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Une mine de bauxite de 670 hectares devait être ouverte sur le territoire traditionnel des Dongrias Kondhs, peuple indigène qui vit sur ces terres et les considère comme sacrées.
"Les Dongrias Kondhs, dont l'identité repose entièrement sur ces collines, se battent depuis dix ans pour la sauvegarde de leur mode de vie. Le projet de mine se serait traduit par des violations de leurs droits en tant que peuple indigène, ainsi que de leurs droits à l'eau, à la nourriture, à la santé et au travail, entre autres. Cet arrêt est d'une importance capitale pour les Dongrias Kondhs. Cette décision donne clairement raison aux protestations de la population locale, aux conclusions des recherches approfondies menées depuis 2009 par Amnesty International et à la campagne soutenue de nombreuses organisations dénonçant l'absence de prise en compte de l'opinion de la population locale. Les autorités indiennes doivent maintenant mettre en place une procédure claire et transparente visant à obtenir le consentement préalable libre et éclairé des populations indigènes de Niyamgiri, ainsi que, de façon plus générale, de toutes les populations dont les territoires et habitats traditionnels risquent d'être touchés par des projets menés par l'État ou par des entreprises – en veillant à la participation des femmes et des autres membres marginaux de ces communautés aux prises de décisions. Les autorités doivent par ailleurs veiller à ce que ces populations reçoivent avant de se prononcer toutes les informations nécessaires sur les répercussions négatives possibles des projets en question, dans une langue qu'elles comprennent. Les décisions des populations locales doivent être respectées et les projets ne doivent pas être menés sans leur accord", a déclaré G. Ananthapadmanabhan, directeur d'Amnesty International Inde.
La décision de la Cour suprême survient après une suspension forcée des opérations de raffinage par Vedanta à Lanjigarh en décembre 2012. Le ministère indien de l'Environnement et des Forêts a aussi rejeté en mai 2012 le projet de Vedanta de multiplier par six la capacité de sa raffinerie.
"Les Dongrias Kondhs, dont l'identité repose entièrement sur ces collines, se battent depuis dix ans pour la sauvegarde de leur mode de vie. Le projet de mine se serait traduit par des violations de leurs droits en tant que peuple indigène, ainsi que de leurs droits à l'eau, à la nourriture, à la santé et au travail, entre autres. Cet arrêt est d'une importance capitale pour les Dongrias Kondhs. Cette décision donne clairement raison aux protestations de la population locale, aux conclusions des recherches approfondies menées depuis 2009 par Amnesty International et à la campagne soutenue de nombreuses organisations dénonçant l'absence de prise en compte de l'opinion de la population locale. Les autorités indiennes doivent maintenant mettre en place une procédure claire et transparente visant à obtenir le consentement préalable libre et éclairé des populations indigènes de Niyamgiri, ainsi que, de façon plus générale, de toutes les populations dont les territoires et habitats traditionnels risquent d'être touchés par des projets menés par l'État ou par des entreprises – en veillant à la participation des femmes et des autres membres marginaux de ces communautés aux prises de décisions. Les autorités doivent par ailleurs veiller à ce que ces populations reçoivent avant de se prononcer toutes les informations nécessaires sur les répercussions négatives possibles des projets en question, dans une langue qu'elles comprennent. Les décisions des populations locales doivent être respectées et les projets ne doivent pas être menés sans leur accord", a déclaré G. Ananthapadmanabhan, directeur d'Amnesty International Inde.
La décision de la Cour suprême survient après une suspension forcée des opérations de raffinage par Vedanta à Lanjigarh en décembre 2012. Le ministère indien de l'Environnement et des Forêts a aussi rejeté en mai 2012 le projet de Vedanta de multiplier par six la capacité de sa raffinerie.