En Marche Macron.mp3 (836.98 Ko)
Emmanuel Macron prendrait-il son envol? Le ministre de l’Économie et des Finances a concrètement officialisé le lancement de son nouveau mouvement politique "En Marche". Dès début avril 2016, les premiers maillons de la chaîne se sont rendus dans le XIe arrondissement de Paris, au siège d’une start-up spécialisée dans la stratégie électorale, pour apprendre les bases du coaching de masse dans le but d’aller trouver plus de 4000 bénévoles pour effectuer cette grande marche (à la petite allure de croisade, politique certes).
Par un mouvement d’engagement pyramidal, similaire à la stratégie de campagne d’Obama engagé en 2008 et 2012, Emmanuel Macron espère aller au contact de plus de 100.000 Français jusqu’à la fin de cet été pour "se confronter au réel". "On veut faire une radiographie, Emmanuel Macron parle de diagnostic, et pour cela on va faire du porte-à-porte, non pour convaincre les gens de quelque chose mais pour écouter les gens", ajoutait récemment Guillaume Liegey, cofondateur de la start-up, qui travaille pour Macron.
Désigné comme étant "sans étiquette", et non incompatible avec son poste au sein du gouvernement, le mouvement annonce dans une vidéo publiée sur son site la couleur d’un "mal français", un "mal d’un pays sclérosé par les blocages" politiques, économiques et géographiques; mais aussi la perspective de son traitement "les Français ont un potentiel et un talent qui n’attendent que d’être reconnu pour repartir de l’avant".
Emmanuel Macron - qui a réaffirmé récemment sa "loyauté" envers François Hollande - prépare néanmoins un engagement politique encore plus fort et ambitieux qu’un poste au ministère de l’Économie et des Finances. La perspective serait-elle celle des élections présidentielles ou d'un après 2017?
Le ministre reste encore flou à ce sujet mais le succès ou non de sa "Marche" sera sans doute un corollaire pour l'homme qui voit sa côte de popularité fortement augmenter à la différence de la plupart des visages politiques de gauche actuels.
Par un mouvement d’engagement pyramidal, similaire à la stratégie de campagne d’Obama engagé en 2008 et 2012, Emmanuel Macron espère aller au contact de plus de 100.000 Français jusqu’à la fin de cet été pour "se confronter au réel". "On veut faire une radiographie, Emmanuel Macron parle de diagnostic, et pour cela on va faire du porte-à-porte, non pour convaincre les gens de quelque chose mais pour écouter les gens", ajoutait récemment Guillaume Liegey, cofondateur de la start-up, qui travaille pour Macron.
Désigné comme étant "sans étiquette", et non incompatible avec son poste au sein du gouvernement, le mouvement annonce dans une vidéo publiée sur son site la couleur d’un "mal français", un "mal d’un pays sclérosé par les blocages" politiques, économiques et géographiques; mais aussi la perspective de son traitement "les Français ont un potentiel et un talent qui n’attendent que d’être reconnu pour repartir de l’avant".
Emmanuel Macron - qui a réaffirmé récemment sa "loyauté" envers François Hollande - prépare néanmoins un engagement politique encore plus fort et ambitieux qu’un poste au ministère de l’Économie et des Finances. La perspective serait-elle celle des élections présidentielles ou d'un après 2017?
Le ministre reste encore flou à ce sujet mais le succès ou non de sa "Marche" sera sans doute un corollaire pour l'homme qui voit sa côte de popularité fortement augmenter à la différence de la plupart des visages politiques de gauche actuels.