Europe cigarette 08.10.2013.mp3 (435.45 Ko)
Débat animé, s'il en est, dans les limites de temps imposées à chaque député. La proposition fut adoptée, avec un certains nombres d'amendements, et du coup Madame McAvan demanda le report en Commission. Pas fini, cette histoire...
700.000 morts par an dans l'UE, à cause de la cigarette. Pas rien nous direz-vous, mais comme dans toute chose, il y a lieu de relativiser. Si on veut vraiment enrayer cela, il faut -et nous l'avons déjà signalé dans un autre billet- tout simplement défendre toutes ventes du tabac. Mais comme le signale une grande majorité de parlementaires, l'industrie du tabac exerça une pression énorme sur les représentants de l'UE, afin de ne pas faire passer cette proposition.
Énormément d'amendements, et certains concernaient surtout la e-cigarette, en ce sens que la proposition visait à considérer la cigarette électronique comme un médicament, vendue exclusivement en pharmacie. Cela fut rejeté, et pour beaucoup c'est en fait une bonne chose.
Par 560 pour et 92 contre, les députés se sont prononcés. On assista aussi à quelques belles passes d'armes, notamment entre deux députés belges, Frédérique Ries (libéral) et Marc Tarabella (socialiste), quant à la notion de médicament pour l'e-cigarette. Rappelons les points principaux de cette proposition:
- interdiction de vente de paquets de 10 cigarettes;
- interdiction de vente de cigarettes aromatisées (menthol, chocolat, vanille, fruit...);
- placer sur les paquets 65% d'images chocs ou messages devant faire prendre conscience aux usagers des dangers;
- l'e-cigarette considérée comme médicament, et vendu exclusivement en officine...
Ce qui en ressort de cette journée, devant être décisive pour le combat de l'UE contre les cigarettiers, est assez mitigé. Si victoire il y a, elle se place surtout dans le fait de ne pas voir la e-cigarette devenir un produit tel que l'aspirine, ou plus la pilule contraceptive... Néanmoins, on signalera l'avancée en ce qui concerne la surface imposée pour les images chocs, car dans seulement 10 pays de l'UE ce système est adopté. Pour le reste, il faudra attendre encore un peu, même si le Commissaire à la Santé, Tonio Borg espère en finir avant la fin de cette législature! A nos yeux, on aurait pu sans doute terminer aujourd'hui, mais nous ne sommes pas parlementaire.
700.000 morts par an dans l'UE, à cause de la cigarette. Pas rien nous direz-vous, mais comme dans toute chose, il y a lieu de relativiser. Si on veut vraiment enrayer cela, il faut -et nous l'avons déjà signalé dans un autre billet- tout simplement défendre toutes ventes du tabac. Mais comme le signale une grande majorité de parlementaires, l'industrie du tabac exerça une pression énorme sur les représentants de l'UE, afin de ne pas faire passer cette proposition.
Énormément d'amendements, et certains concernaient surtout la e-cigarette, en ce sens que la proposition visait à considérer la cigarette électronique comme un médicament, vendue exclusivement en pharmacie. Cela fut rejeté, et pour beaucoup c'est en fait une bonne chose.
Par 560 pour et 92 contre, les députés se sont prononcés. On assista aussi à quelques belles passes d'armes, notamment entre deux députés belges, Frédérique Ries (libéral) et Marc Tarabella (socialiste), quant à la notion de médicament pour l'e-cigarette. Rappelons les points principaux de cette proposition:
- interdiction de vente de paquets de 10 cigarettes;
- interdiction de vente de cigarettes aromatisées (menthol, chocolat, vanille, fruit...);
- placer sur les paquets 65% d'images chocs ou messages devant faire prendre conscience aux usagers des dangers;
- l'e-cigarette considérée comme médicament, et vendu exclusivement en officine...
Ce qui en ressort de cette journée, devant être décisive pour le combat de l'UE contre les cigarettiers, est assez mitigé. Si victoire il y a, elle se place surtout dans le fait de ne pas voir la e-cigarette devenir un produit tel que l'aspirine, ou plus la pilule contraceptive... Néanmoins, on signalera l'avancée en ce qui concerne la surface imposée pour les images chocs, car dans seulement 10 pays de l'UE ce système est adopté. Pour le reste, il faudra attendre encore un peu, même si le Commissaire à la Santé, Tonio Borg espère en finir avant la fin de cette législature! A nos yeux, on aurait pu sans doute terminer aujourd'hui, mais nous ne sommes pas parlementaire.
Au terme d'un débat fructueux, mais aussi désordonné, le commissaire à la Santé, Tonio Borg, devait déclarer: "Je salue le vote positif en séance plénière du Parlement européen d'aujourd'hui, permettant de s'engager dans des négociations avec le Conseil. Nous avons assisté à un débat animé et approfondi sur la proposition de la Commission pour la révision de la proposition de produits du tabac, et je tiens à remercier les députés pour leur soutien et à rendre un hommage particulier au rapporteur - Linda McAvan - pour son engagement, dans la détermination et la contribution importante pour assurer ce vote favorable.
Ce n'est pas la fin de la route, mais cela va nous permettre de poursuivre le processus de négociations de l'avant et d'engager avec le Conseil afin de parvenir à un accord significatif sur le dossier.
En effet, la Commission va maintenant analyser attentivement les amendements adoptés aujourd'hui, de sorte que les négociations puissent se poursuivre. Je suis convaincu que la directive révisée sur les produits du tabac puisse encore être adoptée dans le mandat de la législature actuelle. Tous les acteurs institutionnels doivent jouer leur rôle, puisque les citoyens de l'UE s'attendent à ce que chacun d'entre nous agissent sur sur ce dossier tabac et d'adopter dans un proche avenir une nouvelle législation qui mettra l'UE en première ligne sur la scène mondiale".
Ce n'est pas la fin de la route, mais cela va nous permettre de poursuivre le processus de négociations de l'avant et d'engager avec le Conseil afin de parvenir à un accord significatif sur le dossier.
En effet, la Commission va maintenant analyser attentivement les amendements adoptés aujourd'hui, de sorte que les négociations puissent se poursuivre. Je suis convaincu que la directive révisée sur les produits du tabac puisse encore être adoptée dans le mandat de la législature actuelle. Tous les acteurs institutionnels doivent jouer leur rôle, puisque les citoyens de l'UE s'attendent à ce que chacun d'entre nous agissent sur sur ce dossier tabac et d'adopter dans un proche avenir une nouvelle législation qui mettra l'UE en première ligne sur la scène mondiale".
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