"En un mot, l’OMS doit revoir son mode de gouvernance pour plus de transparence, car le
monde a besoin d’une OMS crédible !" a résumé la situation Bernard Marquet, Vice-président de la Commission des questions sociales, de la santé et de la famille du Conseil de l'Europe.
Selon l’Assemblée, la gestion de la pandémie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les institutions sanitaires de l’UE et les gouvernements nationaux a conduit à un "gaspillage de fonds publics importants" et à des "peurs injustifiées relatives aux risques de santé encourus par la population européenne". Le texte adopté fait état de "l’évidence écrasante que la gravité de la pandémie a été largement surestimée par l’OMS", ce qui a provoqué une distorsion des priorités en matière de santé publique.
Les parlementaires ont constaté, tout comme le rapporteur Paul Flynn (Royaume-Uni, SOC), "un grave manque de transparence" dans les processus décisionnels, qui amène à se demander quelle influence l’industrie pharmaceutique a pu exercer sur les décisions prises. La perte de confiance des citoyens dans les avis des grands organismes de santé publique pourrait se révéler "désastreuse" en cas de future pandémie grave, ont-ils dit.
L’OMS et les institutions sanitaires européennes, souligne le texte adopté, se sont montrées réticentes à publier les noms et les déclarations d’intérêts des membres du Comité d’urgence de l’OMS et des organes consultatifs européens directement impliqués dans la préparation des recommandations relatives à la pandémie. L’OMS a eu une attitude « défensive » et n’était pas disposée à reconnaître que la définition de la notion de pandémie avait été modifiée ni à revoir son pronostic concernant l’ampleur de l’épidémie de grippe porcine.
L’Assemblée a formulé une série de recommandations urgentes, en faveur d’une plus grande transparence et d’une meilleure gouvernance en matière de santé publique. Elle a préconisé de mettre en place des garanties contre "l’influence d’intérêts particuliers" et d’envisager l’établissement d’un fonds public pour soutenir des études, des essais et des avis d’experts indépendants, qui pourraient être financés par le biais d’une contribution obligatoire de l’industrie pharmaceutique. Elle a lancé un appel aux médias afin d’éviter "le sensationnel et les discours alarmistes" dans le domaine de la santé publique.
monde a besoin d’une OMS crédible !" a résumé la situation Bernard Marquet, Vice-président de la Commission des questions sociales, de la santé et de la famille du Conseil de l'Europe.
Selon l’Assemblée, la gestion de la pandémie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les institutions sanitaires de l’UE et les gouvernements nationaux a conduit à un "gaspillage de fonds publics importants" et à des "peurs injustifiées relatives aux risques de santé encourus par la population européenne". Le texte adopté fait état de "l’évidence écrasante que la gravité de la pandémie a été largement surestimée par l’OMS", ce qui a provoqué une distorsion des priorités en matière de santé publique.
Les parlementaires ont constaté, tout comme le rapporteur Paul Flynn (Royaume-Uni, SOC), "un grave manque de transparence" dans les processus décisionnels, qui amène à se demander quelle influence l’industrie pharmaceutique a pu exercer sur les décisions prises. La perte de confiance des citoyens dans les avis des grands organismes de santé publique pourrait se révéler "désastreuse" en cas de future pandémie grave, ont-ils dit.
L’OMS et les institutions sanitaires européennes, souligne le texte adopté, se sont montrées réticentes à publier les noms et les déclarations d’intérêts des membres du Comité d’urgence de l’OMS et des organes consultatifs européens directement impliqués dans la préparation des recommandations relatives à la pandémie. L’OMS a eu une attitude « défensive » et n’était pas disposée à reconnaître que la définition de la notion de pandémie avait été modifiée ni à revoir son pronostic concernant l’ampleur de l’épidémie de grippe porcine.
L’Assemblée a formulé une série de recommandations urgentes, en faveur d’une plus grande transparence et d’une meilleure gouvernance en matière de santé publique. Elle a préconisé de mettre en place des garanties contre "l’influence d’intérêts particuliers" et d’envisager l’établissement d’un fonds public pour soutenir des études, des essais et des avis d’experts indépendants, qui pourraient être financés par le biais d’une contribution obligatoire de l’industrie pharmaceutique. Elle a lancé un appel aux médias afin d’éviter "le sensationnel et les discours alarmistes" dans le domaine de la santé publique.