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Plus de 200 Roms vivant dans un campement précaire près de Bobigny seront expulsés de force de chez eux dans les prochaines 48 heures, alors que beaucoup d’entre eux ne se sont pas vus proposer de solution de relogement.
"Cette expulsion forcée jettera des familles entières - avec enfants, malades et personnes âgées - à la rue, et les privera de leurs droits fondamentaux. Les autorités françaises doivent la suspendre, jusqu’à ce qu’elles soient en mesure de fournir des solutions de relogement adaptées, en accord avec la communauté rom qu’il convient de consulter", a déclaré John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale à Amnesty International.
Aux termes des normes internationales relatives aux droits humains, les expulsions ne doivent pas laisser les personnes concernées sans toit, ni les exposer à d’autres violations de leurs droits.
L’expulsion est imminente, bien que le Tribunal de grande instance de Bobigny ait statué au mois de juillet qu’elle constituerait une violation du droit à la famille et à la vie privée. Il avait également rejeté l’affirmation de la mairie, selon laquelle il fallait agir de toute urgence.
Environ deux tiers des habitants du campement se sont vus proposer des solutions de relogement, pour la plupart des familles dont les enfants sont scolarisés à Bobigny. D’autres, dont des familles avec de très jeunes enfants, des personnes âgées ou encore des malades, vont se retrouver sans domicile.
"Cette expulsion forcée jettera des familles entières - avec enfants, malades et personnes âgées - à la rue, et les privera de leurs droits fondamentaux. Les autorités françaises doivent la suspendre, jusqu’à ce qu’elles soient en mesure de fournir des solutions de relogement adaptées, en accord avec la communauté rom qu’il convient de consulter", a déclaré John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale à Amnesty International.
Aux termes des normes internationales relatives aux droits humains, les expulsions ne doivent pas laisser les personnes concernées sans toit, ni les exposer à d’autres violations de leurs droits.
L’expulsion est imminente, bien que le Tribunal de grande instance de Bobigny ait statué au mois de juillet qu’elle constituerait une violation du droit à la famille et à la vie privée. Il avait également rejeté l’affirmation de la mairie, selon laquelle il fallait agir de toute urgence.
Environ deux tiers des habitants du campement se sont vus proposer des solutions de relogement, pour la plupart des familles dont les enfants sont scolarisés à Bobigny. D’autres, dont des familles avec de très jeunes enfants, des personnes âgées ou encore des malades, vont se retrouver sans domicile.