Etats_Unis.mp3 (179.18 Ko)
"Jorge Vinicio Sosa Orantes ne s’est pas seulement rendu coupable d’infractions en matière d’immigration. Les autorités américaines doivent l’extrader vers le Guatemala ou bien le traduire devant la justice des États-Unis pour crimes de droit international. Tous les États du monde ont le devoir de faire en sorte que les personnes soupçonnées de violations des droits humains répondent de leur actes devant la justice, où qu’elles se trouvent", a déclaré Sebastian Elgueta, chercheur sur le Guatemala à Amnesty International. Il doit aussi répondre de crimes de guerre.
Environ 200.000 civils, pour la plupart des indigènes, ont été tués brutalement ou soumis à une disparition forcée durant le conflit armé interne au Guatemala (1960-1996).
Le 6 décembre 1982, les membres de l’unité d’élite de l’armée guatémaltèque "Kaibil" sont entrés dans Dos Erres, localité située dans le département du Petén, dans le nord du pays, et ont tué plus de 200 hommes, femmes et enfants.
En 2011, l’État guatémaltèque a présenté des excuses officielles pour le massacre. Cinq anciens militaires, de rang subalterne, ont depuis été condamnés au pénal pour leur implication dans cette affaire.
En 2012, Jorge Vinicio Sosa Orantes a été expulsé du Canada vers les États-Unis, où il était inculpé d’infractions à la législation sur l’immigration. Les autorités guatémaltèques avaient alors réclamé son extradition, sur la base de charges liées au massacre de Dos Erres.
Plusieurs personnes soupçonnées de violations des droits humains au Guatemala ont fui le pays pour s’installer en Europe ou aux États-Unis. Tous les États peuvent exercer la compétence universelle pour juger les crimes de droit international.
Environ 200.000 civils, pour la plupart des indigènes, ont été tués brutalement ou soumis à une disparition forcée durant le conflit armé interne au Guatemala (1960-1996).
Le 6 décembre 1982, les membres de l’unité d’élite de l’armée guatémaltèque "Kaibil" sont entrés dans Dos Erres, localité située dans le département du Petén, dans le nord du pays, et ont tué plus de 200 hommes, femmes et enfants.
En 2011, l’État guatémaltèque a présenté des excuses officielles pour le massacre. Cinq anciens militaires, de rang subalterne, ont depuis été condamnés au pénal pour leur implication dans cette affaire.
En 2012, Jorge Vinicio Sosa Orantes a été expulsé du Canada vers les États-Unis, où il était inculpé d’infractions à la législation sur l’immigration. Les autorités guatémaltèques avaient alors réclamé son extradition, sur la base de charges liées au massacre de Dos Erres.
Plusieurs personnes soupçonnées de violations des droits humains au Guatemala ont fui le pays pour s’installer en Europe ou aux États-Unis. Tous les États peuvent exercer la compétence universelle pour juger les crimes de droit international.