Quand souffle le ‘vent du changement par Afrique Renouveau
"Je trouve encourageants les progrès sensibles faits par la Guinée-Bissau dans l'élimination des incidences néfastes des événements civilo-militaires du 1er avril 2010. Je note à cet égard les mesures positives prises par les dirigeants du pays, particulièrement le Président et le Premier ministre, pour marquer à nouveau qu'ils sont résolus à régler par le dialogue et la concertation les questions contentieuses et à consolider les institutions de l'État", a écrit Ban Ki-moon dans ce rapport sur la situation en Guinée-Bissau.
Arrêté le 1er avril 2010 par un groupe de soldats, le Premier ministre Carlos Gomes Junior avait été ensuite reconduit quelques heures plus tard dans sa résidence privée, selon la presse. Avait également été arrêté, le chef d'état-major du pays, le général José Zamora Induta, ainsi qu'une quarantaine d'officiers.
"Des mesures telles que la libération du vice-amiral Induta et d'autres officiers supérieurs incarcérés sont certes positives, mais les autorités nationales devraient continuer à prendre des mesures appropriées pour garantir le respect d'une procédure pleinement régulière dans les poursuites engagées contre les responsables d';actes criminels tels que les assassinats politiques et le trafic de stupéfiants", a expliqué le chef de l'ONU.
"J'engage les autorités nationales à mener à leur terme les enquêtes sur les assassinats politiques de 2009 et à faire en sorte que ceux qui en sont responsables soient traduits en justice. Elles continueront ainsi à renforcer la confiance du public dans les institutions nationales et à mettre fin à l'impunité dans le pays. Les Nations Unies continueront d'apporter leur concours à la Guinée-Bissau dans cette entreprise", a-t-il ajouté.
Le 14 décembre 2010, les autorités de Guinée-Bissau ont lancé le processus préparatoire de la conférence nationale prévue pour 2011. Le Parlement, les institutions gouvernementales, les institutions chargées de la défense et de la sécurité et des organisations de la société civile y ont participé, a indiqué le Secrétaire général.
"J'encourage les dirigeants et le peuple de la Guinée-Bissau à mettre à profit au maximum ce processus essentiel et à créer des instances permanentes et largement ouvertes de dialogue et de concertation en vue de renforcer la gouvernance et les institutions démocratiques et de promouvoir
la justice et l'état de droit, et de renforcer également l';infrastructure institutionnelle, indispensable à la stabilité du pays", a souligné Ban Ki-moon.
Le Chef de l'ONU s'est félicité de la signature du mémorandum d'accord sur la création d'une cellule de lutte contre la criminalité transnationale, contribution essentielle au renforcement des moyens dont
dispose la Guinée-Bissau pour combattre le trafic de stupéfiants et la criminalité organisée. "Il importe que les partenaires internationaux de la Guinée-Bissau apportent leur soutien à la mise en oeuvre du plan national de lutte contre le trafic de stupéfiants et la criminalité organisée pour la période 2010- 2013 dans le cadre du plan régional de lutte contre ces fléaux adopté par la Commission de la Communauté Economique de Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)", précise Ban Ki-moon.
"Il est indispensable que le pays soit politiquement stable pour pouvoir mettre à profit la dynamique positive amorcée par l'annonce récente de mesures d'allègement de sa dette. Il importe tout particulièrement que les Bissau-Guinéens, spécialement les acteurs politiques et militaires, réfléchissent à ce qu'ont coûté les années perdues et se montrent résolus, dans l'intérêt national, à travailler ensemble à la réalisation d'un consensus sur les priorités du développement économique et de la stabilité à long terme du pays", conclut-il.
Arrêté le 1er avril 2010 par un groupe de soldats, le Premier ministre Carlos Gomes Junior avait été ensuite reconduit quelques heures plus tard dans sa résidence privée, selon la presse. Avait également été arrêté, le chef d'état-major du pays, le général José Zamora Induta, ainsi qu'une quarantaine d'officiers.
"Des mesures telles que la libération du vice-amiral Induta et d'autres officiers supérieurs incarcérés sont certes positives, mais les autorités nationales devraient continuer à prendre des mesures appropriées pour garantir le respect d'une procédure pleinement régulière dans les poursuites engagées contre les responsables d';actes criminels tels que les assassinats politiques et le trafic de stupéfiants", a expliqué le chef de l'ONU.
"J'engage les autorités nationales à mener à leur terme les enquêtes sur les assassinats politiques de 2009 et à faire en sorte que ceux qui en sont responsables soient traduits en justice. Elles continueront ainsi à renforcer la confiance du public dans les institutions nationales et à mettre fin à l'impunité dans le pays. Les Nations Unies continueront d'apporter leur concours à la Guinée-Bissau dans cette entreprise", a-t-il ajouté.
Le 14 décembre 2010, les autorités de Guinée-Bissau ont lancé le processus préparatoire de la conférence nationale prévue pour 2011. Le Parlement, les institutions gouvernementales, les institutions chargées de la défense et de la sécurité et des organisations de la société civile y ont participé, a indiqué le Secrétaire général.
"J'encourage les dirigeants et le peuple de la Guinée-Bissau à mettre à profit au maximum ce processus essentiel et à créer des instances permanentes et largement ouvertes de dialogue et de concertation en vue de renforcer la gouvernance et les institutions démocratiques et de promouvoir
la justice et l'état de droit, et de renforcer également l';infrastructure institutionnelle, indispensable à la stabilité du pays", a souligné Ban Ki-moon.
Le Chef de l'ONU s'est félicité de la signature du mémorandum d'accord sur la création d'une cellule de lutte contre la criminalité transnationale, contribution essentielle au renforcement des moyens dont
dispose la Guinée-Bissau pour combattre le trafic de stupéfiants et la criminalité organisée. "Il importe que les partenaires internationaux de la Guinée-Bissau apportent leur soutien à la mise en oeuvre du plan national de lutte contre le trafic de stupéfiants et la criminalité organisée pour la période 2010- 2013 dans le cadre du plan régional de lutte contre ces fléaux adopté par la Commission de la Communauté Economique de Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)", précise Ban Ki-moon.
"Il est indispensable que le pays soit politiquement stable pour pouvoir mettre à profit la dynamique positive amorcée par l'annonce récente de mesures d'allègement de sa dette. Il importe tout particulièrement que les Bissau-Guinéens, spécialement les acteurs politiques et militaires, réfléchissent à ce qu'ont coûté les années perdues et se montrent résolus, dans l'intérêt national, à travailler ensemble à la réalisation d'un consensus sur les priorités du développement économique et de la stabilité à long terme du pays", conclut-il.