Les lycéens devant de ministère de l'Éducation nationale. Photo (c) François Ndjimbi
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C’est en fin de semaine que les locaux abritant le ministère de l’Éducation nationale ont été envahis par ces élèves, certains accompagnés de leurs parents. Cette mouvement avait pour objectif d’emmener Séraphin Moundounga, ministre de l’Éducation nationale, à sursoir aux mesure disciplinaires prises récemment à l’encontre de plusieurs élèves de la capitale.
Non contents d’avoir pris d’assaut ces lieux, les manifestants ont estimé qu’il fallait poser des actes d’envergures pour espérer susciter plus d’attention des autorités gabonaises. Aussi, ont-ils décidé spontanément d’organiser une marche en direction de la Présidence de la République, située non loin du théâtre des événements. Comme il fallait s’y attendre, cette marche a dégénéré en affrontement avec les éléments de la police nationale, dépêchés sur les lieux pour disperser les manifestants. A la suite de ces affrontements, plus d’une soixantaine d’élèves et plusieurs parents ont été interpellés, puis entendus sur procès verbal à la préfecture de police de Libreville pour troubles à l’ordre public.
A titre de rappel, c’est au début du mois d’avril que le gouvernement gabonais a pris la décision d’interdire le passage du baccalauréat à près de 2500 élèves issus de plusieurs établissements secondaire de Libreville. Les raisons évoquées vont de la falsification des bulletins de notes à la rectification des âges. Pour les responsables du ministère de l’Éducation nationale, ces pratiques résulteraient du fait que certains élèves, exclus d’un établissement pour des résultats médiocres, s’inscrivent en classe supérieure dans d’autres établissements au moyen de la corruption. Le département a donc décidé de ne point admettre en salle d’examen tout candidat n’ayant pas obtenu une moyenne de 10 sur 20 pour passer en classe de terminale.
Aussi raisonnable que puisse paraitre cette mesure, certaines sources concordantes relèvent que "ces élèves estiment que la décision du ministère aurait pu être prise en début d’année scolaire et non à un mois de l’examen du baccalauréat". Ces propos ont été corroborés par Marcel Libama, membre de la Convention Nationale des Syndicats du secteur Éducation (conasysed). Ce dernier considère que l’État gabonais a une part de responsabilité dans cette situation de confusion. "Nous ne pouvons pas admettre que c’est aujourd’hui, à la veille du Bac, que le ministre interdit aux enfants de passer l’examen parce qu’ils ont fraudé. Alors que chaque année, les conseils de transfert des classes sont présidés par des agents de ce département ministériel", indique le syndicaliste.
Pour l’heure, le ministre de l’Éducation nationale campe sur sa position et, en marge des affrontements de cette fin de semaine entre ces élèves et la police, il est à craindre que le baccalauréat, session 2013, se déroule dans un climat de forte tension.
Non contents d’avoir pris d’assaut ces lieux, les manifestants ont estimé qu’il fallait poser des actes d’envergures pour espérer susciter plus d’attention des autorités gabonaises. Aussi, ont-ils décidé spontanément d’organiser une marche en direction de la Présidence de la République, située non loin du théâtre des événements. Comme il fallait s’y attendre, cette marche a dégénéré en affrontement avec les éléments de la police nationale, dépêchés sur les lieux pour disperser les manifestants. A la suite de ces affrontements, plus d’une soixantaine d’élèves et plusieurs parents ont été interpellés, puis entendus sur procès verbal à la préfecture de police de Libreville pour troubles à l’ordre public.
A titre de rappel, c’est au début du mois d’avril que le gouvernement gabonais a pris la décision d’interdire le passage du baccalauréat à près de 2500 élèves issus de plusieurs établissements secondaire de Libreville. Les raisons évoquées vont de la falsification des bulletins de notes à la rectification des âges. Pour les responsables du ministère de l’Éducation nationale, ces pratiques résulteraient du fait que certains élèves, exclus d’un établissement pour des résultats médiocres, s’inscrivent en classe supérieure dans d’autres établissements au moyen de la corruption. Le département a donc décidé de ne point admettre en salle d’examen tout candidat n’ayant pas obtenu une moyenne de 10 sur 20 pour passer en classe de terminale.
Aussi raisonnable que puisse paraitre cette mesure, certaines sources concordantes relèvent que "ces élèves estiment que la décision du ministère aurait pu être prise en début d’année scolaire et non à un mois de l’examen du baccalauréat". Ces propos ont été corroborés par Marcel Libama, membre de la Convention Nationale des Syndicats du secteur Éducation (conasysed). Ce dernier considère que l’État gabonais a une part de responsabilité dans cette situation de confusion. "Nous ne pouvons pas admettre que c’est aujourd’hui, à la veille du Bac, que le ministre interdit aux enfants de passer l’examen parce qu’ils ont fraudé. Alors que chaque année, les conseils de transfert des classes sont présidés par des agents de ce département ministériel", indique le syndicaliste.
Pour l’heure, le ministre de l’Éducation nationale campe sur sa position et, en marge des affrontements de cette fin de semaine entre ces élèves et la police, il est à craindre que le baccalauréat, session 2013, se déroule dans un climat de forte tension.