Déclaration conjointe d'Amnesty International et de Human Rights Watch à propos de Zaynab al Hosni
En septembre 2011, Amnesty International et Human Rights Watch ont publié des déclarations à la suite de l'homicide et de la mutilation d'une femme supposée être Zaynab al Hosni par des personnes dont on ignore l'identité.
Zaynab al Hosni avait disparu de son domicile, à Homs, fin juillet, et sa famille a déclaré l'avoir cherchée sans succès. Sa famille avait confirmé à Amnesty International et à Human Rights Watch avoir identifié le corps de la jeune femme dans un hôpital militaire d'Homs. Elle avait été décapitée et amputée des bras, et certaines parties de son corps, notamment son visage, présentaient d'importantes brûlures. La famille a par la suite organisé des funérailles et enterré le corps.
Le 4 octobre 2011, la télévision d'État syrienne a diffusé l'interview d'une femme qui s'est présentée comme étant Zaynab al Hosni. Lors de cette interview, elle a déclaré être partie du domicile familial pour échapper aux mauvais traitements que ses frères lui faisaient subir. Sa famille a par la suite confirmé que la femme apparue à la télévision syrienne était bien Zaynab al Hosni. Ses proches n'ont pas pu lui parler afin de savoir dans quelle situation elle se trouve.
On ignore qui est la femme enterrée près des tombes de la famille al Hosni et Amnesty International et Human Rights Watch ont demandé qu'une enquête indépendante soit menée afin de découvrir son identité.
Amnesty International a déclaré: "Nous avons vu que certaines informations diffusées à la télévision syrienne indiquent que Zainab al Hosni serait en vie. Nous effectuons actuellement des recherches sur ce cas avec l'aide de sources dignes de foi.
Ces éléments soulèvent bien entendu des interrogations à propos des informations diffusées par Amnesty International* sur la mort de Zainab al Hosni et la découverte d'un corps à l'hôpital militaire de Homs. Cette déclaration reposait sur des renseignements fournis par des personnes ayant un lien avec cette affaire et qui avaient transmis à l'organisation une vidéo montrant un corps démembré. Si ce corps n'était pas celui de Zainab al Hosni, il devient évident que les autorités syriennes doivent révéler l'identité de cette personne, la cause et les circonstances de sa mort, et pourquoi il a été dit à la famille de Zainab al Hosni que ce corps était celui de la jeune fille.
Nous cherchons à découvrir ce qu'il s'est exactement passé dans cette affaire et ce qu'il est réellement advenu de Zainab al Hosni. Comme toujours, cette tâche est rendue plus difficile par le fait que, tout comme d'autres organisations de défense des droits humains, nous n'avons pas pu nous rendre en Syrie, malgré nos demandes répétées auprès du gouvernement, pour pouvoir pleinement enquêter sur des affaires de ce type. Nous diffuserons dès que possible des informations plus complètes; à ce stade, la situation est loin d'être claire."
* Voir notre article précédent
Zaynab al Hosni avait disparu de son domicile, à Homs, fin juillet, et sa famille a déclaré l'avoir cherchée sans succès. Sa famille avait confirmé à Amnesty International et à Human Rights Watch avoir identifié le corps de la jeune femme dans un hôpital militaire d'Homs. Elle avait été décapitée et amputée des bras, et certaines parties de son corps, notamment son visage, présentaient d'importantes brûlures. La famille a par la suite organisé des funérailles et enterré le corps.
Le 4 octobre 2011, la télévision d'État syrienne a diffusé l'interview d'une femme qui s'est présentée comme étant Zaynab al Hosni. Lors de cette interview, elle a déclaré être partie du domicile familial pour échapper aux mauvais traitements que ses frères lui faisaient subir. Sa famille a par la suite confirmé que la femme apparue à la télévision syrienne était bien Zaynab al Hosni. Ses proches n'ont pas pu lui parler afin de savoir dans quelle situation elle se trouve.
On ignore qui est la femme enterrée près des tombes de la famille al Hosni et Amnesty International et Human Rights Watch ont demandé qu'une enquête indépendante soit menée afin de découvrir son identité.
Amnesty International a déclaré: "Nous avons vu que certaines informations diffusées à la télévision syrienne indiquent que Zainab al Hosni serait en vie. Nous effectuons actuellement des recherches sur ce cas avec l'aide de sources dignes de foi.
Ces éléments soulèvent bien entendu des interrogations à propos des informations diffusées par Amnesty International* sur la mort de Zainab al Hosni et la découverte d'un corps à l'hôpital militaire de Homs. Cette déclaration reposait sur des renseignements fournis par des personnes ayant un lien avec cette affaire et qui avaient transmis à l'organisation une vidéo montrant un corps démembré. Si ce corps n'était pas celui de Zainab al Hosni, il devient évident que les autorités syriennes doivent révéler l'identité de cette personne, la cause et les circonstances de sa mort, et pourquoi il a été dit à la famille de Zainab al Hosni que ce corps était celui de la jeune fille.
Nous cherchons à découvrir ce qu'il s'est exactement passé dans cette affaire et ce qu'il est réellement advenu de Zainab al Hosni. Comme toujours, cette tâche est rendue plus difficile par le fait que, tout comme d'autres organisations de défense des droits humains, nous n'avons pas pu nous rendre en Syrie, malgré nos demandes répétées auprès du gouvernement, pour pouvoir pleinement enquêter sur des affaires de ce type. Nous diffuserons dès que possible des informations plus complètes; à ce stade, la situation est loin d'être claire."
* Voir notre article précédent
Zainab_al_Hosni.mp3 (329.51 Ko)