Egypte journalistes Al Jazeera.mp3 (195.1 Ko)
"En ordonnant un nouveau procès, la justice égyptienne prolonge l’injustice subie par Mohamed Fahmy, Peter Greste et Baher Mohamed. Ces hommes n’auraient jamais dû être emprisonnés et ne devraient pas passer un seul jour de plus en prison. Au lieu d’être maintenus injustement en détention dans l’attente d’un nouveau procès, ils doivent être libérés immédiatement", a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
La Cour de cassation, plus haute juridiction égyptienne, a statué que des irrégularités de procédure avaient eu lieu dans le procès de Mohamed Fahmy, Peter Greste et Baher Mohamed. Ces derniers doivent maintenant être rejugés. Ils purgent des peines allant de sept à 10 ans de prison pour "falsification d’informations" et participation au mouvement des Frères musulmans, que les autorités accusent d’être impliqué dans des activités liées au terrorisme.
La Cour de cassation n’a pas examiné le fond de l’affaire et n’a pas le pouvoir d’acquitter ces hommes des chefs d’inculpation retenus contre eux. En revanche, elle a constaté que le tribunal qui les a condamnés n’avait pas respecté les procédures légales en vigueur. Un observateur d’Amnesty International a relevé plusieurs irrégularités et des exemples d’incompétence totale pendant le procès.
La Cour de cassation, plus haute juridiction égyptienne, a statué que des irrégularités de procédure avaient eu lieu dans le procès de Mohamed Fahmy, Peter Greste et Baher Mohamed. Ces derniers doivent maintenant être rejugés. Ils purgent des peines allant de sept à 10 ans de prison pour "falsification d’informations" et participation au mouvement des Frères musulmans, que les autorités accusent d’être impliqué dans des activités liées au terrorisme.
La Cour de cassation n’a pas examiné le fond de l’affaire et n’a pas le pouvoir d’acquitter ces hommes des chefs d’inculpation retenus contre eux. En revanche, elle a constaté que le tribunal qui les a condamnés n’avait pas respecté les procédures légales en vigueur. Un observateur d’Amnesty International a relevé plusieurs irrégularités et des exemples d’incompétence totale pendant le procès.