Un peu partout sur la planète la peur du migrant se fait de plus en plus forte. Que ce soit aux États-Unis comme en Europe les volontés politiques pour limiter ou criminaliser l’immigration ont été particulièrement renforcées ces dernières années. Même si certains dirigeants veulent distinguer les réfugiés politiques, qui peuvent bénéficier du droit d’asile, avec les exilés économiques, néanmoins dans la réalité le migrant demeure défini en général comme une potentielle menace. Une posture humainement questionnable à notre époque et surtout inadaptée à une crise climatique dont les conséquences migratoires pourraient être très importantes.
Réfugiés climatiques.mp3 (576.88 Ko)
Effectivement, dans la deuxième partie du XXI siècle l’augmentation des températures aura sûrement pour conséquence de voir de nombreux territoires, particulièrement en Asie, en Afrique ou en Amérique, devenir invivables. Cultiver sera difficile, voire impossible, et plusieurs jours par an le corps ne pourra tout simplement plus survivre dans certaines régions à cause de la chaleur.
La montée des eaux, les ouragans, les épidémies, dus à la crise climatique, auront aussi pour conséquence de voir se déplacer de nombreuses populations un peu partout dans le monde. Ces mouvements pourraient devenir eux-mêmes des facteurs de conflits.
La Banque mondiale prévoit jusqu’à 2 milliards d’êtres humains qui pourraient fuir de chez eux. Mais pour le chercheur du CNRS, Gaël Giraud, ce chiffre sur les réfugiés climatiques semble sous-estimé. Si l’Inde et l’Asie du sud-est deviennent invivables, au moins trois milliards de personnes vont devoir migrer, affirmait-il au journal "Reporterre" début septembre.
La montée des eaux, les ouragans, les épidémies, dus à la crise climatique, auront aussi pour conséquence de voir se déplacer de nombreuses populations un peu partout dans le monde. Ces mouvements pourraient devenir eux-mêmes des facteurs de conflits.
La Banque mondiale prévoit jusqu’à 2 milliards d’êtres humains qui pourraient fuir de chez eux. Mais pour le chercheur du CNRS, Gaël Giraud, ce chiffre sur les réfugiés climatiques semble sous-estimé. Si l’Inde et l’Asie du sud-est deviennent invivables, au moins trois milliards de personnes vont devoir migrer, affirmait-il au journal "Reporterre" début septembre.