Cet acteur, qui a par ailleurs été condamné à payer une amende d'environ 128 euros, a dans un premier temps été déclaré coupable par contumace en février pour les rôles qu'il a endossés au cinéma, après qu'un avocat ait porté plainte contre lui l'an dernier. Ses avocats ont déposé un recours contre cette décision mais un tribunal correctionnel du Caire les a déboutés mardi 24 avril et a confirmé la condamnation initiale. Son équipe de défense a déclaré qu'il était possible qu'il fasse appel de la décision de mardi.
L'avocat a déposé une deuxième plainte similaire contre Adel Imam et cinq autres auteurs et producteurs, pour leur rôle dans la création et la diffusion de films et de pièces de théâtre dans lesquels Adel Imam a joué. Une décision sera rendue sur ce deuxième cas jeudi 26 avril.
Le cas d'Adel Imam est le dernier en date d'une série de procès en rapport avec la liberté d'expression en Égypte. En juin 2011, Naguib Sawiris, copte, grand patron dans le secteur des télécommunications, a été accusé de "mépris envers la religion" dans deux plaintes distinctes, après avoir diffusé ce même mois sur Twitter une image montrant Mickey Mouse affublé d'une barbe et Minnie Mouse portant le voile. Les deux affaires ont été classées au motif que le raisonnement juridique tenu par l'accusation n'était pas solide.
Parallèlement, un tribunal de la ville d'Helwan (nord du pays) a condamné Kamal Abbas, dirigeant syndical, à six mois de prison pour "outrage à un représentant de l'État" en février 2012. Cet homme, qui a été jugé par contumace, a été poursuivi après avoir critiqué un dirigeant du syndicat égyptien officiel lors d'une conférence de l'Organisation internationale du travail, en juin dernier.
Ce même mois, le militant Gaber Elsayed Gaber a été acquitté par un tribunal de la ville d'al Wayli (nord du pays) des chefs de "troubles à l'ordre public" et d'atteinte à la réputation du Conseil suprême des forces armées d'Égypte. Gaber Elsayed Gaber purgeait alors une peine d'un an de prison pour avoir distribué des tracts critiquant le Conseil suprême.
L'avocat a déposé une deuxième plainte similaire contre Adel Imam et cinq autres auteurs et producteurs, pour leur rôle dans la création et la diffusion de films et de pièces de théâtre dans lesquels Adel Imam a joué. Une décision sera rendue sur ce deuxième cas jeudi 26 avril.
Le cas d'Adel Imam est le dernier en date d'une série de procès en rapport avec la liberté d'expression en Égypte. En juin 2011, Naguib Sawiris, copte, grand patron dans le secteur des télécommunications, a été accusé de "mépris envers la religion" dans deux plaintes distinctes, après avoir diffusé ce même mois sur Twitter une image montrant Mickey Mouse affublé d'une barbe et Minnie Mouse portant le voile. Les deux affaires ont été classées au motif que le raisonnement juridique tenu par l'accusation n'était pas solide.
Parallèlement, un tribunal de la ville d'Helwan (nord du pays) a condamné Kamal Abbas, dirigeant syndical, à six mois de prison pour "outrage à un représentant de l'État" en février 2012. Cet homme, qui a été jugé par contumace, a été poursuivi après avoir critiqué un dirigeant du syndicat égyptien officiel lors d'une conférence de l'Organisation internationale du travail, en juin dernier.
Ce même mois, le militant Gaber Elsayed Gaber a été acquitté par un tribunal de la ville d'al Wayli (nord du pays) des chefs de "troubles à l'ordre public" et d'atteinte à la réputation du Conseil suprême des forces armées d'Égypte. Gaber Elsayed Gaber purgeait alors une peine d'un an de prison pour avoir distribué des tracts critiquant le Conseil suprême.
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