L’Accord RAMOGE et le Prix RAMOGE Alain Vatrican
Illustration (c) Ramoge
"Dans le cadre de l’Accord RAMOGE qui réunit depuis 35 ans Monaco, la France et l’Italie, un plan d’intervention a été institué en 1993 pour la lutte contre les
pollutions marines d’origine accidentelle en mer Méditerranée: le plan Ramogepol. Chaque année, ces exercices grandeur nature permettent d’évaluer la réactivité des moyens mis en œuvre et d’apprécier l’interaction entre les organisations des trois pays. Des expériences qui permettent de faire évoluer l’efficacité de cette coordination multilatérale", précise Anne Vissio, Secrétaire exécutif de l’Accord RAMOGE.
C’est en 1970 que le Prince Rainier III de Monaco, conscient de la nécessité de préserver la mer Méditerranée et de mettre en œuvre des actions communes pour
limiter les pollutions marines, annonce sa volonté de créer une zone pilote qui constituerait un laboratoire d’idées en matière de protection de l’environnement
marin. Accueillie favorablement par les gouvernements français et italien, l’initiative se concrétise le 10 mai 1976 par la signature de l’Accord RAMOGE, un nom né des
premières syllabes des trois villes qui limitent alors sa zone de compétence : Saint-RAphaël à l’Ouest, MOnaco et GEnes à l’Est.
Le Prix RAMOGE Alain Vatrican a pour but de promouvoir les objectifs de l’Accord RAMOGE en récompensant une initiative, un projet ou une étude en relation avec la protection de l’environnement marin et côtier dans la zone RAMOGE. Il récompense aussi une sensibilisation des jeunes et du public à cette protection. Ce concours s’adresse aux jeunes des établissements scolaires ainsi qu’aux jeunes chercheurs et universitaires appartenant à la zone RAMOGE (Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Principauté de Monaco et Région Ligure).
* En 1993, la France, l’Italie et Monaco décident, dans le cadre de l’Accord RAMOGE, d’établir un plan d’intervention pour la lutte contre les pollutions marines accidentelles en Méditerranée. La zone d’application de ce plan s’étend de l’embouchure du Grand Rhône à l’Ouest et le feu de Capo d'Anzio à l’Est, et englobe la Sardaigne et la Corse. Cette zone comprend deux sous-zones : la première où la mise à disposition réciproque de moyens est automatique, et la seconde, où l'intervention conjointe est prévue seulement suite à une demande de l'autorité nationale concernée par l’événement pollution. En 2005, une nouvelle version a été signée. Elle est la traduction de l’expérience acquise grâce à la coopération établie entre les trois pays depuis sa création. Chaque année, des rencontres entre les autorités et des exercices de simulation de lutte contre les pollutions accidentelles "in situ" ou "papier" sont organisés. Le but étant de permettre aux autorités des trois pays d’améliorer la rapidité d'intervention dans le cas d'une pollution réelle; trouver de nouvelles solutions techniques; mieux connaître les organisations en matière de lutte contre les pollutions et faire ainsi évoluer leurs systèmes respectifs en fonction des expériences partagées.
Dans le cadre du Plan Ramogepol, des exercices de simulation de lutte contre les pollutions accidentelles (qui mobilisent d'importants moyens humains et matériels) et
des rencontres entre les autorités des trois pays sont organisés chaque année, comme c’est le cas à Gênes cette année.
Un autre accord de lutte antipollution régional, le Lion Plan, réunit actuellement la France et l’Espagne. Une harmonisation entre ces deux dispositif opérationnels est en
cours.
www.ramoge.org
pollutions marines d’origine accidentelle en mer Méditerranée: le plan Ramogepol. Chaque année, ces exercices grandeur nature permettent d’évaluer la réactivité des moyens mis en œuvre et d’apprécier l’interaction entre les organisations des trois pays. Des expériences qui permettent de faire évoluer l’efficacité de cette coordination multilatérale", précise Anne Vissio, Secrétaire exécutif de l’Accord RAMOGE.
C’est en 1970 que le Prince Rainier III de Monaco, conscient de la nécessité de préserver la mer Méditerranée et de mettre en œuvre des actions communes pour
limiter les pollutions marines, annonce sa volonté de créer une zone pilote qui constituerait un laboratoire d’idées en matière de protection de l’environnement
marin. Accueillie favorablement par les gouvernements français et italien, l’initiative se concrétise le 10 mai 1976 par la signature de l’Accord RAMOGE, un nom né des
premières syllabes des trois villes qui limitent alors sa zone de compétence : Saint-RAphaël à l’Ouest, MOnaco et GEnes à l’Est.
Le Prix RAMOGE Alain Vatrican a pour but de promouvoir les objectifs de l’Accord RAMOGE en récompensant une initiative, un projet ou une étude en relation avec la protection de l’environnement marin et côtier dans la zone RAMOGE. Il récompense aussi une sensibilisation des jeunes et du public à cette protection. Ce concours s’adresse aux jeunes des établissements scolaires ainsi qu’aux jeunes chercheurs et universitaires appartenant à la zone RAMOGE (Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Principauté de Monaco et Région Ligure).
* En 1993, la France, l’Italie et Monaco décident, dans le cadre de l’Accord RAMOGE, d’établir un plan d’intervention pour la lutte contre les pollutions marines accidentelles en Méditerranée. La zone d’application de ce plan s’étend de l’embouchure du Grand Rhône à l’Ouest et le feu de Capo d'Anzio à l’Est, et englobe la Sardaigne et la Corse. Cette zone comprend deux sous-zones : la première où la mise à disposition réciproque de moyens est automatique, et la seconde, où l'intervention conjointe est prévue seulement suite à une demande de l'autorité nationale concernée par l’événement pollution. En 2005, une nouvelle version a été signée. Elle est la traduction de l’expérience acquise grâce à la coopération établie entre les trois pays depuis sa création. Chaque année, des rencontres entre les autorités et des exercices de simulation de lutte contre les pollutions accidentelles "in situ" ou "papier" sont organisés. Le but étant de permettre aux autorités des trois pays d’améliorer la rapidité d'intervention dans le cas d'une pollution réelle; trouver de nouvelles solutions techniques; mieux connaître les organisations en matière de lutte contre les pollutions et faire ainsi évoluer leurs systèmes respectifs en fonction des expériences partagées.
Dans le cadre du Plan Ramogepol, des exercices de simulation de lutte contre les pollutions accidentelles (qui mobilisent d'importants moyens humains et matériels) et
des rencontres entre les autorités des trois pays sont organisés chaque année, comme c’est le cas à Gênes cette année.
Un autre accord de lutte antipollution régional, le Lion Plan, réunit actuellement la France et l’Espagne. Une harmonisation entre ces deux dispositif opérationnels est en
cours.
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