Emirats Arabes Unis soeurs libérées (237.96 Ko)
Selon Ahmed Mansoor, défenseur des droits humains de renom, les trois sœurs Asma Khalifa al Suwaidi, Mariam Khalifa al Suwaidi et Alyaziyah Khalifa al Suwaidi, ont été déposées au domicile familial peu avant midi, heure locale.
Personne n’avait eu de leurs nouvelles depuis qu’elles avaient été convoquées pour interrogatoire à un poste de police d’Abou Dhabi le 15 février, et placées aux mains des services de sécurité émiriens.
"On ignore encore quelles pressions elles ont subies durant leur détention, si elles sont inculpées d’une infraction, ou si elles ont été libérées sous condition. Ce qui est clair, en revanche, c’est que ces trois femmes n’auraient jamais dû être placées en détention. Le cas échéant, nous continuerons de faire campagne à l’échelle internationale pour demander l’abandon de toutes les charges et de toutes les conditions à leur liberté", a déclaré Said Boumedouha, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International.
La disparition forcée est un crime relevant du droit international. Il s’agit d’une mesure de répression très dure de la part de l’État pour faire taire les familles des militants en les enfermant pendant des mois, sans aucun contact avec leurs proches ni le monde extérieur. Si la libération de ces trois sœurs est assurément un immense soulagement pour leur famille et leur entourage, il n’en reste pas moins qu’elles ont été victimes d’une disparition forcée en raison de leurs tweets pacifiques. Les responsables de ces agissements doivent comparaître en justice dans le cadre de procès équitables.
Personne n’avait eu de leurs nouvelles depuis qu’elles avaient été convoquées pour interrogatoire à un poste de police d’Abou Dhabi le 15 février, et placées aux mains des services de sécurité émiriens.
"On ignore encore quelles pressions elles ont subies durant leur détention, si elles sont inculpées d’une infraction, ou si elles ont été libérées sous condition. Ce qui est clair, en revanche, c’est que ces trois femmes n’auraient jamais dû être placées en détention. Le cas échéant, nous continuerons de faire campagne à l’échelle internationale pour demander l’abandon de toutes les charges et de toutes les conditions à leur liberté", a déclaré Said Boumedouha, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International.
La disparition forcée est un crime relevant du droit international. Il s’agit d’une mesure de répression très dure de la part de l’État pour faire taire les familles des militants en les enfermant pendant des mois, sans aucun contact avec leurs proches ni le monde extérieur. Si la libération de ces trois sœurs est assurément un immense soulagement pour leur famille et leur entourage, il n’en reste pas moins qu’elles ont été victimes d’une disparition forcée en raison de leurs tweets pacifiques. Les responsables de ces agissements doivent comparaître en justice dans le cadre de procès équitables.