Ebola, l’épidémie qui touche sévèrement la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone, a un impact social et humain mais a aussi contribué au changement de comportements économiques dans la région. En effet, cette maladie a contribué à l’augmentation des déficits budgétaires publics, à la flambée des prix, à la baisse du pouvoir d’achat et à une incidence plus importante de la pauvreté. D’une part, plus de ressources publiques auraient été allouées à la lutte contre cette maladie, au détriment d’autres enjeux sociaux; et surtout sur des bases non budgétisées. D’autre part, les pertes de productivité liée aux infections des travailleurs et à la peur de la maladie ont contribué à la réduction des activités économiques tant au niveau national, qu’au niveau international. Sur cette base, la Banque mondiale a estimé que l’impact de cette épidémie pourrait varier entre 3,8 milliards de dollars E-U si l’évolution de la maladie est contenue, et 32,6 milliards de dollars E-U dans le pire des cas. Ce dernier chiffre représenterait près de 5% du PIB de la région Afrique de l’Ouest.
Pour rappel, à la date de diffusion de cet article, près de 13.676 cas d’Ebola et 4910 morts (source: UNMEER) ont été comptabilisés, avec des potentielles sous-estimations en zone rurale. En outre, la communauté internationale apporte un soutien à ces pays via des aides financières et en nature. S’agissant de l’aide financière, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement se sont engagées à apporter des aides respectives de l’ordre de près de 517 millions de dollars E-U et 270 millions de dollars E-U. L’Organisation des Nations Unies (ONU), à travers sa mission de terrain - la Mission des Nations Unies pour une Réponse Urgente à Ebola (UNMEER), est au cœur de la coordination des fonds de diverses origines.
Cela étant, bien que l’urgence soit de réagir à la crise et que le Fonds monétaire international (FMI), par le truchement de Christine Lagarde, a autorisé de façon exceptionnelle (et non-conventionnelle pour cette institution) les déficits budgétaires dans les pays touchés, il n’en demeure pas moins que le retour à la normal sera difficile et que le chemin vers l’atteinte des objectifs de développement sera rallongé.
Pour rappel, à la date de diffusion de cet article, près de 13.676 cas d’Ebola et 4910 morts (source: UNMEER) ont été comptabilisés, avec des potentielles sous-estimations en zone rurale. En outre, la communauté internationale apporte un soutien à ces pays via des aides financières et en nature. S’agissant de l’aide financière, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement se sont engagées à apporter des aides respectives de l’ordre de près de 517 millions de dollars E-U et 270 millions de dollars E-U. L’Organisation des Nations Unies (ONU), à travers sa mission de terrain - la Mission des Nations Unies pour une Réponse Urgente à Ebola (UNMEER), est au cœur de la coordination des fonds de diverses origines.
Cela étant, bien que l’urgence soit de réagir à la crise et que le Fonds monétaire international (FMI), par le truchement de Christine Lagarde, a autorisé de façon exceptionnelle (et non-conventionnelle pour cette institution) les déficits budgétaires dans les pays touchés, il n’en demeure pas moins que le retour à la normal sera difficile et que le chemin vers l’atteinte des objectifs de développement sera rallongé.