Le grand homme laisse derrière lui une œuvre à la fois ambitieuse et populaire. Photo (c) Abderrahman Bouirabdane
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Umberto Eco (1932-2016) a succombé à son cancer à l'âge de 84 ans. Universitaire et romancier, c'est certainement pour sa seconde casquette que ce grand érudit entrera dans la postérité. Traduit dans plus de quarante langues, Umberto Eco a réussi le pari d'allier exigence universitaire et écriture populaire.
Sémioticien de formation (spécialiste de l'étude des signes, des symboles et de leur signification), la curiosité de ce grand professeur l'a amené à s'intéresser à toutes les formes de communication afin d'en interpréter leur symbole. Mots, partitions musicales, bande-dessinée, vêtements, football, roman de genre, rien n'échappe à l’intérêt de l'universitaire qui publiera nombre d'essais sur la question.
Dans "L’œuvre ouverte 1", paru en 1962, Umberto Eco met en avant sa propre idée de la sémiologie. Il y développe notamment la thèse que dans la création contemporaine, le public a un rôle actif et que la signification d'une œuvre dépend intrinsèquement de l'interprétation qu'il en fait.
Les chanceux qui auront eu l'honneur d’assister à ses classes ou ses conférences, le décrivent comme un grand professeur d'une érudition sans pareille, doté d'un enthousiasme communicatif. Grand orateur, il n’hésitait pas à mêler l'humour et une certaine théâtralité à ses cours.
Lorsqu'en 1980 il publie "Le Nom de la Rose", il s'essaye à la fiction populaire, tout en restant fidèle à sa formation académique. Mêlant Histoire, humour, ésotérisme et énigmes, Umberto Eco n'omet pas de distiller, au fil des pages, son savoir encyclopédique. Le succès de ce roman policier médiéval est planétaire, plus de dix millions de copies seront écoulées et Jean-Jacques Annaud l'adaptera en 1986 avec dans le rôle principal Sean Connery.
Six autres romans suivirent partageant le même souci de didactique et de divertissement.
Dans "Le Pendule de Foucault", son deuxième roman, Umberto Eco raconte l'histoire de Léon Foucault, un physicien français qui dans les années 1800 a conçu un mécanisme pour démontrer la rotation de la Terre. Curieux mélange entre référence à la Kabbale, formules mathématiques et personnages de Disney, le roman n’échappe pourtant pas au succès et devient lui aussi un best-seller mondial.
Linguiste et romancier, universitaire et populaire, Umberco Eco aura gagné le pari d'associer le roman de masse aux plaisirs érudits. C'est au travers de sa vie et de sa démarche intellectuelle qu'il aura prouvé que ces deux notions n'ont rien d'antagonistes.
Pour cela, il lui aura fallu, de l'intelligence, de l'humilité, du talent, de l'humour et beaucoup d'humanisme. Sa mort nous appelle à célébrer son œuvre bien sûr, mais aussi toutes ces qualités qui ont fait de lui un grand homme.
Sémioticien de formation (spécialiste de l'étude des signes, des symboles et de leur signification), la curiosité de ce grand professeur l'a amené à s'intéresser à toutes les formes de communication afin d'en interpréter leur symbole. Mots, partitions musicales, bande-dessinée, vêtements, football, roman de genre, rien n'échappe à l’intérêt de l'universitaire qui publiera nombre d'essais sur la question.
Dans "L’œuvre ouverte 1", paru en 1962, Umberto Eco met en avant sa propre idée de la sémiologie. Il y développe notamment la thèse que dans la création contemporaine, le public a un rôle actif et que la signification d'une œuvre dépend intrinsèquement de l'interprétation qu'il en fait.
Les chanceux qui auront eu l'honneur d’assister à ses classes ou ses conférences, le décrivent comme un grand professeur d'une érudition sans pareille, doté d'un enthousiasme communicatif. Grand orateur, il n’hésitait pas à mêler l'humour et une certaine théâtralité à ses cours.
Lorsqu'en 1980 il publie "Le Nom de la Rose", il s'essaye à la fiction populaire, tout en restant fidèle à sa formation académique. Mêlant Histoire, humour, ésotérisme et énigmes, Umberto Eco n'omet pas de distiller, au fil des pages, son savoir encyclopédique. Le succès de ce roman policier médiéval est planétaire, plus de dix millions de copies seront écoulées et Jean-Jacques Annaud l'adaptera en 1986 avec dans le rôle principal Sean Connery.
Six autres romans suivirent partageant le même souci de didactique et de divertissement.
Dans "Le Pendule de Foucault", son deuxième roman, Umberto Eco raconte l'histoire de Léon Foucault, un physicien français qui dans les années 1800 a conçu un mécanisme pour démontrer la rotation de la Terre. Curieux mélange entre référence à la Kabbale, formules mathématiques et personnages de Disney, le roman n’échappe pourtant pas au succès et devient lui aussi un best-seller mondial.
Linguiste et romancier, universitaire et populaire, Umberco Eco aura gagné le pari d'associer le roman de masse aux plaisirs érudits. C'est au travers de sa vie et de sa démarche intellectuelle qu'il aura prouvé que ces deux notions n'ont rien d'antagonistes.
Pour cela, il lui aura fallu, de l'intelligence, de l'humilité, du talent, de l'humour et beaucoup d'humanisme. Sa mort nous appelle à célébrer son œuvre bien sûr, mais aussi toutes ces qualités qui ont fait de lui un grand homme.
Wanderlust Chronicles : Culture, Mode, Voyage et Art – Les Chroniques d’une Patineuse Artistique et Journaliste Lifestyle
