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Cette pétition, qui intervient quelques jours avant le début du procès très attendu de l’employeur d’Erwiana Sulistyaningsih, a été signée par 103.307 personnes originaires de plus de 160 pays.
"Je ne veux plus que quelqu’un puisse subir ce que j’ai subi. C’est pourquoi je soutiens cet appel au gouvernement de Hong Kong à mettre fin à l’exploitation des travailleuses et travailleurs domestiques migrants. J’espère qu’il sera possible à l’avenir de venir travailler à Hong Kong sans avoir à craindre d’être victime d’abus, en touchant une rémunération équitable et en toute égalité", a déclaré Erwiana Sulistyaningsih.
Lancée par Amnesty International, la Confédération des syndicats de Hong Kong, la Fédération internationale des travailleurs domestiques et Walk Free, cette pétition demande au secrétaire au Travail et aux Affaires sociales, Matthew Cheung Kin-chung, de prendre d’urgence des mesures pour renforcer la protection des travailleuses et travailleurs domestiques migrants sur le territoire.
Les femmes qui viennent travailler à Hong Kong comme employées de maison sont systématiquement exploitées par des agences et des employeurs peu scrupuleux. Très souvent, on leur ment sur les emplois et les salaires qui les attendent, on leur demande de verser des commissions non seulement excessives, mais également illégales. Beaucoup sont rémunérées au-dessous du salaire minimum légal et voient leur passeport confisqué. Toutes ces pratiques sont contraires à la légalité et peuvent constituer des faits de traite de personnes en vue d’un travail forcé, variante moderne de l’esclavage. La règle qui veut que les employées de maison soient logées sur place permet aux employeurs malhonnêtes de dissimuler la manière dont ils traitent leurs salariées, et celles-ci ont souvent le sentiment de n’avoir aucun moyen de s’échapper. Lourdement endettées, privées de passeport et craignant de perdre leur travail, nombreuses sont celles qui sont contraintes d’accepter de vivre dans des conditions tout à fait anormales. Les personnes qui prennent la fuite et qui portent plainte ne peuvent plus trouver de travail et sont souvent obligées de rentrer dans leur pays, sans pouvoir aller réclamer devant les tribunaux les arriérés de salaire qui leur sont dus ni poursuivre leurs employeurs en justice. Ainsi, il est très rare qu’un employeur ou une agence de recrutement soit sanctionné pour atteinte à la législation.
"Je ne veux plus que quelqu’un puisse subir ce que j’ai subi. C’est pourquoi je soutiens cet appel au gouvernement de Hong Kong à mettre fin à l’exploitation des travailleuses et travailleurs domestiques migrants. J’espère qu’il sera possible à l’avenir de venir travailler à Hong Kong sans avoir à craindre d’être victime d’abus, en touchant une rémunération équitable et en toute égalité", a déclaré Erwiana Sulistyaningsih.
Lancée par Amnesty International, la Confédération des syndicats de Hong Kong, la Fédération internationale des travailleurs domestiques et Walk Free, cette pétition demande au secrétaire au Travail et aux Affaires sociales, Matthew Cheung Kin-chung, de prendre d’urgence des mesures pour renforcer la protection des travailleuses et travailleurs domestiques migrants sur le territoire.
Les femmes qui viennent travailler à Hong Kong comme employées de maison sont systématiquement exploitées par des agences et des employeurs peu scrupuleux. Très souvent, on leur ment sur les emplois et les salaires qui les attendent, on leur demande de verser des commissions non seulement excessives, mais également illégales. Beaucoup sont rémunérées au-dessous du salaire minimum légal et voient leur passeport confisqué. Toutes ces pratiques sont contraires à la légalité et peuvent constituer des faits de traite de personnes en vue d’un travail forcé, variante moderne de l’esclavage. La règle qui veut que les employées de maison soient logées sur place permet aux employeurs malhonnêtes de dissimuler la manière dont ils traitent leurs salariées, et celles-ci ont souvent le sentiment de n’avoir aucun moyen de s’échapper. Lourdement endettées, privées de passeport et craignant de perdre leur travail, nombreuses sont celles qui sont contraintes d’accepter de vivre dans des conditions tout à fait anormales. Les personnes qui prennent la fuite et qui portent plainte ne peuvent plus trouver de travail et sont souvent obligées de rentrer dans leur pays, sans pouvoir aller réclamer devant les tribunaux les arriérés de salaire qui leur sont dus ni poursuivre leurs employeurs en justice. Ainsi, il est très rare qu’un employeur ou une agence de recrutement soit sanctionné pour atteinte à la législation.