Frappes aériennes turques (163.88 Ko)
Les frappes aériennes du 1er août faisaient partie d'une campagne militaire lancée par la Turquie contre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), mais selon les informations recueillies par Amnesty International, les villageois visés n’étaient pas affiliés au PKK. L'organisation appelle le gouvernement turc à lancer une enquête indépendante, impartiale et efficace sur les frappes aériennes et à publier les résultats de cette enquête.
"Les récentes attaques de Kandil ont mutilé, tué et déplacé de force des habitants, en détruisant des maisons et semant la terreur dans une zone où aucune cible militaire ne semblait exister. Ces morts suscitent des interrogations quant à la légalité de l'attaque, et soulignent la nécessité d'une enquête indépendante et impartiale sur les frappes aériennes, afin que les responsables rendent des comptes et que les victimes et leurs familles obtiennent réparation", a déclaré Lama Fakih, conseillère pour les situations de crise chez Amnesty International, après avoir visité la zone.
Que les affrontements entre le PKK et le gouvernement turc constituent ou non un conflit armé non international, les homicides de villageois sans relation avec le PKK sont illégaux, tant au regard des lois de la guerre que du droit international relatif aux droits humains.
"Les récentes attaques de Kandil ont mutilé, tué et déplacé de force des habitants, en détruisant des maisons et semant la terreur dans une zone où aucune cible militaire ne semblait exister. Ces morts suscitent des interrogations quant à la légalité de l'attaque, et soulignent la nécessité d'une enquête indépendante et impartiale sur les frappes aériennes, afin que les responsables rendent des comptes et que les victimes et leurs familles obtiennent réparation", a déclaré Lama Fakih, conseillère pour les situations de crise chez Amnesty International, après avoir visité la zone.
Que les affrontements entre le PKK et le gouvernement turc constituent ou non un conflit armé non international, les homicides de villageois sans relation avec le PKK sont illégaux, tant au regard des lois de la guerre que du droit international relatif aux droits humains.