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Depuis plus de deux ans, des réfugiés et demandeurs d’asile – pour la plupart des Érythréens – sont enlevés dans les camps de réfugiés de Shegareb, dans l’est du Soudan, non loin de la frontière avec l’Érythrée. Ils se retrouvent ensuite victimes de la traite d'êtres humains et sont envoyés dans le désert du Sinaï en Égypte, où ils sont retenus captifs par des bandes criminelles bédouines, qui exigent le versement de rançons par les familles.
Amnesty International a reçu de multiples informations faisant état de violences brutales infligées aux captifs dans le Sinaï, notamment le viol et les violences sexuelles, les coups, les brûlures et d’autres traitements violents et cruels.
Sept prisonniers seulement ont été libérés dans le cadre de l’amnistie des prisonniers politiques. L’amnistie de prisonniers au Soudan annoncée le 1er avril s’avère très insuffisante, selon Amnesty International.
"Seuls sept prisonniers politiques ont été libérés. Pendant ce temps, des dizaines de personnes sont toujours en détention arbitraire, dont des prisonniers d’opinion", a déclaré Netsanet Belay, directeur du programme Afrique d’Amnesty International.
Ces sept prisonniers politiques ont été libérés dans la nuit. Six sont des membres éminents de partis politiques, à savoir Abdulaziz Khaled, Entisar al Agali, Hisham al Mufti, Abdulrahim Abdallah, Mohammed Zain Alabidein et Youssef al Kauda. Hatim Ali, jeune militant, a également été relâché. Amnesty International avait demandé sa libération immédiate et inconditionnelle.
Amnesty International a reçu de multiples informations faisant état de violences brutales infligées aux captifs dans le Sinaï, notamment le viol et les violences sexuelles, les coups, les brûlures et d’autres traitements violents et cruels.
Sept prisonniers seulement ont été libérés dans le cadre de l’amnistie des prisonniers politiques. L’amnistie de prisonniers au Soudan annoncée le 1er avril s’avère très insuffisante, selon Amnesty International.
"Seuls sept prisonniers politiques ont été libérés. Pendant ce temps, des dizaines de personnes sont toujours en détention arbitraire, dont des prisonniers d’opinion", a déclaré Netsanet Belay, directeur du programme Afrique d’Amnesty International.
Ces sept prisonniers politiques ont été libérés dans la nuit. Six sont des membres éminents de partis politiques, à savoir Abdulaziz Khaled, Entisar al Agali, Hisham al Mufti, Abdulrahim Abdallah, Mohammed Zain Alabidein et Youssef al Kauda. Hatim Ali, jeune militant, a également été relâché. Amnesty International avait demandé sa libération immédiate et inconditionnelle.