En gris, pays en cours de négociation en vue d'intégrée l'Union européenne (c) Europa
La député hollandaise de droite, Ria Oomen-Ruijten, a présenté dans un rapport au parlement européen les principaux facteurs qui ralentissent les négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union. Ainsi,l 'impasse Chypre-Turquie, le manque de dialogue entre les partis politiques turcs et la remise en cause de la liberté de presse et d'autres droits fondamentaux en sont les principaux éléments.
Même si les députés se félicitent "de l'adoption par la Turquie d'amendements à la constitution, ils soulignent qu'une réforme constitutionnelle globale est encore nécessaire pour transformer la Turquie en une véritable démocratie". Ils ont également salué la récente conclusion des négociations portant sur un accord de réadmission entre l'UE et la Turquie. Une fois l'accord entré en vigueur, la Commission devrait engager "un dialogue sur les visas, en s'attachant particulièrement aux conditions d'entrée des hommes et femmes d'affaires et des étudiants".
Parmi les principaux défis qui subsistent, les députés énumèrent la détérioration inquiétante de la liberté de la presse, y compris l'autocensure des médias nationaux et des sites Internet, la situation des femmes avec l'augmentation des crimes d'honneur et des mariages forcés, ainsi que l'absence de protection des minorités religieuses. D'après eux, "seuls des progrès limités" ont été accomplis pour assurer la protection juridique des communautés religieuses afin qu'elles puissent avoir leurs propres propriétés, gérer les lieux de culte et former leur clergé.
Le libellé et les demandes spécifiques du texte résultent d'âpres négociations entre les groupes politiques du Parlement. Lors du processus de rédaction par la commission des affaires étrangères, le groupe PPE a accepté de retirer un amendement invitant les institutions de l'UE à "étudier la possibilité" d'établir un "partenariat privilégié" avec la Turquie, en tant qu'alternative à l'adhésion à l'Union européenne .
Les concessions ont été tant à droite qu'à gauche, puisque en échange, la commission a évité de mentionner l'"objectif commun d'adhésion à l'Union" pour la Turquie, que les socialistes auraient souhaité. Le texte utilise la même formulation que l'an dernier, décrivant l'ouverture des négociations d'adhésion de la Turquie en 2005 comme le "point de départ d'un processus ouvert et de longue haleine".
Même si les députés se félicitent "de l'adoption par la Turquie d'amendements à la constitution, ils soulignent qu'une réforme constitutionnelle globale est encore nécessaire pour transformer la Turquie en une véritable démocratie". Ils ont également salué la récente conclusion des négociations portant sur un accord de réadmission entre l'UE et la Turquie. Une fois l'accord entré en vigueur, la Commission devrait engager "un dialogue sur les visas, en s'attachant particulièrement aux conditions d'entrée des hommes et femmes d'affaires et des étudiants".
Parmi les principaux défis qui subsistent, les députés énumèrent la détérioration inquiétante de la liberté de la presse, y compris l'autocensure des médias nationaux et des sites Internet, la situation des femmes avec l'augmentation des crimes d'honneur et des mariages forcés, ainsi que l'absence de protection des minorités religieuses. D'après eux, "seuls des progrès limités" ont été accomplis pour assurer la protection juridique des communautés religieuses afin qu'elles puissent avoir leurs propres propriétés, gérer les lieux de culte et former leur clergé.
Le libellé et les demandes spécifiques du texte résultent d'âpres négociations entre les groupes politiques du Parlement. Lors du processus de rédaction par la commission des affaires étrangères, le groupe PPE a accepté de retirer un amendement invitant les institutions de l'UE à "étudier la possibilité" d'établir un "partenariat privilégié" avec la Turquie, en tant qu'alternative à l'adhésion à l'Union européenne .
Les concessions ont été tant à droite qu'à gauche, puisque en échange, la commission a évité de mentionner l'"objectif commun d'adhésion à l'Union" pour la Turquie, que les socialistes auraient souhaité. Le texte utilise la même formulation que l'an dernier, décrivant l'ouverture des négociations d'adhésion de la Turquie en 2005 comme le "point de départ d'un processus ouvert et de longue haleine".
Monténégro: les députés favorables à des pourparlers d'adhésion à l'UE, mais inquiets de la corruption
Le Parlement européen s'est félicité de la décision du Conseil européen d'accorder au Monténégro le statut de pays candidat à l'UE, exprimant l'espoir que les négociations d'adhésion avec le Monténégro puissent commencer cette année. Les députés ont exprimé plusieurs préoccupations néanmoins, en particulier sur la corruption, la criminalité organisée, la discrimination et les restrictions à la liberté des médias. Le Parlement européen se félicite aussi de cette décision et sont heureux du "consensus général et de la haute priorité accordée à l'intégration européenne par le gouvernement et les partis d'opposition monténégrins", en particulier le travail effectué sur la finalisation du cadre juridique et constitutionnel du pays et de ses "bons résultats en matière de mise en œuvre des réformes économiques".
Toutefois, le rapporteur anglais, Charles Tannock "regrette que la Commission insiste sur un écart entre l'octroi du statut de candidat et l'ouverture des négociations". "Le Monténégro devrait être jugé uniquement sur le mérite, les faits et les réalisations. La charge de la preuve repose désormais sur le Monténégro pour répondre aux attentes de l'Union européenne, en particulier en matière de lutte contre la corruption et le crime organisé. Ceci dit, le Monténégro demeure une histoire heureuse dans les Balkans".
La résolution souligne que "la corruption est encore répandue dans de nombreux domaines, en particulier dans la construction, la privatisation et les marchés publics" et que le crime organisé, surtout le blanchiment d'argent et la contrebande, reste un problème. L'Assemblée s'est également inquiétée du fait que "les femmes restent sous-représentées dans les processus et les fonctions décisionnels". Tout en se félicitant des relations interethniques globalement bonnes et d'une protection générale efficace des droits des minorités dans le pays, les députés ont également appelé les autorités à améliorer les conditions de vie des Roms, des Ashkalis et des minorités égyptiennes dans le pays. "De nouvelles mesures pour assurer l'indépendance et le professionnalisme des médias", devront être prises et les députés et ont attiré l'attention sur les amendes disproportionnées pouvant être imposées en cas de diffamation, qui entravent encore la liberté et l'indépendance des journalistes. Ils ont été particulièrement interpellés par les cas recensés d'intimidation et de violence envers des journalistes et des militants de la société civile et rappellent qu'ils doivent faire l'objet d'enquêtes et de poursuites.
Toutefois, le rapporteur anglais, Charles Tannock "regrette que la Commission insiste sur un écart entre l'octroi du statut de candidat et l'ouverture des négociations". "Le Monténégro devrait être jugé uniquement sur le mérite, les faits et les réalisations. La charge de la preuve repose désormais sur le Monténégro pour répondre aux attentes de l'Union européenne, en particulier en matière de lutte contre la corruption et le crime organisé. Ceci dit, le Monténégro demeure une histoire heureuse dans les Balkans".
La résolution souligne que "la corruption est encore répandue dans de nombreux domaines, en particulier dans la construction, la privatisation et les marchés publics" et que le crime organisé, surtout le blanchiment d'argent et la contrebande, reste un problème. L'Assemblée s'est également inquiétée du fait que "les femmes restent sous-représentées dans les processus et les fonctions décisionnels". Tout en se félicitant des relations interethniques globalement bonnes et d'une protection générale efficace des droits des minorités dans le pays, les députés ont également appelé les autorités à améliorer les conditions de vie des Roms, des Ashkalis et des minorités égyptiennes dans le pays. "De nouvelles mesures pour assurer l'indépendance et le professionnalisme des médias", devront être prises et les députés et ont attiré l'attention sur les amendes disproportionnées pouvant être imposées en cas de diffamation, qui entravent encore la liberté et l'indépendance des journalistes. Ils ont été particulièrement interpellés par les cas recensés d'intimidation et de violence envers des journalistes et des militants de la société civile et rappellent qu'ils doivent faire l'objet d'enquêtes et de poursuites.