Emeutes en Inde.mp3 (819.83 Ko)
Dans l’État d'Haryana, près de New Delhi, de violents affrontements ont éclatés dimanche après plusieurs jours de tension. Station de train et centre commercial brûlés, routes bloquées, les manifestants ont également endommagé le canal de Munak qui est une des principales sources d'alimentation d'eau de New Delhi. Les militaires ont donc eu pour ordre de tirer à vue pour déloger les membres de la caste des Jats, faisant état de 19 morts et 200 blessés.
A l'origine des émeutes
Le système social est encore fragmenté en caste dans le pays. La société est divisée en groupes hiérarchisés et bénéficient d'une politique de quotas dans la représentation politique, la fonction publique et l'éducation.
La caste des Jats rassemble une population d'agriculteurs. Elle représente environ 29% de la population de l’État d'Haryana. Bouleversée ces dernières années par les sécheresses et la disparition de leurs terres, les Jats réclamaient notamment des places pour des emplois dans la fonction publique ainsi que dans les universités pour leurs enfants: simple demande qui permettrait d'assurer une meilleure situation sociale à cette caste défavorisée.
La caste des Jats rassemble une population d'agriculteurs. Elle représente environ 29% de la population de l’État d'Haryana. Bouleversée ces dernières années par les sécheresses et la disparition de leurs terres, les Jats réclamaient notamment des places pour des emplois dans la fonction publique ainsi que dans les universités pour leurs enfants: simple demande qui permettrait d'assurer une meilleure situation sociale à cette caste défavorisée.
Un retour au calme
Lundi, le gouvernement indien a indiqué l'établissement d'un comité afin d'étudier leur demande, incitant un retour au calme.
Mais cette énième promesse a-t-elle une chance d'aboutir? En 2014, 10% de quotas avait déjà été octroyé à cette caste mais la Cour suprême avait finalement invalidé cette demande répondant qu'elle enfreignait la réglementation.
Mais cette énième promesse a-t-elle une chance d'aboutir? En 2014, 10% de quotas avait déjà été octroyé à cette caste mais la Cour suprême avait finalement invalidé cette demande répondant qu'elle enfreignait la réglementation.