A Agonlin-Lowé, l'avenir est sombre. Et à mesure que les années passent, l'espoir d'une vie meilleure s'éloigne. Tout simplement parce que, la pluie, autrefois, porteuse de prospérité et de bonheur, est devenue ces dernières années, la cause des malheurs des communautés de ce village de la commune d'Adjohoun, située au centre du département de l'Ouémé dans la vallée, à 32 km de Porto-Novo.
Aujourd'hui, "dès la tombée de la pluie, j'ai peur et je suis inquiète", confie Élisabeth Kpossou, une habitante du village. C'est le même sentiment chez sa voisine, Alice Codjo.
Pourtant, il y a encore quelques années, les inondations faisaient partie de la vie de ces paisibles communautés. Loin d'être une fatalité, elles en avaient fait une opportunité en profitant de la fertilité du sol après le retrait des eaux pour obtenir de bons rendements des cultures. Aujourd'hui, "tout a changé", raconte le chef de village, Samuel Boton qui, nous apprend que "maintenant, les inondations sont plus ravageuses". Et de faire remarquer que déjà, avec les grandes pluies de ces derniers jours, ses inquiétudes sont plus grandes. "Cette année encore, nous avons davantage peur avec les grandes pluies". Car, le chef de village comme beaucoup d'habitants de sa localité, redoute la catastrophe de 2010. Une année exceptionnelle qui aura marqué tous les esprits dans ce village par l'ampleur jamais égalée, des dégâts enregistrés par les inondations dans cette partie du Bénin. A l'instar de ce village, la commune toute entière. Sur l'ensemble du pays, le bilan était aussi lourd. On a dénombré 46 morts dans les 55 communes sinistrées sur les 77 que compte le Bénin. 21 communes étaient sévèrement frappées dont celle d'Adjohoun, 680.000 personnes touchées et de vastes superficies de champs englouties par les eaux. Sans oublier les maladies hydriques telles que les diarrhées et vomissements, les affections cutanées, les affections gastro-intestinales et respiratoires et les maladies endémiques comme le paludisme qui ont durement affecté les populations.
Depuis cette année fatale de 2010, les habitants de ce village craignent de vivre un nouveau cauchemar à chaque saison pluvieuse. Mais, en 2012, les signaux sont au rouge. "On a trop de panique actuellement parce qu'il pleut trop", nous signale Hounsou Fidèle, pêcheur et agriculteur, âgé de 40 ans. "On s'attend encore au scénario de 2010", craint le chef de village. Des témoignages qui traduisent des sentiments de grande frayeur dans ce village qui vit sous la menace d'une disparition.
Aujourd'hui, "dès la tombée de la pluie, j'ai peur et je suis inquiète", confie Élisabeth Kpossou, une habitante du village. C'est le même sentiment chez sa voisine, Alice Codjo.
Pourtant, il y a encore quelques années, les inondations faisaient partie de la vie de ces paisibles communautés. Loin d'être une fatalité, elles en avaient fait une opportunité en profitant de la fertilité du sol après le retrait des eaux pour obtenir de bons rendements des cultures. Aujourd'hui, "tout a changé", raconte le chef de village, Samuel Boton qui, nous apprend que "maintenant, les inondations sont plus ravageuses". Et de faire remarquer que déjà, avec les grandes pluies de ces derniers jours, ses inquiétudes sont plus grandes. "Cette année encore, nous avons davantage peur avec les grandes pluies". Car, le chef de village comme beaucoup d'habitants de sa localité, redoute la catastrophe de 2010. Une année exceptionnelle qui aura marqué tous les esprits dans ce village par l'ampleur jamais égalée, des dégâts enregistrés par les inondations dans cette partie du Bénin. A l'instar de ce village, la commune toute entière. Sur l'ensemble du pays, le bilan était aussi lourd. On a dénombré 46 morts dans les 55 communes sinistrées sur les 77 que compte le Bénin. 21 communes étaient sévèrement frappées dont celle d'Adjohoun, 680.000 personnes touchées et de vastes superficies de champs englouties par les eaux. Sans oublier les maladies hydriques telles que les diarrhées et vomissements, les affections cutanées, les affections gastro-intestinales et respiratoires et les maladies endémiques comme le paludisme qui ont durement affecté les populations.
Depuis cette année fatale de 2010, les habitants de ce village craignent de vivre un nouveau cauchemar à chaque saison pluvieuse. Mais, en 2012, les signaux sont au rouge. "On a trop de panique actuellement parce qu'il pleut trop", nous signale Hounsou Fidèle, pêcheur et agriculteur, âgé de 40 ans. "On s'attend encore au scénario de 2010", craint le chef de village. Des témoignages qui traduisent des sentiments de grande frayeur dans ce village qui vit sous la menace d'une disparition.