué une grande partie de l'Europe du Nord, propageant la maladie parmi les populations.
Le docteur Jean-Luc Lermusiaux, ancien praticien attaché consultant des Hôpitaux de Paris, a exercé sa spécialité de rhumatologie pendant quarante ans à l’hôpital Lariboisière et à son cabinet de Gagny.
Auteur de nombreuses publications médicales, il a toujours été passionné par l’histoire et le théâtre. En compagnie de son épouse, il a donné des cours d’art dramatique pendant vingt-deux ans. Il a reçu en 2013 la grande médaille d’or de la Société Académique Arts-Sciences-Lettres. Aujourd’hui nous avons l’opportunité de rencontrer ce passionné, acteur actif de la médecine moderne au savoir scientifique hors pair dont le parcours de vie l’a conduit à être l’inventeur d’un traitement exceptionnel de la maladie de Dupuytren par aponévrotomie à l’aiguille.
C’est en 1831, quatre ans avant sa mort, que Dupuytren opéra cette dernière. Après avoir attendu, dans un premier temps, pendant plusieurs années dans le cas d’un homme qui souffrait d’une fibrose classique, Dupuytren disséqua la main malade, puis il opéra le cas d’un marchand de vin qui ainsi est entré dans l’histoire médicale. L’opération consistait en une fasciectomie (libération chirurgicale des tendons) "la main du malade étant solidement fixée" en passant à travers une incision sous la peau. Après huit semaines, le doigt reprenait des mouvements normaux. La maladie de Dupuytren évolue plutôt lentement, si bien que la rétractation du tissu palmaire se fait progressivement. Cela entraîne une perte d’extension au niveau des doigts, ceux-ci ayant tendance à se fixer en crochet, accompagnée d’une impossibilité d’ouvrir la main. Au quotidien, cette maladie peut s’avérer particulièrement handicapante. Elle touche entre 3 à 5 % de la population européenne. Les hommes de plus de 45 ans représentent une large part des malades (entre 70 et 80 %). Par ailleurs, cette maladie est surnommée "maladie des Viking" en raison de sa prévalence dans le nord de l'Europe et chez les personnes d'origine nord-européenne. Selon la tradition, la condition était courante chez les Vikings, qui ont conquis et attaqué une grande partie de l'Europe du Nord, propageant la maladie parmi les populations.
Le docteur Jean-Luc Lermusiaux, ancien praticien attaché consultant des Hôpitaux de Paris, a exercé sa spécialité de rhumatologie pendant quarante ans à l’hôpital Lariboisière et à son cabinet de Gagny.
Auteur de nombreuses publications médicales, il a toujours été passionné par l’histoire et le théâtre. En compagnie de son épouse, il a donné des cours d’art dramatique pendant vingt-deux ans. Il a reçu en 2013 la grande médaille d’or de la Société Académique Arts-Sciences-Lettres. Aujourd’hui nous avons l’opportunité de rencontrer ce passionné, acteur actif de la médecine moderne au savoir scientifique hors pair dont le parcours de vie l’a conduit à être l’inventeur d’un traitement exceptionnel de la maladie de Dupuytren par aponévrotomie à l’aiguille.
4 juin à 20.29.mp3 (1.41 Mo)
Interview
- Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis le docteur Jean-Luc Lermusiaux, médecin spécialiste, rhumatologue retraité et habitant depuis 3 ans à Selles sur Cher. J’ai exercé de 1970 à 2010 comme praticien Attaché Consultant des Hôpitaux de Paris au Centre Viggo-Petersen de l’Hôpital Lariboisière et à l’URAM (Unité rhumatologique des Affections de la Main) dans ce même hôpital. J’ai également exercé dans mon cabinet libéral à Gagny (93220) de 1970 à 2012. (Plus de 30 000 patients).
- Pourquoi les relations entre la maladie de Dupuytren et les conquêtes Vikings aux VIIIème, IXème, Xème et XIème siècles est un sujet qui vous a particulièrement intéressé (ou touché) ?
J’ai toujours été passionné par l’histoire. En tant que spécialiste de la maladie de Dupuytren qui est une maladie génétique répandue dans le monde par les Vikings, je me suis intéressé à leur histoire.
- Comment pourriez-vous décrire cette maladie ? Que permettent les méthodes pour la soigner ?
Cette maladie se caractérise par une rétraction de l’aponévrose palmaire, située sous la peau de la main, qui entraîne une flexion progressive et inéluctable des doigts. Elle peut également atteindre la plante des pieds et le sexe de l’homme.
Les médicaments peuvent au mieux ralentir l’évolution.
Les traitements chirurgicaux (aponévrectomie simple ou associée à des greffes de peau) sont souvent nécessaires et entraînent des arrêts de travail plus ou moins longs.
L’aponévrotomie à l’aiguille, beaucoup plus simple, est le plus souvent utilisée en première intention. Il est facile de la renouveler. L’arrêt de travail est de 0 à 2 jours.
Aucun traitement ne permet de stopper l’évolution de cette maladie qui récidive dans plus de 50 pour cent des cas.
- Parlons de votre méthode, vous êtes inventeur de l’aponévrotomie à l’aiguille (première publication en 1979), traitement non chirurgical de la maladie de Dupuytren reconnu dans le monde entier.
Comment vous est venue l’idée de la créer et comment l’avez-vous concrétisé ?
Les rhumatologues essayaient, dans les années 60, d’injecter de la cortisone sous pression dans les cordes et les nodules. L’apparition, au début des années 70, d’aiguilles à usage unique à triple biseaux, m’ont permis de couper ces cordes et nodules sans sortir l’aiguille de la peau. La cortisone était, bien sûr, remplacée par un produit anesthésiant. Une traction par la main du praticien permet l’extension du ou des doigts traités avec un bruit de craquement caractéristique.
- Qu’avez-vous appris pendant vos années en tant que docteur, pendant vos recherches sur ce sujet sur vous même ou sur vos patients ?
Ce traitement que j’ai pu exercer sur des patients venus du monde entier, m’a apporté la gratification d’avoir rendu service et d’avoir connu des musiciens célèbres, pianistes, trompettistes, accordéonistes… qui, plus que tout le monde, ont besoin de l’usage complet de leurs mains.
- Quelles sont selon vous les clefs de réussite de cette méthode ?
Sa simplicité, sa rapidité, son faible coût pour le patient et pour la collectivité.
- Qu’est-ce qui selon vous ou selon vos résultats les plus significatifs dans l’application de cette méthode ?
La diminution des effets secondaires, la reprise précoce de l’activité avec un simple pansement à garder 2 jours et l’absence de cicatrices !
- Comment désirez-vous, sur du court et long terme, développer la Société pour l’étude et le traitement non chirurgical de la maladie de Dupuytren ?
Je suis, depuis ma retraite, président d’honneur et je fais confiance aux deux co-présidents les docteurs Marie-Pascale Manet-Chopin et Henri Lellouche pour leur action à venir.
- Quels sont les moments que vous aimez le plus dans votre métier, dans vos années de recherches et les plus gros challenges ?
J’ai eu la chance de voir, en 40 ans de carrière, les progrès immenses de la médecine ! En 1970, le scanner, l’IRM, l’échographie, la scintigraphie, l’ostéodensitométrie, l’arthroscopie et l’informatique n’existaient pas ! La polyarthrite était invalidante, les biothérapies inexistantes, les prothèses articulaires balbutiantes comme les endoscopies…
- Quel est votre meilleur souvenir concernant l’application de l’aponévrotomie (une progression chez une personne qui vous aurait marqué) ?
Mon premier traitement par aponévrotomie à l’aiguille à mon cabinet de Gagny. Un grand bruit de craquement, le doigt de ma patiente entièrement redressé ! Cette dame d’un certain âge regarda sa main avant de me sauter au cou en m’embrassant ! Un beau souvenir si gratifiant pour un inventeur.
- Un dernier mot ?
J’ai eu une vie médicale passionnante ! Un seul regret : la dégradation continue de la médecine en France du fait du remplacement des soignants par une bureaucratie galopante, inefficace et coûteuse !
Je suis le docteur Jean-Luc Lermusiaux, médecin spécialiste, rhumatologue retraité et habitant depuis 3 ans à Selles sur Cher. J’ai exercé de 1970 à 2010 comme praticien Attaché Consultant des Hôpitaux de Paris au Centre Viggo-Petersen de l’Hôpital Lariboisière et à l’URAM (Unité rhumatologique des Affections de la Main) dans ce même hôpital. J’ai également exercé dans mon cabinet libéral à Gagny (93220) de 1970 à 2012. (Plus de 30 000 patients).
- Pourquoi les relations entre la maladie de Dupuytren et les conquêtes Vikings aux VIIIème, IXème, Xème et XIème siècles est un sujet qui vous a particulièrement intéressé (ou touché) ?
J’ai toujours été passionné par l’histoire. En tant que spécialiste de la maladie de Dupuytren qui est une maladie génétique répandue dans le monde par les Vikings, je me suis intéressé à leur histoire.
- Comment pourriez-vous décrire cette maladie ? Que permettent les méthodes pour la soigner ?
Cette maladie se caractérise par une rétraction de l’aponévrose palmaire, située sous la peau de la main, qui entraîne une flexion progressive et inéluctable des doigts. Elle peut également atteindre la plante des pieds et le sexe de l’homme.
Les médicaments peuvent au mieux ralentir l’évolution.
Les traitements chirurgicaux (aponévrectomie simple ou associée à des greffes de peau) sont souvent nécessaires et entraînent des arrêts de travail plus ou moins longs.
L’aponévrotomie à l’aiguille, beaucoup plus simple, est le plus souvent utilisée en première intention. Il est facile de la renouveler. L’arrêt de travail est de 0 à 2 jours.
Aucun traitement ne permet de stopper l’évolution de cette maladie qui récidive dans plus de 50 pour cent des cas.
- Parlons de votre méthode, vous êtes inventeur de l’aponévrotomie à l’aiguille (première publication en 1979), traitement non chirurgical de la maladie de Dupuytren reconnu dans le monde entier.
Comment vous est venue l’idée de la créer et comment l’avez-vous concrétisé ?
Les rhumatologues essayaient, dans les années 60, d’injecter de la cortisone sous pression dans les cordes et les nodules. L’apparition, au début des années 70, d’aiguilles à usage unique à triple biseaux, m’ont permis de couper ces cordes et nodules sans sortir l’aiguille de la peau. La cortisone était, bien sûr, remplacée par un produit anesthésiant. Une traction par la main du praticien permet l’extension du ou des doigts traités avec un bruit de craquement caractéristique.
- Qu’avez-vous appris pendant vos années en tant que docteur, pendant vos recherches sur ce sujet sur vous même ou sur vos patients ?
Ce traitement que j’ai pu exercer sur des patients venus du monde entier, m’a apporté la gratification d’avoir rendu service et d’avoir connu des musiciens célèbres, pianistes, trompettistes, accordéonistes… qui, plus que tout le monde, ont besoin de l’usage complet de leurs mains.
- Quelles sont selon vous les clefs de réussite de cette méthode ?
Sa simplicité, sa rapidité, son faible coût pour le patient et pour la collectivité.
- Qu’est-ce qui selon vous ou selon vos résultats les plus significatifs dans l’application de cette méthode ?
La diminution des effets secondaires, la reprise précoce de l’activité avec un simple pansement à garder 2 jours et l’absence de cicatrices !
- Comment désirez-vous, sur du court et long terme, développer la Société pour l’étude et le traitement non chirurgical de la maladie de Dupuytren ?
Je suis, depuis ma retraite, président d’honneur et je fais confiance aux deux co-présidents les docteurs Marie-Pascale Manet-Chopin et Henri Lellouche pour leur action à venir.
- Quels sont les moments que vous aimez le plus dans votre métier, dans vos années de recherches et les plus gros challenges ?
J’ai eu la chance de voir, en 40 ans de carrière, les progrès immenses de la médecine ! En 1970, le scanner, l’IRM, l’échographie, la scintigraphie, l’ostéodensitométrie, l’arthroscopie et l’informatique n’existaient pas ! La polyarthrite était invalidante, les biothérapies inexistantes, les prothèses articulaires balbutiantes comme les endoscopies…
- Quel est votre meilleur souvenir concernant l’application de l’aponévrotomie (une progression chez une personne qui vous aurait marqué) ?
Mon premier traitement par aponévrotomie à l’aiguille à mon cabinet de Gagny. Un grand bruit de craquement, le doigt de ma patiente entièrement redressé ! Cette dame d’un certain âge regarda sa main avant de me sauter au cou en m’embrassant ! Un beau souvenir si gratifiant pour un inventeur.
- Un dernier mot ?
J’ai eu une vie médicale passionnante ! Un seul regret : la dégradation continue de la médecine en France du fait du remplacement des soignants par une bureaucratie galopante, inefficace et coûteuse !
Histoire : Les Vikings et la conquête de l'Europe
La patrie des Vikings était la Scandinavie : la Norvège moderne, la Suède et le Danemark. De là, ils ont parcouru de grandes distances, principalement par voie maritime et fluviale - jusqu'à l'Amérique du Nord à l'ouest, la Russie à l'est, la Laponie au nord et le monde méditerranéen (Constantinople) et l'Irak (Bagdad) au sud.
Ce que nous appelons l'âge des Vikings, et leur relation avec l'Angleterre, a duré d'environ 800 à 1150 après JC - bien que les aventuriers, marchands et mercenaires scandinaves aient bien sûr été actifs avant et après cette période. Leur expansion à l'époque viking a pris la forme de guerre, d'exploration, de colonisation et de commerce. Pendant cette période, environ 200 000 personnes ont quitté la Scandinavie pour s'installer dans d'autres terres, principalement Terre-Neuve (Canada), le Groenland, l'Islande, l'Irlande, l'Angleterre, l'Écosse, les îles autour de la Grande-Bretagne, la France (où ils sont devenus les Normands), la Russie et la Sicile. Ils ont beaucoup échangé avec le monde musulman et se sont battus comme mercenaires pour les empereurs byzantins de Constantinople (Istanbul). Cependant, à la fin du XIe siècle, les grands jours de l'expansion viking étaient révolus.
Vers la conquête de l’Europe
En 911 après JC, alors roi de France, Charles le Simple, a permis aux Vikings de s'installer dans une région du nord de la France. Le chef viking s'appelait Rollo. Selon l'histoire, Charles a permis à Rollo et aux Vikings cette terre tant qu'ils reconnaissaient Charles comme leur suzerain. Pour sceller l'accord, Charles a exigé que Rollo embrasse sa botte en signe d'hommage. Alors que Rollo s'agenouillait, il a attrapé la botte du roi à deux mains et l'a renversé au sol. Les Vikings ne s'inclinaient apparemment devant personne, y compris le roi de France.
Les Vikings ont navigué avec succès dans le pays que nous appelons maintenant la Russie. Les Vikings ont pris des esclaves de cette terre. Les gens en Europe de l'Est sont appelés Slaves - d'où le mot esclaves - jusqu'à ce jour. En naviguant sur les fleuves d'Europe de l'Est, les Vikings se sont dirigés vers la mer Méditerranée. En 988 après JC, l'empereur byzantin Basile II a formé la garde varègue, une armée de Vikings pour lui servir de gardes du corps personnels. Être empereur de l'Empire romain byzantin n'était pas facile, les assassinats étaient courants, souvent par les soldats mêmes dont le travail était de protéger l'empereur. Il n'y avait pas de lignes claires de succession d'un empereur à l'autre. Ce problème à Byzance était connu sous le nom de "maladie de la pourpre", car les empereurs portaient des vêtements pourpres. Ces assassinats courants étaient la raison pour laquelle Basile préférait les gardes vikings mercenaires aux gardes byzantins. Les colons vikings du nord de la France, venus avec Rollo, se sont finalement convertis au christianisme et parlaient français. Ces Vikings s'appelaient les Normands (dérivé du mot Norsemen). Ces Normands vivaient dans une région de France appelée Normandie. Les Normands, avec leur chef Guillaume, le duc de Normandie, allaient changer l'histoire pour toujours en l'an 1066.
Alors que le consensus commun est peut-être encore que l'impact des Vikings pendant l'ère viking, qui a duré d'environ 800 à 1100 après JC, n'a pas été très durable, la culture viking a eu un impact durable sur l'art, la technologie et le commerce de chaque population. ils ont rencontré à travers l'Europe et la Scandinavie, en plus des sociétés qu'ils ont fondées en Islande et au Groenland. Bien qu'ils aient initialement fait connaître leur présence à travers une séquence de raids sur la Grande-Bretagne, l'Irlande, l'Empire carolingien et l'Empire byzantin, c'est leur perspicacité mercantile, leur technologie, leur art et même leurs croyances religieuses qui ont fait une impression durable. Leur maîtrise de la technologie marine leur permettrait de construire un vaste réseau commercial qui couvrirait à terme toute l'Europe moderne, la Russie, le Moyen-Orient, le nord de l'Inde et même la Chine. Ils ont été les premiers à ouvrir des routes commerciales sur la Volga et le Dnepr ; ils ont ouvert les routes de Constantinople et de l'Empire byzantin ; et ils furent les premiers à atteindre l'Extrême-Orient. Cela leur permettrait également de découvrir les Féroé, l'Islande en 874, le Groenland en 982, le Vinland (aujourd'hui Terre-Neuve) en 1000 et le Spitzberg, le point le plus au nord atteint par les explorateurs en 1194.
Ils étaient des maîtres du travail du métal, de la forge d'armes et de l'embellissement qui ont créé certaines des plus belles épées, lances, javelots, haches de combat, couteaux, arcs, flèches, boucliers et gilets pare-balles de l'époque. Leur savoir-faire s'étendait également aux vêtements, au travail du cuir, aux bijoux et aux sculptures et l'art qu'ils produisaient était l'un des plus beaux de l'époque. De plus, les sagas islandaises sont considérées comme la plus belle œuvre littéraire de leur époque.
Ce que nous appelons l'âge des Vikings, et leur relation avec l'Angleterre, a duré d'environ 800 à 1150 après JC - bien que les aventuriers, marchands et mercenaires scandinaves aient bien sûr été actifs avant et après cette période. Leur expansion à l'époque viking a pris la forme de guerre, d'exploration, de colonisation et de commerce. Pendant cette période, environ 200 000 personnes ont quitté la Scandinavie pour s'installer dans d'autres terres, principalement Terre-Neuve (Canada), le Groenland, l'Islande, l'Irlande, l'Angleterre, l'Écosse, les îles autour de la Grande-Bretagne, la France (où ils sont devenus les Normands), la Russie et la Sicile. Ils ont beaucoup échangé avec le monde musulman et se sont battus comme mercenaires pour les empereurs byzantins de Constantinople (Istanbul). Cependant, à la fin du XIe siècle, les grands jours de l'expansion viking étaient révolus.
Vers la conquête de l’Europe
En 911 après JC, alors roi de France, Charles le Simple, a permis aux Vikings de s'installer dans une région du nord de la France. Le chef viking s'appelait Rollo. Selon l'histoire, Charles a permis à Rollo et aux Vikings cette terre tant qu'ils reconnaissaient Charles comme leur suzerain. Pour sceller l'accord, Charles a exigé que Rollo embrasse sa botte en signe d'hommage. Alors que Rollo s'agenouillait, il a attrapé la botte du roi à deux mains et l'a renversé au sol. Les Vikings ne s'inclinaient apparemment devant personne, y compris le roi de France.
Les Vikings ont navigué avec succès dans le pays que nous appelons maintenant la Russie. Les Vikings ont pris des esclaves de cette terre. Les gens en Europe de l'Est sont appelés Slaves - d'où le mot esclaves - jusqu'à ce jour. En naviguant sur les fleuves d'Europe de l'Est, les Vikings se sont dirigés vers la mer Méditerranée. En 988 après JC, l'empereur byzantin Basile II a formé la garde varègue, une armée de Vikings pour lui servir de gardes du corps personnels. Être empereur de l'Empire romain byzantin n'était pas facile, les assassinats étaient courants, souvent par les soldats mêmes dont le travail était de protéger l'empereur. Il n'y avait pas de lignes claires de succession d'un empereur à l'autre. Ce problème à Byzance était connu sous le nom de "maladie de la pourpre", car les empereurs portaient des vêtements pourpres. Ces assassinats courants étaient la raison pour laquelle Basile préférait les gardes vikings mercenaires aux gardes byzantins. Les colons vikings du nord de la France, venus avec Rollo, se sont finalement convertis au christianisme et parlaient français. Ces Vikings s'appelaient les Normands (dérivé du mot Norsemen). Ces Normands vivaient dans une région de France appelée Normandie. Les Normands, avec leur chef Guillaume, le duc de Normandie, allaient changer l'histoire pour toujours en l'an 1066.
Alors que le consensus commun est peut-être encore que l'impact des Vikings pendant l'ère viking, qui a duré d'environ 800 à 1100 après JC, n'a pas été très durable, la culture viking a eu un impact durable sur l'art, la technologie et le commerce de chaque population. ils ont rencontré à travers l'Europe et la Scandinavie, en plus des sociétés qu'ils ont fondées en Islande et au Groenland. Bien qu'ils aient initialement fait connaître leur présence à travers une séquence de raids sur la Grande-Bretagne, l'Irlande, l'Empire carolingien et l'Empire byzantin, c'est leur perspicacité mercantile, leur technologie, leur art et même leurs croyances religieuses qui ont fait une impression durable. Leur maîtrise de la technologie marine leur permettrait de construire un vaste réseau commercial qui couvrirait à terme toute l'Europe moderne, la Russie, le Moyen-Orient, le nord de l'Inde et même la Chine. Ils ont été les premiers à ouvrir des routes commerciales sur la Volga et le Dnepr ; ils ont ouvert les routes de Constantinople et de l'Empire byzantin ; et ils furent les premiers à atteindre l'Extrême-Orient. Cela leur permettrait également de découvrir les Féroé, l'Islande en 874, le Groenland en 982, le Vinland (aujourd'hui Terre-Neuve) en 1000 et le Spitzberg, le point le plus au nord atteint par les explorateurs en 1194.
Ils étaient des maîtres du travail du métal, de la forge d'armes et de l'embellissement qui ont créé certaines des plus belles épées, lances, javelots, haches de combat, couteaux, arcs, flèches, boucliers et gilets pare-balles de l'époque. Leur savoir-faire s'étendait également aux vêtements, au travail du cuir, aux bijoux et aux sculptures et l'art qu'ils produisaient était l'un des plus beaux de l'époque. De plus, les sagas islandaises sont considérées comme la plus belle œuvre littéraire de leur époque.