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Épisode le plus sanglant depuis que les sit-ins pro-Morsi ont été dispersés, 97 personnes ont été tuées au Caire le 16 août 2013 lorsque les actions de protestation de partisans du président déchu Mohamed Morsi ont rapidement basculé dans la violence après avoir convergé vers la place Ramsès. Un enfant âgé de sept ans tout au plus et plusieurs adolescents faisaient partie des personnes tuées ou blessées.
"Les forces de sécurité ne sont pas parvenues à prendre le contrôle de la situation ni à réagir d'une manière mesurée et responsable aux violences dirigées contre elles, alors qu'elles doivent s'efforcer de limiter les pertes humaines. De nombreux passants ont également perdu la vie", a indiqué Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.
"La présence d'individus armés parmi les manifestants n'autorise pas les forces de sécurité à tirer au hasard. Les autorités égyptiennes doivent clairement faire passer le message qu'un recours imprudent à la force et aux armes à feu ne sera pas toléré. Les forces de sécurité doivent protéger tous les Égyptiens de la violence, quelles que soient les affiliations politiques de ceux-ci. Quant aux manifestants qui utilisent des armes à feu, ils ne sont pas au-dessus des lois. Toute personne responsable d'un homicide doit être traduite en justice."
"Les forces de sécurité ne sont pas parvenues à prendre le contrôle de la situation ni à réagir d'une manière mesurée et responsable aux violences dirigées contre elles, alors qu'elles doivent s'efforcer de limiter les pertes humaines. De nombreux passants ont également perdu la vie", a indiqué Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.
"La présence d'individus armés parmi les manifestants n'autorise pas les forces de sécurité à tirer au hasard. Les autorités égyptiennes doivent clairement faire passer le message qu'un recours imprudent à la force et aux armes à feu ne sera pas toléré. Les forces de sécurité doivent protéger tous les Égyptiens de la violence, quelles que soient les affiliations politiques de ceux-ci. Quant aux manifestants qui utilisent des armes à feu, ils ne sont pas au-dessus des lois. Toute personne responsable d'un homicide doit être traduite en justice."