Dans sa déclaration à l'issue des travaux, le ministre de la Fonction publique et des Organisations professionnelles M. Habib Sy annonça la bonne nouvelle. "Sous la conduite du Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, le gouvernement et les syndicats sont arrivés au terme de leurs négociations avec un accord trouvé sur les dernières propositions formulées par les syndicats d'enseignants au gouvernement" a t-il notamment déclaré.
"15.000f MENSUALISES AU TITRE DE L'INDEMNITE DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE PAYABLE A PARTIR DU MOIS DE JUIN ET AUGMENTATION ANNUELLE DE 5.000f SUR LES DEUX ANNEES A VENIR. CE QUI PORTERAIT CETTE INDEMNITE CONSENSUELLEMENT DENOMMEE PRIME SCOLAIRE A 25.000f EN 2011".
Tels sont, en substance, les termes l'accord auquel sont parvenus les deux parties.
Se félicitant de "l'esprit de responsabilité, de partenariat" et du "style nouveau du Premier ministre" qui ont prévalu durant ces négociations, M. Sy exprima tout son espoir de voir l'espace scolaire durablement apaisé.
"Nous espérons que sur une longue durée, on ne connaîtra plus cette situation. Il y aura l'accalmie totale au Sénégal et nous allons avoir un taux de croissance plus important " a t-il dit.
Pour sa part, M. Mamadou Diouf, coordonnateur du cadre unitaire, s'est réjoui des bonnes dispositions du gouvernement tout au long des travaux. Aussi, a t-il indiqué la mise en place d'un comité de suivi des accords qui devra, en outre, plancher tant sur les autres points de la plateforme revendicative que sur les modalités pratiques d'organisation du forum sur le statut de l'enseignant. Idée lancée par le chef de l'Etat au plus fort de la crise.
Cette avancée significative, intervenant après plusieurs années d'achoppement sur la question, a eu pour conséquence immédiate la levée du mot d'ordre de grève de 72 heures lancé depuis mardi.
"Il n y a plus de raison de poursuivre la grève, le mot d'ordre est levé" a notamment déclaré le coordonnateur du cadre unitaire face à la presse.
En définitive, cet accord qui apparaît pour les enseignants du préscolaire et de l' élémentaire comme la réparation d'une injustice, contribuera sans nul doute à sauver l'année scolaire malgré qu'il soit intervenu assez tard. Mais aussi, permettra t-il à l'opinion publique de ranger aux oubliettes une question qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive et causé un préjudice incommensurable chez les apprenants, pris en otages par l'Etat et les syndicats, des années durant !
"15.000f MENSUALISES AU TITRE DE L'INDEMNITE DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE PAYABLE A PARTIR DU MOIS DE JUIN ET AUGMENTATION ANNUELLE DE 5.000f SUR LES DEUX ANNEES A VENIR. CE QUI PORTERAIT CETTE INDEMNITE CONSENSUELLEMENT DENOMMEE PRIME SCOLAIRE A 25.000f EN 2011".
Tels sont, en substance, les termes l'accord auquel sont parvenus les deux parties.
Se félicitant de "l'esprit de responsabilité, de partenariat" et du "style nouveau du Premier ministre" qui ont prévalu durant ces négociations, M. Sy exprima tout son espoir de voir l'espace scolaire durablement apaisé.
"Nous espérons que sur une longue durée, on ne connaîtra plus cette situation. Il y aura l'accalmie totale au Sénégal et nous allons avoir un taux de croissance plus important " a t-il dit.
Pour sa part, M. Mamadou Diouf, coordonnateur du cadre unitaire, s'est réjoui des bonnes dispositions du gouvernement tout au long des travaux. Aussi, a t-il indiqué la mise en place d'un comité de suivi des accords qui devra, en outre, plancher tant sur les autres points de la plateforme revendicative que sur les modalités pratiques d'organisation du forum sur le statut de l'enseignant. Idée lancée par le chef de l'Etat au plus fort de la crise.
Cette avancée significative, intervenant après plusieurs années d'achoppement sur la question, a eu pour conséquence immédiate la levée du mot d'ordre de grève de 72 heures lancé depuis mardi.
"Il n y a plus de raison de poursuivre la grève, le mot d'ordre est levé" a notamment déclaré le coordonnateur du cadre unitaire face à la presse.
En définitive, cet accord qui apparaît pour les enseignants du préscolaire et de l' élémentaire comme la réparation d'une injustice, contribuera sans nul doute à sauver l'année scolaire malgré qu'il soit intervenu assez tard. Mais aussi, permettra t-il à l'opinion publique de ranger aux oubliettes une question qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive et causé un préjudice incommensurable chez les apprenants, pris en otages par l'Etat et les syndicats, des années durant !