Photo (c) Klever
La plus grande surprise est le boum fulgurant de la nouvelle alliance flamande (NVA). Qui a doublé son score d’une élection à l’autre: 27 sièges en six ans d’existence est une grande performance. Cette portée de voix est normale quand ont connait le paysage nordique de la Belgique. Les autres partis ayant la même fibre comme le Vlams Belgang ou la Volks-Unie ont disparu, dans le nord du pays, des années durant, ce type de parti flirte entre 20-25 %. Cela signifie une percée de 5 % pour le nouveau venu.
Un boulevard a été offert à ce type de parti. Le coup des libéraux néerlandophones de claquer la porte a été l’ouverture de la boite de Pandore. Les partis traditionnels essayent de prendre des voix chez ces partis yo-yo. Donc ils radicalisent leur discours sans pouvoir arriver à la "qualité" des originaux.
Mais ici alors qu’il y a tant d’autres problèmes, la bêtise politicienne n’a parlé que du communautaire. Champs de prédilection des séparatistes. Il est certain qu’il y a des aménagements à opérer pour huiler l’administratif. Jamais, ce type de parti n’a été à la table des négociations - être aux feux n’est pas donné à tous. Dès les premiers pourparlers ils devront obligatoirement faire des concessions et les extrêmes ne les acceptent pas donc il devront choisir entre quitter la table incapable de tenir sa ligne et promesse électorale ou mettre de l’eau dans son vin. Dès le soir des résultats, la tonalité des exigences à diminué… à voir.
Un boulevard a été offert à ce type de parti. Le coup des libéraux néerlandophones de claquer la porte a été l’ouverture de la boite de Pandore. Les partis traditionnels essayent de prendre des voix chez ces partis yo-yo. Donc ils radicalisent leur discours sans pouvoir arriver à la "qualité" des originaux.
Mais ici alors qu’il y a tant d’autres problèmes, la bêtise politicienne n’a parlé que du communautaire. Champs de prédilection des séparatistes. Il est certain qu’il y a des aménagements à opérer pour huiler l’administratif. Jamais, ce type de parti n’a été à la table des négociations - être aux feux n’est pas donné à tous. Dès les premiers pourparlers ils devront obligatoirement faire des concessions et les extrêmes ne les acceptent pas donc il devront choisir entre quitter la table incapable de tenir sa ligne et promesse électorale ou mettre de l’eau dans son vin. Dès le soir des résultats, la tonalité des exigences à diminué… à voir.
Depuis quelques décennies les Néerlandophones élisent leur leader. Ce sont des étoiles filantes dans tous les sens du terme. Mais ici Bart De Wever bat tous les records historiques. Ce phénomène est nouveau et non expliqué.
La grande nouveauté du scrutin est de coupé l’adage "voter ne sert à rien, se sont toujours les mêmes qui passent". Effectivement, en six mois un nouveau parti francophone de la droite est né et obtenu un siège à la Chambre. Chapeau à eux. Les écolos viennent aussi de nulle part pour maintenir en six élections leurs résultats tant au nord qu'au sud. Il n'y a plus de Front National francophone (extrême droite), cela signifie que rien n’est figé, le peuple peut toujours changer la donne avec la surprise des urnes. C’est une preuve que l’élection n’est pas un processus stérile.
Tous les partis traditionnels ont perdu sauf les socialistes belges, l’unique rouge de l’union-européenne. Grâce à l’ambiance économique et le programme centre-centre gauche le basculement des libéraux s’est effectué. Depuis vingt ans ils n’ont plus été premier parti du royaume.
Aujourd’hui le Roi va commencer ses consultations. Un Premier Ministre francophone est possible en la personne du président du PS. Un calque des exécutifs régionaux de type "Olivier" est possible mais le "MR" (libéral) peut aussi s’allier avec les socio-chrétiens et écolo… la main est au Roi avec les socialistes.
Ce qui est certain c’est que cela sera dur mais la maturité politique du pays va prouver qu’il respectera ses engagements vis-à-vis du bien-être du peuple et de la présidence semi-annuelle de l’Union Européenne dès le premier juillet.
La suite au prochain numéro.
Site des élections législatives belges
La grande nouveauté du scrutin est de coupé l’adage "voter ne sert à rien, se sont toujours les mêmes qui passent". Effectivement, en six mois un nouveau parti francophone de la droite est né et obtenu un siège à la Chambre. Chapeau à eux. Les écolos viennent aussi de nulle part pour maintenir en six élections leurs résultats tant au nord qu'au sud. Il n'y a plus de Front National francophone (extrême droite), cela signifie que rien n’est figé, le peuple peut toujours changer la donne avec la surprise des urnes. C’est une preuve que l’élection n’est pas un processus stérile.
Tous les partis traditionnels ont perdu sauf les socialistes belges, l’unique rouge de l’union-européenne. Grâce à l’ambiance économique et le programme centre-centre gauche le basculement des libéraux s’est effectué. Depuis vingt ans ils n’ont plus été premier parti du royaume.
Aujourd’hui le Roi va commencer ses consultations. Un Premier Ministre francophone est possible en la personne du président du PS. Un calque des exécutifs régionaux de type "Olivier" est possible mais le "MR" (libéral) peut aussi s’allier avec les socio-chrétiens et écolo… la main est au Roi avec les socialistes.
Ce qui est certain c’est que cela sera dur mais la maturité politique du pays va prouver qu’il respectera ses engagements vis-à-vis du bien-être du peuple et de la présidence semi-annuelle de l’Union Européenne dès le premier juillet.
La suite au prochain numéro.
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