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Ces trois hommes font partie d'un groupe de plus de 140 réfugiés et demandeurs d'asile - dont 68 mineurs -, syriens pour la plupart, faisant actuellement l'objet d'une détention illégale au poste de police de la ville de Rosette (gouvernorat de Beheira). Ils sont tous incarcérés dans ce poste de police depuis le 14 avril 2014, jour où les forces de sécurité égyptiennes les ont appréhendés après qu'ils eurent abandonné la dangereuse traversée de la Méditerranée qu'ils avaient entreprise dans le but de se rendre en Europe.
"Renvoyer de force des réfugiés et des demandeurs d'asile ayant cherché à se mettre en sécurité en Égypte est une trahison cruelle de la part des autorités, qui sont tenues, en vertu du droit international, d'offrir une protection aux réfugiés. Si jamais un d'entre eux était expulsé vers la Syrie, sa vie pourrait être en grand danger", a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.
"Renvoyer de force des réfugiés et des demandeurs d'asile ayant cherché à se mettre en sécurité en Égypte est une trahison cruelle de la part des autorités, qui sont tenues, en vertu du droit international, d'offrir une protection aux réfugiés. Si jamais un d'entre eux était expulsé vers la Syrie, sa vie pourrait être en grand danger", a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.