L'œuvre ultime.mp3 (1.54 Mo)
Une hiératique sculpture en bronze baptisée "La femme debout", accueille les visiteurs sur la lumineuse terrasse de la Galerie Lympia, entourée de lauriers-roses, surplombée par la tour de l’horloge. Cette longiligne femme debout semble être le pendant à "L’homme qui marche", façonné avec le même élan stylistique, exposé à la Fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence.
Les locaux rénovés et prestigieux de l’ancien bagne du port de Nice quand la ville était encore Sarde, ont été transformés en un espace culturel: La Galerie Lympia dont l’exposition de l’Œuvre Ultime de Giacometti est parfaitement mise en valeur dans une scénographie permettant au visiteur de découvrir et de comprendre l’aboutissement stylistique très personnel de Giacometti.
Présentés dans cet écrin magnifique, "Personnages debout" et "Têtes sur socle", en bronze ou en plâtre, sont les principaux motifs sculpturaux revenant régulièrement dans l’œuvre de Giacometti comme s’il avait voulu saisir chaque moment de vie de ses personnages.
Différentes périodes de l'œuvre sont exposées avec principalement des représentations de sa femme Annette et de son frère Diego qui lui serviront de muse avec toujours la même quête de la réalité en façonnant et en multipliant des sculptures quasi abstraites des mêmes personnages.
Présentés dans cet écrin magnifique, "Personnages debout" et "Têtes sur socle", en bronze ou en plâtre, sont les principaux motifs sculpturaux revenant régulièrement dans l’œuvre de Giacometti comme s’il avait voulu saisir chaque moment de vie de ses personnages.
Différentes périodes de l'œuvre sont exposées avec principalement des représentations de sa femme Annette et de son frère Diego qui lui serviront de muse avec toujours la même quête de la réalité en façonnant et en multipliant des sculptures quasi abstraites des mêmes personnages.
Nous pouvons observer une série de photos prises par son indéfectible ami, Eli Lotar qui fut à la fois son photographe et son modèle, laissant ainsi un témoignage unique du travail de Giacometti. Une vidéo nous montre Giacometti en pleine création d'un portrait à l'huile, travaillé par petites touches et traits de couleurs foncées ainsi que celui-ci expliquant présentement un travail de sculpture d’un buste en glaise façonné avec dextérité à l’aide de ses pouces puissants.
Perfectionniste, Giacometti façonne et refaçonne ses modèles avec le sentiment de ne jamais parvenir à restituer la véracité de sa vision d’artiste, car il s’agit moins de "représenter quelqu’un comme on le connait, mais comme on le voit", la ressemblance n’étant pas dans la représentation réaliste des traits d’un visage, mais la traduction de la vision de l’artiste.
Le visiteur, sortant de l'exposition, pourra se promener sur les anciens quais de la darse pour y admirer une multitude de pointus multicolores se miroitant dans les eaux du vieux port, prêts pour une sortie de pêche, espérons, abondante.
"Une sculpture n'est pas un objet, elle est une interrogation, une question, une réponse. Elle ne peut être ni finie, ni parfaite." Alberto Giacometti.
Perfectionniste, Giacometti façonne et refaçonne ses modèles avec le sentiment de ne jamais parvenir à restituer la véracité de sa vision d’artiste, car il s’agit moins de "représenter quelqu’un comme on le connait, mais comme on le voit", la ressemblance n’étant pas dans la représentation réaliste des traits d’un visage, mais la traduction de la vision de l’artiste.
Le visiteur, sortant de l'exposition, pourra se promener sur les anciens quais de la darse pour y admirer une multitude de pointus multicolores se miroitant dans les eaux du vieux port, prêts pour une sortie de pêche, espérons, abondante.
"Une sculpture n'est pas un objet, elle est une interrogation, une question, une réponse. Elle ne peut être ni finie, ni parfaite." Alberto Giacometti.