Enfants et divorce.mp3 (295.8 Ko)
De plus en plus fréquents, pas tous égaux selon la raison de la séparation et devenus presque banals, pour autant, pour chaque enfant, et pour les parents bien sur, cela reste une épreuve qu’il va falloir surmonter, et au cours de laquelle il faudra accompagner l’enfant, faute de quoi il pourrait y avoir des conséquences sur la santé de ce dernier. Soigner l’annonce et ne pas donner les raisons de la séparation. Pas de solution miracle pour que les enfants ne subissent pas le divorce de leur parent mais une solution au cas par cas. Trouver le meilleur compromis, changer le protocole selon l’âge des enfants.
Mais quelque soit l’âge de l’enfant, les impacts sur la santé peuvent être importants. Les enfants dont les parents divorcés sont restés en contact auraient trois fois moins de raisons de tomber malade que ceux dont les parents ont eu une rupture totale.
201 adultes en bonne santé ont été suivis. Mis en quarantaine pour être exposés à un virus, le rhume, les chercheurs les ont ensuite observés durant cinq jours. Résultat: ceux dont les parents s'étaient séparés durant leur enfance (sans contact pendant plusieurs années) ont présenté trois fois plus de risques de tomber malade que les autres adultes, dont les parents étaient divorcés ou séparés, mais en ayant gardé contact. C’est la conclusion d'une étude américaine publiée récemment dans les comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS).
Ainsi, les divorces très conflictuels et ne se passant pas en bonne entente, auraient une incidence directe sur le système immunitaire des enfants. Une situation difficile qui peut laisser des traces dans l’organisme de l’enfant. "Les expériences de stress en début de vie ont un impact sur notre physiologie et les processus inflammatoires, qui augmentent le risque d'avoir des problèmes de santé et de développer une maladie chronique", indique le chercheur Michael Murphy.
Une bonne communication, une entente cordiale ou du moins un contact non conflictuel entre les deux parents permettraient de limiter les dégâts.
Mais quelque soit l’âge de l’enfant, les impacts sur la santé peuvent être importants. Les enfants dont les parents divorcés sont restés en contact auraient trois fois moins de raisons de tomber malade que ceux dont les parents ont eu une rupture totale.
201 adultes en bonne santé ont été suivis. Mis en quarantaine pour être exposés à un virus, le rhume, les chercheurs les ont ensuite observés durant cinq jours. Résultat: ceux dont les parents s'étaient séparés durant leur enfance (sans contact pendant plusieurs années) ont présenté trois fois plus de risques de tomber malade que les autres adultes, dont les parents étaient divorcés ou séparés, mais en ayant gardé contact. C’est la conclusion d'une étude américaine publiée récemment dans les comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS).
Ainsi, les divorces très conflictuels et ne se passant pas en bonne entente, auraient une incidence directe sur le système immunitaire des enfants. Une situation difficile qui peut laisser des traces dans l’organisme de l’enfant. "Les expériences de stress en début de vie ont un impact sur notre physiologie et les processus inflammatoires, qui augmentent le risque d'avoir des problèmes de santé et de développer une maladie chronique", indique le chercheur Michael Murphy.
Une bonne communication, une entente cordiale ou du moins un contact non conflictuel entre les deux parents permettraient de limiter les dégâts.