Gabor Vona, leader du parti d'extrême droite hongroise (jobbik.hu)
Bien sûr lors des dernières élections, de petits partis tentaient de faire la différence en s'immisçant dans le jeu politique. Le Mdf avec à sa tête, l'inamovible Ibolya David, tout comme le Szdsz, dirigé aujourd'hui par Attila Retkes n'ont pas réussi à développer un électorat suffisant pour faire jouer un vrai rôle de contrepoids à leur parti. Beaucoup plus récent – créé en 2003 - le jobbik a quant à lui, fait une entrée fracassante sur la scène politique en raflant plusieurs sièges aux dernières élections européennes avec près de 15% des suffrages, réussissant ainsi à être un parti avec lequel il faudra compter lors du scrutin prochain.
A sa tête, Gabor Vona. On connait trop bien Viktor Orban le chef du Fidesz, encore jeune mais néanmoins vieux briscard de la politique hongroise qui n'arrivera certainement pas à surprendre par son nouveau programme. On connait moins bien Attila Mesterhazy représentant d'un parti qui se déclare perdant d'avance mais on ne connait pas du tout Gabor Vona. Au sein du Jobbik, la vedette c'est plutôt Krisztina Morvai. Les portraits publiés sur cette femme abondent, mais sur Gabor Vona on ne connait pas grand chose.
Il est pourtant candidat au poste de Premier ministre et s'il semble évident qu'il a peu de chances d'y accéder, tous les yeux seront quand même rivés sur les résultats de son parti «pour une Hongrie meilleure».
Gabor Vona est né un 20 août, ce qui en Hongrie est lourd de symbole. Jour de fête national, fête de la Saint Istvàn, pour celui qui défend les valeurs hongroises, c'est une date prédestinée. Vona ne semble pas être son vrai nom, il serait né Zàzrivecz. Âgé de 31 ans, marié, père d'un enfant, c'est un provincial de l'est du pays et vit aujourd'hui dans la banlieue nord de la capitale. Diplômé en histoire et en psychologie de l'université Elte de Budapest, il a été enseignant et surtout membre fondateur du Jobbik. D'abord premier vice-président et en 2006 élu chef du parti, et donc automatiquement celui de la Magyar Garda... dissoute par la Cour constitutionnelle... mais néanmoins toujours active.
A sa tête, Gabor Vona. On connait trop bien Viktor Orban le chef du Fidesz, encore jeune mais néanmoins vieux briscard de la politique hongroise qui n'arrivera certainement pas à surprendre par son nouveau programme. On connait moins bien Attila Mesterhazy représentant d'un parti qui se déclare perdant d'avance mais on ne connait pas du tout Gabor Vona. Au sein du Jobbik, la vedette c'est plutôt Krisztina Morvai. Les portraits publiés sur cette femme abondent, mais sur Gabor Vona on ne connait pas grand chose.
Il est pourtant candidat au poste de Premier ministre et s'il semble évident qu'il a peu de chances d'y accéder, tous les yeux seront quand même rivés sur les résultats de son parti «pour une Hongrie meilleure».
Gabor Vona est né un 20 août, ce qui en Hongrie est lourd de symbole. Jour de fête national, fête de la Saint Istvàn, pour celui qui défend les valeurs hongroises, c'est une date prédestinée. Vona ne semble pas être son vrai nom, il serait né Zàzrivecz. Âgé de 31 ans, marié, père d'un enfant, c'est un provincial de l'est du pays et vit aujourd'hui dans la banlieue nord de la capitale. Diplômé en histoire et en psychologie de l'université Elte de Budapest, il a été enseignant et surtout membre fondateur du Jobbik. D'abord premier vice-président et en 2006 élu chef du parti, et donc automatiquement celui de la Magyar Garda... dissoute par la Cour constitutionnelle... mais néanmoins toujours active.
Programme politique
Les membres du Jobbik sont en général des déçus du Fidesz. D'ailleurs le parti a été créé après la défaite de celui-ci aux élections législatives de 2002. Son programme intitulé “Nouvelle force, nouveau radicalisme”, proposerait un nouveau modèle économique, surtout basé sur l’agriculture. Encore une fois, le capital étranger y est stigmatisé. En Hongrie, il existe un discours récurent sur la main mise des biens fonciers et autres par des capitaux étrangers. Ce qui n'est d'ailleurs pas faux. Mais la question n'est peut être pas là. Les Hongrois n'ayant pas les moyens de racheter des terres après la chute du régime communiste, ce sont souvent des étranges qui ont investis. Cette démarche très impopulaire a été limitée par un législation voulant protéger le caractère hongrois de la propriété. Mais manifestement cela n'a pas suffit à enrayer le sentiment d'injustice ressentis par nombre d'entre eux. Le programme du Jobbik joue justement sur les frustrations d'une population qui a eut largement son lot d'efforts à fournir et qui n'en voit pas la fin. Plus connues, sont les solutions radicales que le Jobbik proposent pour «régler» selon lui le problème des Tziganes en Hongrie à travers la création d'une gendarmerie dévolue au seul problème rom. Quant à ses positions sur l'Union européenne, Gabor Vona estime que «celle-ci devrait prendre une nouvelle direction en renforçant le rôle des nations». Enfin, dans une conférence de presse, il a déclaré que ces élections jugeraient «les soixante dernières années, et que le destin de la Hongrie devait être entre les mains des Hongrois, et que ceux-ci ne devaient pas être considérés comme des citoyens de seconde zone dans leur propre pays».